Pierre Hébert (sculpteur)
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(à 64 ans) Paris |
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Nicolas-Didier Hébert (d) |
Enfant jouant avec une tortue |
Pierre Hébert, né le à Villabé et mort le à Paris (11e arrondissement), est un sculpteur français.
Biographie
Pierre Hébert est le neuvième enfant d'un couple de vignerons de Villabé, Denis Hébert, né à Villabé en 1788, et Marguerite Marie Graugis[1].
Dans sa jeunesse, Pierre Hébert travaille d'abord comme garçon jardinier au jardin des plantes de Paris, puis en tant qu'aide maçon, apprenant ainsi à poser des ornements sur les bâtiments. C'est à cette période qu'il découvre la sculpture. Pierre commence par réparer des rosaces, puis des bustes appartenant au baron Bosio, lui-même sculpteur, lequel encourage Hébert à poursuivre sans cette voie[2].
Vers 1826, il rencontre Jeanne Planson, la mère de la sculptrice Hélène Bertaux, fille qu'elle eut d'un premier mariage. Pierre Hébert et Jeanne Planson ont ensemble un enfant, Pierre-Eugène-Émile Hébert (1828-1893), qui deviendra lui aussi sculpteur[3],[4].
Pierre Hébert entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1831, et commence à exposer ses œuvres à partir de 1836[5].
Pierre Hébert meurt à Paris le à son domicile, impasse du Moulin-Joli[6].
Œuvres dans les collections publiques
- Annonay : Monument à Boissy d'Anglas, 1862, bronze[7].
- La Rochelle : Monument à l'amiral Duperré, 1869, statue en bronze, les bas-reliefs du piédestal sont de Pierre-Eugène-Émile Hébert, son fils.
- Orange : Monument au comte Adrien de Gasparin, 1864, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy[8].
- Paris :
- église Saint-Étienne-du-Mont, façade : Sainte Geneviève, vers 1860–1865, groupe en pierre.
- faculté de pharmacie de Paris, cour :
- Monument à Parmentier, 1866, statue en bronze[9] ;
- Monument à Louis-Nicolas Vauquelin, 1875[10].
- musée du Louvre : Enfant jouant avec une tortue, 1849, groupe en marbre.
- palais du Louvre :
- Cour Napoléon :
- Saint Simon, vers 1853, statue en pierre ;
- Mazarin, avant 1853, statue en pierre ;
- façade ouest de la Cour carrée : Le Fleuve de la vie, 1855, statue en pierre ;
- façade sur la rue de Rivoli : Le Maréchal Ney, statue en pierre.
- Cour Napoléon :
- Villeneuve-de-Berg : Monument à Olivier de Serres, 1858, statue en bronze[11].
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Monument à Olivier de Serres (1858), Villeneuve-de-Berg.
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Monument à Parmentier (1866), bronze, cour de la faculté de pharmacie de Paris.
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Monument à Vauquelin (1875), bronze, cour de la faculté de pharmacie de Paris.
Notes et références
- Mémoires vives de Villabé, Villabé au fil du temps, t. II, Dammarie-les-Lys, Lys Editions Amatteis, (ISBN 9782868492876), p. 128, 133.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 134.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 136.
- Didier Rykner, « Deux sculptures françaises pour le High Museum d’Atlanta », La Tribune de l'art, 11 août 2006.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 137.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 152.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
Annexes
Bibliographie
- Mémoires vives de Villabé, Villabé au fil du temps, t. II, Dammarie-les-Lys, Lys Éditions Amatteis, , 224 p. (ISBN 9782868492876), « Un Villabéen au Musée du Louvre », p. 128-157.
Articles connexes
- Pierre-Eugène-Émile Hébert, son fils, sculpteur
- Hélène Bertaux, sa belle-fille, sculptrice
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :