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Saint-Félix (Charente-Maritime)

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Saint-Félix
Saint-Félix (Charente-Maritime)
La D115 à Saint-Félix
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Dominique Seyfried
2020-2026
Code postal 17330
Code commune 17327
Démographie
Gentilé Saint-Féliciens
Population
municipale
319 hab. (2021 en évolution de +6,33 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 24″ nord, 0° 35′ 55″ ouest
Altitude Min. 37 m
Max. 90 m
Superficie 15,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Surgères
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Félix
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Félix
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
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Saint-Félix
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Félix

Saint-Félix est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Féliciens et les Saint-Féliciennes[1].

Géographie

Saint-Félix est une commune de l'ancienne province de Saintonge mais en limite de l'Aunis. Cette localisation est marquée sur le terrain par le relief qui s'accentue notoirement en entrant en Saintonge. Le point culminant de la commune atteint les 90 mètres. Les sols sont des rendzines séchantes sur roche mère calcaire. Il n'y a pas a proprement parler de rivière (même si certains lieu-dit y font référence). La gestion de l'eau à Saint-Félix fut de tout temps une préoccupation majeure ; la construction d'un des premiers châteaux d'eau du département en est un témoignage.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Félix[2]
Marsais Dœuil-sur-le-Mignon
Saint-Félix[2] Migré
Bernay-Saint-Martin

Urbanisme

Typologie

Saint-Félix est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Surgères, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,3 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), forêts (6 %), zones urbanisées (1,7 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire

Groupé autour de sa motte castrale, Saint-Félix n'a pas conservé de traces de son passé féodal, à l'exception de l'entrée d'un souterrain. Les liens avec la seigneurie de Surgères sont très anciens car dès 1097, Hugues de Surgères donne à l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély l'église et la terre de La Chaussée. L'église devient ensuite possession de l'ordre du Temple.

Administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Yves Terrien    
2001 2020 Claude Hoffelt DVG Retraité
2020 En cours Dominique Seyfried   Cadre de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

En 2021, la commune comptait 319 habitants[Note 3], en évolution de +6,33 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
387399434489537505512534518
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
507515562550559557445445411
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
436440464455442441430409370
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
364331289273253282288289301
2017 2021 - - - - - - -
299319-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Tumuli du Bois des Chails : plusieurs tumuli d'époque indéterminée, certains atteignant 5 m de hauteur pour 5 m de diamètre[13].

Personnalités liées à la commune

Photos

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 117

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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