Sabine Hossenfelder

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Sabine Hossenfelder
Sabine Hossenfelder en novembre 2017
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Stefan Scherer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Frankfurt Institute for Advanced Studies (en) (depuis )
Nordita (en) (-)
Centre de recherche sur les ions lourdsVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
Walter Greiner (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs de thèse
Horst Stöcker (en), Walter Greiner (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Communication scientifique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Blog officiel
Distinctions

Sabine Karin Doris Hossenfelder[1] (née en 1976[2]) est une physicienne théoricienne, autrice et vulgarisatrice scientifique allemande spécialisée en gravité quantique. Elle est attachée de recherche à l'Institut des études avancées de Francfort (en).

Biographie[modifier | modifier le code]

Sabine Hossenfelder étudie à l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main[3]. Elle obtient une licence en mathématiques en 1997, une maîtrise en physique en 2000 sous la supervision de Walter Greiner (en)[4], puis un doctorat en 2003 sous la direction de Horst Stöcker (en) avec la thèse Black Holes in Large Extra Dimensions[5],[6].

Elle poursuit avec plusieurs postdoctorats, d'abord au Centre de recherche sur les ions lourds de Darmstadt[3], puis aux États-Unis à l'Université de l'Arizona de Tucson et à l'Université de Californie à Santa Barbara et enfin au Canada à l'Institut Périmètre de physique théorique[7],[8],[9].

En 2009, elle devient assistant professeur au Nordic Institute for Theoretical Physics (en), en Suède[10],[11]. En 2018, elle est attachée de recherche à l'Institut des études avancées de Francfort[12].

Parallèlement à ses recherches, Sabine Hossenfelder pratique également la vulgarisation scientifique, maintenant un blog à ce sujet depuis 2006[13], ainsi que la chaîne YouTube de vulgarisation Science without the gobbledygook (qu'on peut traduire en « la science sans le charabia ») depuis 2020[14]. Elle écrit également la chronique Starts with a Bang dans le magazine Forbes[15] et publie aussi dans Quanta Magazine[16], New Scientist[17], Nature[18], Scientific American,[19], Nautilidae[20] et Physics Today.

Depuis 2016, elle offre ses services comme consultante en physique au tarif de 50 dollars américains pour 20 minutes de conversations en ligne. Le succès de l'initiative fait en sorte qu'elle a dû engager cinq autres physiciens pour répondre à la demande[21],[22].

Honneurs[modifier | modifier le code]

L'astéroïde (16648) Hossi est nommé en son honneur. « Hossi » était le surnom de Sabine Hossenfelder à l'école[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « (16648) Hossi = 1993 SH7 », WGSBN Bulletin, vol. 4, no 6,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  2. (en) Sabine Hossenfelder, Lost in Math : How Beauty Leads Physics Astray, Basic Books, , 304 p. (ISBN 978-0-465-09426-4, lire en ligne)
  3. a et b (en) « Bio » [archive du ], sur sabinehossenfelder.com (consulté le )
  4. (en) Sabine Hossenfelder, Dominik J. Schwarz et Walter Greiner, « Particle production in time-dependent gravitational fields: the expanding mass shell », Classical and Quantum Gravity, vol. 20, no 11,‎ , p. 2337–2354 (ISSN 0264-9381, DOI 10.1088/0264-9381/20/11/325, Bibcode 2003CQGra..20.2337H, arXiv gr-qc/0210110)
  5. (en) Sabine Hossenfelder, Marcus Bleicher, Stefan Hofmann, Horst Stöcker et Ashutosh V. Kotwal, « Black hole relics in large extra dimensions », Physics Letters B, vol. 566, nos 3–4,‎ , p. 233–239 (DOI 10.1016/s0370-2693(03)00835-9, Bibcode 2003PhLB..566..233H, arXiv hep-ph/0302247)
  6. (en) Dale DeBakcsy, « Sabine Hossenfelder and the Trials of 21st Century Physics » [archive du ], sur Women You Should Know, (consulté le )
  7. (en-US) « The Multiverse at Perimeter | Not Even Wrong » [archive du ], sur www.math.columbia.edu (consulté le )
  8. (en) John Horgan, « Physicist Sabine Hossenfelder Fears Theorists, Lacking Data, May Succumb to "Wishful Thinking" », Scientific American Blog Network,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. (en) S. Hossenfelder, « Bimetric theory with exchange symmetry », Physical Review D, vol. 78, no 4,‎ , p. 044015 (DOI 10.1103/physrevd.78.044015, Bibcode 2008PhRvD..78d4015H, arXiv 0807.2838)
  10. (en) Hans Mühlen, « Sabine Hossenfelder - NORDITA » [archive du ], sur www.nordita.org (consulté le )
  11. (en) Are we there yet? : the search for a theory of everything (Emam, Moataz H.), Saif Zone, Sharjah, United Arab Emirates, Bentham Science Publishers, , 130 p. (ISBN 978-1-60805-214-1, OCLC 759158465, lire en ligne)
  12. (en) « Sabine Hossenfelder | Edge.org » [archive du ], sur www.edge.org (consulté le )
  13. (en) « About » [archive du ], sur backreaction.blogspot.ch (consulté le )
  14. (en) Science without the goobledygook.
  15. (en) Sabine Hossenfelder, « Why Trust A Theory? Physicists And Philosophers Debate The Scientific Method », Forbes,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  16. (en) « Sabine Hossenfelder | Quanta Magazine » [archive du ], sur www.quantamagazine.org (consulté le )
  17. (en-US) Sabine Hossenfelder et Naomi Lubick, « Strangely familiar: Is dark matter normal stuff in disguise? », New Scientist,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  18. (en) Sabine Hossenfelder, « Science needs reason to be trusted », Nature Physics, vol. 13, no 4,‎ , p. 316–317 (DOI 10.1038/nphys4079, Bibcode 2017NatPh..13..316H)
  19. (en) Sabine Hossenfelder, « Head Trip », Scientific American, vol. 313, no 3,‎ , p. 46–49 (PMID 26455101, DOI 10.1038/scientificamerican0915-46, Bibcode 2015SciAm.313c..46H)
  20. (en) Sabine Hossenfelder, « What Quantum Gravity Needs Is More Experiments », Nautilus,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  21. (en) « Q&A with Sabine Hossenfelder: Consultant for Armchair Physicists » [archive du ], sur www.aps.org (consulté le )
  22. (en) Corey S. Powell, « What I learned as a hired consultant to autodidact physicists – Sabine Hossenfelder », Aeon,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]