Kantar TNS MB

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 novembre 2014 à 13:46 et modifiée en dernier par 195.68.4.27 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Kantar TNS MB
logo de Kantar TNS MB
Logotype de TNS Sofres

Création 1963
Fondateurs Pierre Weill
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Montrouge
Drapeau de la France France
Direction Laurent Guillaume, DG
Actionnaires Taylor Nelson SofresVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité études marketing et d'opinion
Société mère TNS (Kantar, WPP)
Effectif 500
SIREN 414496315[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web tns-sofres.com

TNS Sofres, anciennement Sofres (Société française d'enquêtes par sondages) est un institut de sondages français, créé en 1963 par Pierre Weill. TNS Sofres est aujourd'hui l'une des premières sociétés d'études marketing et d'opinion en France. Il fait partie du groupe international d'études marketing et de sondages TNS acquis par le leader de la communication et la publicité WPP et intégré à Kantar en 2008. TNS Sofres nourrit une relation de proximité avec les consommateurs et développe une connaissance unique de leurs comportements et attitudes, en prenant en compte la diversité de leurs cultures, de leurs géographies et de leurs systèmes économiques.

Histoire

  • 1963 : création de la Sofres par Pierre Weill.
  • 1992 : la Sofres acquiert Secodip.
  • 1995 : la Sofres acquiert le réseau Frank Small en Asie.
  • 1997 : la Sofres acquiert Intersearch (États-Unis).
  • 1997 : Taylor Nelson AGB et la Sofres fusionnent - Naissance de Taylor Nelson Sofres.
  • 2003 : le groupe Taylor Nelson Sofres devient TNS et acquiert NFO.
  • 2008 : rachat du groupe TNS par WPP pour 1.5 milliard d’euros. Il intègre Kantar, le réseau mondial Etudes de WPP
  • novembre 2008, le groupe britannique WPP délocalise son siège à Jersey[2]
  • 2009 : TNS Sofres et Research International se rapprochent pour créer le numéro un mondial des études ad hoc (450 M€ de CA)[3],[4]
  • mai 2009, Martin Sorrell le PDG du groupe WPP, un plan d'économie avec la diminution de 6 % ses effectifs afin d’arriver à un nombre d’employés, au sein du groupe, de 106 000[5].
  • août 2009, un projet de plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) est présenté aux représentants du personnel des établissements de TNS Sofres Montrouge et Research International dans le cadre de la fusion des deux sociétés. Ce plan projette la suppression de 59 postes et la création de 11 sur un total de plus de 600 employés. À l'issue du PSE, Marc Papanicola (DG de Research International France) et Yannick Carriou (DG de TNS Sofres) décident de quitter la société "fusionnée" (respectivement en novembre 2009 et janvier 2010).
  • septembre 2010 : Edouard Lecerf et Laurent Guillaume sont nommés DG de TNS Sofres.
  • juin 2013 : TNS Sofres fête ses 50 ans d'existence
  • novembre 2014 : Laurent Guillaume, DG & CEO TNS Sofres ; Edouard Lecerf rejoint le groupe TNS en tant que directeur monde des activités Politique & Opinion ; Emmanuel Rivière, directeur Stratégies d'opinion ; Guénaëlle Gault, Chief digital Officer TNS Europe du Sud-France-Benelux

Identité visuelle (logo)

Métiers

Référence des études marketing et d’opinion, TNS Sofres est une société du groupe TNS, n°1 mondial des études ad hoc, et présent dans plus de 80 pays. Avec l’ambition d’accompagner ses clients dans leurs stratégies de croissance partout où ils se trouvent dans le monde et sur toutes les problématiques d’étude, TNS Sofres a développé une expertise et une offre dans les 7 domaines d'expertises études :

  • Innovation & Product Development
  • Marque & Communication
  • Customer & Employee Research
  • Retail & Shopper
  • Qualitative,
  • Politique & Opinion
  • Digital.

Élections

La "Sofres" est un des premiers instituts de sondages, dès la fin des années 1960, à réaliser pour le compte de l'ORTF[6] des estimations des résultats lors des élections. Puis elle a notamment assuré ces soirées pour le compte de TF1[7] et des élections européennes de 2009 à 2012 pour France2, France3 et les radios du service public (France Inter et France Info notamment), en partenariat avec Logica. Pour les élections présidentielle et législatives de 2012, les élections municipales et européennes de 2014, TNS Sofres s'associe avec Sopra pour réaliser des estimations pour TF1.

Publications

Depuis 1984, l'institut publie tous les ans un ouvrage, L'État de l'Opinion, aux éditions du Seuil. Sous le direction d'Olivier Duhamel, Professeur des Universités à Sciences Po et d'Edouard Lecerf, directeur général de TNS Sofres, l'ouvrage, publié aux éditions du Seuil, décortique les grands sondages de TNS Sofres pour comprendre l'opinion publique, avec le concours d'un certain nombre de personnalités.

Depuis 2008, l'institut réalise le Marketing Book. Tous les ans cet ouvrage dresse un bilan de la consommation en France. Depuis 1995, cet outil analyse les comportements des consommateurs, les stratégies des industriels, des distributeurs et des médias, ainsi que des marchés de grande consommation, à travers l'analyse des données d'études quantitatives et qualitatives, pour mieux cerner les habitudes de consommation et les stratégies mises en œuvre. Sa publication est stoppée en 2014.

Enfin, depuis le mois de juin 2013, la société d'études publie un newsmag trimestriel, 50 ans d'anticipation. Toutes les problématiques marketing et opinion décryptées par les experts TNS Sofres

Polémiques

Le 25 mai 2011, un sondage commandé à l'institut TNS Sofres par Le Nouvel Observateur place François Hollande en tête aux premier et second tours de l'élection présidentielle[8]. Jusque là placé en troisième position, il devance largement Martine Aubry, suscitant la suspicion de Jean-Luc Mélenchon[9].

Dans une mise au point datée du 31 mai 2011, la Commission des sondages « exprime des réserves sur le caractère significatif des intentions de vote publiées qui ne reflètent pas les résultats de l’enquête »[10].

Références

Lien externe