Site de hauteur de Varrinchâtel

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Site de hauteur de Varrinchâtel
Image illustrative de l’article Site de hauteur de Varrinchâtel
Vue sur l'un des remparts du site de hauteur fortifié de Varrinchâtel
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Lorraine
Département Vosges
Coordonnées 48° 20′ 47″ nord, 6° 47′ 07″ est
Altitude 516 m
Superficie 2 ha
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Site de hauteur de Varrinchâtel
Site de hauteur de Varrinchâtel
Géolocalisation sur la carte : Lorraine
(Voir situation sur carte : Lorraine)
Site de hauteur de Varrinchâtel
Site de hauteur de Varrinchâtel
Histoire
Époque Hallstatt D2-D3
La Tène D
Période gallo-romaine

Le site de hauteur de Varrinchâtel, qui se situe sur les communes de Saint-Benoît-la-Chipotte et d’Étival-Clairefontaine (Vosges), fait partie des nombreux sites de hauteur fortifiés[1] du bassin de Saint-Dié-des-Vosges[2].

Description[modifier | modifier le code]

Ce plateau de hauteur, de 2 hectares, fortifié à l’aide d’un double rempart culmine à 516 mètres d’altitude. Le rempart de sommet est constitué d’une butte de terre et de blocs de grès d’une hauteur conservée de 0,50 à 1 mètre. La seconde enceinte se situerait 30 mètres en contrebas de la première, sur une terrasse périphérique, et serait constituée de pierre et de terre également[3]. Des fragments de meules plates en rhyolite, qui proviendraient des Fossottes à La Salle, découvertes sous le rempart sommital, et une datation radiocarbone d’une couche d’incendie située sous le rempart[4] font remonter l’occupation du site à la fin du premier âge du fer et plus précisément au Hallstatt D2-D3[5].

Découvertes[modifier | modifier le code]

La découverte, en prospection pédestre, de nombreux tessons de céramiques attribués au Hallstatt, à la Tène D, ainsi qu’à la période gallo-romaine, prouvent une occupation intense ou du moins une fréquentation de ce site aux différentes périodes évoquées.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le Varrinchâtel est connu également sous le nom de « Woirinchâtel », « Rainchâtel » ou encore « Cheval du Mont »[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L. Scholtus, « Histoire de la recherche archéologique des sites fortifiés dans le bassin de Saint-Dié des Vosges », Archimède. Archéologie et histoire ancienne, numéro 3,‎ , p. 8-19 (lire en ligne)
  2. Karine Bouchet et Olivier Caumont, Sites de hauteur gaulois et gallo-romains des environs de Saint-Dié, Vosges, ouvrage réalisé par la Direction régionale des affaires culturelles de Lorraine, Service régional de l’Archéologie, collection Itinéraires du Patrimoine, 2000, 24 p.
  3. Matthieu Michler et Michel Provost (dir.), Académie des inscriptions et belles-lettres, Carte archéologique de la Gaule 88 : Les Vosges, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 1re éd., 426 p. (ISBN 978-2-87754-088-9).
  4. Anne Gebhardt, « Vous avez-dit paléo-environnement ? », dans Bulletin d’Archéo Vosges, no 1, 2007, p. 11-14
  5. Anne Gebhardt, « Le sol, ou les archives de l'archéo-pédologue », dans Bulletin d’Archéo Vosges, no 2, p. 07-12
  6. Marcel Maulini, « Époque protohistorique, Woirinchatel », dans Le Ban d’Étival dans les Vosges, Étude archéologique de la Préhistoire à la Renaissance, 1961, p. 65-68