Préfecture des Hauts-de-Seine

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Préfecture des Hauts-de-Seine (Centre administratif départemental)
Histoire
Architecte
André Wogenscky, Henri Chauvet et Alain Richard
Construction
Ouverture
Inauguration
Usage
Administratif
Architecture
Patrimonialité
Hauteur
Flèche : —
Toit : 113 m
Dernier étage : —
Surface
73 000 m2
Étages
25
Nombre dʼascenseurs
8 principaux (4 pour les niveaux 0 à 3 et 14 à 25 ; 4 pour les 0 à 14) ; 3 ascenseurs annexes pour les niveaux 3 à -2
Administration
Occupant
Préfecture des Hauts-de-Seine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Adresse
Coordonnées
Carte

La préfecture des Hauts-de-Seine est un bâtiment situé à Nanterre, dans la banlieue ouest de Paris, en France.

Le bâtiment[modifier | modifier le code]

Il est principalement composé d'une tour de 25 étages et 113 mètres de hauteur (classé IGH). Baptisé "préfecture", il s'agit en fait du Centre Administratif Départemental (CAD) qui abrite les services de la préfecture du département des Hauts-de-Seine et la plupart des services administratifs de l'État. Jusqu'en 1985, il abritait également les services du Conseil général des Hauts-de-Seine avant la construction de l'Hôtel du département au 2-16 bd J.-G. Soufflot. L'immeuble, qui adopte une configuration « socle / bloc », est composé d'un bâtiment carré surmonté d'une tour de 113 m de haut, contenant les bureaux. Il abrite en particulier l'ancienne salle du conseil général en forme d'amphithéâtre d'une centaine de places, dite "Salle Chateaubriand". La forme de cette salle est directement inspirée d'une sculpture de Marta Pan, épouse de l'architecte du bâtiment, André Wogenscky. Il est construit sur pieux de par la proximité de la nappe phréatique et d'anciennes champignonnières.

À ce bâtiment construit par cet architecte disciple de Le Corbusier, est adjoint entre 1969 et 1974 un autre bâtiment abritant le Palais de justice construit par le même architecte et réhabilité courant des années 2000.

Le bâtiment est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Services hébergés[modifier | modifier le code]

Les services de l'État hébergés, outre ceux de la préfecture, sont l'Inspection académique, les Finances, la Police nationale (DTSP), la Banque de France, les deux unités territoriales de la Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement (DRIEA-UT92) et de la Direction régionale et interdépartementale de l'habitat et du logement (DRIHL-UT92), la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS). En 2012, cela représente environ 1400 agents.

Le bâtiment comporte également un restaurant administratif et des logements de fonction.
Initialement prévu pour réaliser le musée du XXe siècle voulu par André Malraux, ce bâtiment devient la Préfecture des Hauts de Seine.
À l'époque de la construction de la préfecture, le journal le Monde procède à une interview d'Henri Chauvet et titre son article "Préfecture en solitude".
André Wogenschky s'associa avec l'architecte urbaniste Henri Chauvet.
Le pôle administratif des Hauts de Seine sera complété par l'Hôtel du Département des Hauts-de-Seine conçu par Henri Chauvet.

Emplacement[modifier | modifier le code]

La préfecture se situe à la croisée de deux axes, à mi-chemin sur l'axe reliant la place de Belgique à la place de la Boule (avenue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie à Nanterre), et près de l'axe historique parisien au niveau de la place Nelson-Mandela, entre la Grande Arche et la Seine.

Accès[modifier | modifier le code]

Par les transports en commun, la préfecture des Hauts-de-Seine est accessible par la station Nanterre - Préfecture du RER A (650 mètres), mais également par la station Nanterre - Université du RER A et Transilien L (700 mètres), ainsi que par six lignes de bus RATP (159, 160, 163, 259, 304 et N53). Une ligne Veolia (92) Nanterre Préfecture-Argenteuil a été supprimée fin 2012 à l'arrivée du Tram T2 entre La Défense et pont de Bezons.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Abram, L'Architecture moderne en France, du chaos à la croissance, 1940-1966, éd. Picard, 1999, p. 200-201
  • Béatrice Ascoli-Hérold, Danielle Baron, La préfecture des Hauts-de-Seine : André Wogenscky, une architecture des années 1970, éd. Somogy, 2006.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA92000162, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture