Sali Herman

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Sali Herman
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SydneyVoir et modifier les données sur Wikidata
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Sir John Sulman Prize (en)
Prix WynneVoir et modifier les données sur Wikidata

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Sali Herman, né le à Zurich et mort le à Sydney, est un peintre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sali Herman, né le à Zurich, étudie à l'école d'arts appliqués et à celle d'art dramatique de Zurich où il suit les cours de Max Reinhardt[1]. Il expose au Kunsthaus de 1918 à 1920 avec succès, puis délaisse la peinture pour le commerce de tapis et d'objets d'art[1]. Il voyage beaucoup en Europe, en Afrique et en Amérique du Sud dans sa jeunesse[2].

En 1937, l'antisémitisme, la crise économique et le désir de peindre le poussent à émigrer en Australie, où vit sa mère[1]. Il étudie auprès de George Bell à Melbourne[2]. En 1938 il s'installe à Sydney[3]. Servant dans l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale[2], il est enrôlé dans l'Australian Army[4], dans les forces militaires citoyennes le et est transféré dans les forces impériales australiennes douze mois plus tard[5]. Il est naturalisé australien en 1943[3]. Il est employé comme instructeur en camouflage à l'aile de forteresse de l'École d'ingénierie militaire, à Sydney, et dans des unités d'entraînement à Wagga Wagga, et dans le Victoria à Kapooka, jusqu'à sa démobilisation en avec le grade de sergent[5]. En 1945, il est nommé artiste de guerre officiel et peint dans plusieurs endroits du Pacifique, comme Rabaul[4]. Il soumet 26 peintures au mémorial australien de la guerre[4].

Peintre des banlieues déshéritées et des scènes de la vie quotidienne du petit peuple, ses toiles teintées d'expressionnisme ont un intérêt documentaire[6]. Il reçoit le prix Sulman en 1946 pour Natives carrying wounded soldiers[7] et également pour The Drovers en 1948[8]. Il remporte le prix Wynne quatre fois : en 1944 pour McElhone Stairs[9], en 1962 pour The Devil's Bridge, Rottnest[10], en 1965 for The Red House[11], et en 1967 pour Ravenswood I[12].

Sali Herman meurt le à Harbord et est incinéré[5].

Collections[modifier | modifier le code]

Les œuvres de Herman sont conservées par la galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud notamment Sleeping Cat (1983)[13], Summer night, Mullerup (1975)[14], Lane at the Cross (1946)[15], et Yetta (1919)[16]; le mémorial australien de la guerre, notamment Native compound at Lae (1945)[17], Surrender (1946)[18], et Back Home (1946)[19]; la National Gallery of Australia dont McElhone Stairs (1944)[20], The Drovers (1947)[21], et Saturday Morning (1948)[22]; la National Gallery of Victoria dont Kirribilli (1959)[23], et The Law Court (1946)[24]; la Cbus collection[25]; la Benalla Art Gallery (en)[26]; la Newcastle Art Gallery[27]; et la Rockhampton Art Gallery[28].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

  • 1946, Unesco, Paris[6]
  • Aspects of Australian Figurative Painting 1942-1962: Dreams, Fears and Desires, S. H. Ervin Gallery (en), Sydney (1984), part of the 5th Biennale de Sydney, painting exhibited : Reconstruction (1950)[29]
  • Swiss Artists in Australia: 1777-1991 Art Gallery of New South Wales, Sydney (1991), paintings exhibited: Surry Hills Backyards (1958), Fremantle Brewery (1963), Ming (1963), Surry Hills Lane (1965), The Red House (1966), Balmain (1968), B.H.P. (1969), Summer Night, Mullerup (1975), Forum, Rome (1976), Sydney 1942 (1981), My World (1990)[30].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c « Sali Herman » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  2. ↑ a b et c (en) « Herman, Sali », sur oxfordartonline.com, (consulté le )
  3. ↑ a et b Kenny 2015.
  4. ↑ a b et c (en) « Lieutenant Sali Herman », sur awm.gov.au, Australian War Memorial (consulté le )
  5. ↑ a b et c (en) Katherine Roberts, « Herman, Sali (1898–1993) », sur adb.anu.edu.au
  6. ↑ a et b « Herman, Sali », sur ledelarge.fr
  7. ↑ (en) « Winner for 1946 », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  8. ↑ (en) « Winner for 1948 », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  9. ↑ (en) « Winner for 1944 », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  10. ↑ (en) « Winner for 1962 », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  11. ↑ (en) « Winner for 1965 », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  12. ↑ (en) « Winner for 1967 », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  13. ↑ (en) « Sleeping Cat », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  14. ↑ (en) « Summer night, Mullerup », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  15. ↑ (en) « Lane at the Cross », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  16. ↑ (en) « Yetta », sur artgallery.nsw.gov.au, Art Gallery of New South Wales (consulté le )
  17. ↑ (en) « Native compound at Lae », sur awm.gov.au, Australian War Memorial (consulté le )
  18. ↑ (en) « Surrender », sur awm.gov.au, Australian War Memorial (consulté le )
  19. ↑ (en) « Back home », sur awm.gov.au, Australian War Memorial (consulté le )
  20. ↑ (en) « McElhone stairs », sur artsearch.nga.gov.au, National Gallery of Australia (consulté le )
  21. ↑ (en) « The drovers », sur artsearch.nga.gov.au, National Gallery of Australia (consulté le )
  22. ↑ (en) « Saturday morning [formerly: Paddington Neighbours] », sur artsearch.nga.gov.au, National Gallery of Australia (consulté le )
  23. ↑ (en) « Kirribilli », sur ngv.vic.gov.au, National Gallery of Victoria (consulté le )
  24. ↑ (en) « The law court », sur ngv.vic.gov.au, National Gallery of Victoria (consulté le )
  25. ↑ (en) « A woman in the doorway of No. 171 (1949) », sur cbusartcollection.com.au, Cbus (consulté le )
  26. ↑ (en) « Golden Wattle », sur benallaartgallery.com.au, Benalla Art Gallery (consulté le )
  27. ↑ (en) « A gift to the city: the Roland Pope collection », sur nag.org.au, Newcastle Art Gallery (consulté le ) : « The eclectic collection includes ... works of art by Russell Drysdale, WB Gould, Elioth Gruner, Sali Herman and Thea Proctor. »
  28. ↑ (en) « Rockhampton Art Gallery's Sali Herman painting has been conserved », sur rockhamptonartgallery.com.au, (consulté le ) : « Street Scene, Redfer, Sydney (1975) »
  29. ↑ Christine Dixon and Terry Smith, Aspects of Australian Figurative Painting 1942-1962: Dreams, Fears and Desires, The Power Institute of Fine Arts, University of Sydney, , 53, 77
  30. ↑ Barry Pearce, Swiss Artists in Australia 1777-1991 (exhibition catalogue), Art Gallery of New South Wales, , 67–84 p.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Peter Francis Kenny, « Herman, Sali », dans We Who Proudly Served, (ISBN 9781503505841, lire en ligne)
  • (en) Sali Herman et Daniel Thomas, Sali Herman, Collins, (OCLC 37079520)
  • (en) Swiss Artists in Australia 1777-1991, Art Gallery of New South Wales, (ISBN 9780730579816), p. 67-84

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