Phare de Gatteville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 décembre 2014 à 16:30 et modifiée en dernier par Penjo (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Phare de Gatteville
Le phare en 2005.
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Architecte
Construction
Mise en service
Automatisation
Patrimonialité
Gardienné
Non
Visiteurs
Oui
Architecture
Hauteur
74,75 m
Hauteur focale
72 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
78,85 m
Marches
365Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
tour en graniteVoir et modifier les données sur Wikidata
Couleurs
Unpainted (d), noirVoir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Lanterne
Lampes au xénon 1 600 W
1 par temps clair, 2 si brume
Optique
2 lentilles de Fresnel à 4 panneaux 1/4 jumelés,
focale 0,30 m
Portée
29 milles (53 km)
Feux
2 éclats blancs 10 s
Identifiants
ARLHS
Amirauté
A1454Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
Localisation sur la carte de la Manche
voir sur la carte de la Manche
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le phare de Gatteville, ou phare de Gatteville-Barfleur, est situé sur la pointe de Barfleur (commune de Gatteville-le-Phare), dans la Manche. Il signale les forts courants du raz de Barfleur.

Historique

Les courants forts au large de la pointe de Barfleur, et les nombreux naufrages (dont le plus célèbre est sans doute celui de la Blanche-Nef) rendent indispensable l'édification d'un phare.

En 1774, sous le règne de Louis XVI, la Chambre de commerce de Rouen décide donc de faire construire un premier phare en granite, de 25 mètres. À son sommet, un feu de bois et de charbon brûlait continuellement. Le charbon était approvisionné à dos d'homme et laissait peu de repos aux gardiens. En 1780 le feu à charbon fut remplacé par un système de réverbères constitué de 16 lampes à huile dans une lanterne vitrée.

Ce phare étant trop petit pour recevoir les lentilles modernes, et trop faible pour pouvoir être exhaussé de 32 mètres, on décide d'ériger une nouvelle tour en 1825. L'architecte Charles-Félix Morice de la Rue, sous le règne de Charles X, qui dessinera ensuite le phare de la Hague, conçoit les plans du plus haut phare de l'époque (dépassé depuis par le phare de l'Île Vierge). La pose de la pierre centrale a lieu le et les travaux s'étaleront jusqu'en 1835. C'est en effet le qu'il fut allumé pour la première fois.

L'ancien phare devient sémaphore.

Celui-ci est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du , tandis que le phare et les bâtiments annexes sont classés au même titre par arrêté le 19 juin suivant[1].

Caractéristiques

  • Description : tour cylindrique de 9,25 mètres de diamètre à la base et 6 mètres à la passerelle.
  • Hauteur : 74,85 mètres, le deuxième plus haut phare d'Europe[2].
  • Matériau : 11 000 blocs de granit pesant au total 7 400 000 kg.
  • Nombre de marches : 365
  • Architecte : Charles-Félix Morice de la Rue
  • Électrification : 1893

Modèle:Message galerie

Anecdotes

  • Le phare comporte autant de marches que de jours dans l'année, autant de fenêtres que de semaines et autant de niveaux (représentés par le nombre de fenêtres en façade) que de mois.
  • Le film Diva, de Jean-Jacques Beineix, y a été tourné en partie, en 1980.

Notes

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Alain & Véronique Verneau, « Le Phare de Gatteville (Pointe de Barfleur, Manche) », Ornithos, Rochefort, Ligue pour la protection des oiseaux, vol. 15-3,‎ , p. 198-205 (ISSN 1254-2962)
    (cet article détaille l'importance ornithologique du site)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :