Quentin Varin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 novembre 2014 à 00:36 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
La Présentation de la Vierge au Temple, vers 1618 - 1620, grisaille, musée départemental de l'Oise, Beauvais.

Quentin Varin, né à Beauvais vers 1570, mort à Paris le 27 mai 1634, est un peintre français.

Biographie

Quentin Varin travaille d'abord à Avignon où ses premières toiles révèlent une facture assez fruste. Après un probable séjour en Italie, il devient le maître de Nicolas Poussin lors d'un séjour aux Andelys vers 1610 (pour y exécuter des décors) où il rencontre le jeune peintre. Il travaille à Beauvais et à Paris, où il s'installe en 1616 et devient peintre du roi. En 1618, il reçoit la commande des Noces de Cana pour le retable du maître-autel de l'église Saint-Gervais. Quittant Paris précipitamment, il y retourne en 1621 et devient maître peintre. C'est à cette époque qu'il exécute ses plus belles peintures.

Quentin Varin représente la veine maniériste de la peinture française du début du XVIIe siècle[réf. nécessaire], ainsi que les débuts du classicisme, puisant son inspiration d'abord dans la peinture flamande, mais aussi chez les artistes de la seconde école de Fontainebleau, avant d'être influencé par des peintres d'Italie du Nord.

Œuvres dans les collections publiques

La Flagellation (non datée).

Œuvres attribuées à Quentin Varin

Notes et références

Bibliographie

  • Yvonne Pruvost, Quentin Varin et son temps, mémoire de recherche approfondie, École du Louvre, sous la direction de Gaston Brière, Bernard Dorival, Jean Vergnet Ruiz, 1947.
  • Yvonne Pruvost, « Un tableau de Quentin Varin: La Présentation au Temple », dans Revue des Arts, 1959, 1, p.47.
  • Yvonne Pruvost, « Un tableau de Quentin Varin au musée des Beaux-Arts de Rouen », dans Musées de France, avril 1949, n°III, p.68-70.
  • Raymond Lebègue, « Le peintre Quentin Varin et le tableau de Cébès », dans Revue des Arts, 1952, 3, p.167-171.