Pierre Granlin

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Pierre Granlin
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
SéesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Joseph Marie GranlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Pierre Granlin (né le et mort le [1]) est un résistant et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il réside à La Genevraie. Étudiant au Mans lors du début de la Seconde Guerre mondiale, il rentre par l'intermédiaire d'autres étudiants dans la Résistance intérieure en , au sein du Mouvement d'André Counord, le Groupe de résistance de Château-Gontier. Enseignant dans le primaire et en terminale, il est recherché par la Gestapo. Il quitte l'enseignement en avec Gérard Boisbaudry pour prendre le maquis, et quitte la région pour échapper au STO. Dans la Creuse, il rejoint l'OCM à La Souterraine[2]. En , il rejoint le réseau Navarre de Paul Janvier.

Membre du groupe de Cossé-le-Vivien[3], il participe à des parachutages d'armes et effectue plusieurs missions auprès d'Étienne de Raulin. Il reste alors en contact avec les représentants OCM de la Ferté-Macé et d'Alençon.

Le , il participe à l'attaque d'un groupe de soldats allemand à la ferme de la Rousselière[4] où il est blessé par balle[5]. Il prend contact avec Jean Delain et effectue des missions de liaison et de renseignements dans la région de Mortagne. Le , il rejoint le 2e bataillon de marche de Normandie comme commandant de la 1re compagnie. Il est démobilisé en 1945. En , il retourne à l'armée dans un régiment de tirailleurs marocains. Il devient en 1949 lieutenant de réserve. Il est rappelé lors de la Guerre d'Algérie en . Il participe aux opérations menées dans le Djurdjura et aux événements du à Aine-el-Djenane. Il revient en métropole en , et reprend son métier d'éleveur.

Maire de La Genevraie depuis 1981, il est élu au conseil général de l'Orne entre 1979 et 2004. Il est chevalier de la Légion d'honneur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Orne. Pierre Granlin, ancien maire et conseiller général, est décédé », sur Ouest-France.fr (consulté le )
  2. Par l'intermédiaire de Jacques Picard.
  3. Sous le commandement de Roger Louise, dépendant du groupe OCM de Château-Gontier de Léon Bodin. Le groupe de Cossé-le-Vivien a son camp dans la forêt de La Guerche-de-Bretagne, à la limite des deux départements.
  4. Située dans la commune de Cosmes.
  5. Il y a un mort : Paul Bigeon (1907-1944), chef de la gare de Cossé-le-Vivien, et membre du groupe local de résistance.

Sources partielles[modifier | modifier le code]