Notre-Dame de Rome

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L'apparition de Marie à Alphonse Ratisbonne, Chapelle de la Madone du Miracle, Basilique paroissiale de Sant'Andrea delle Fratte, Rome, 1870

La Vierge Marie serait apparue, en 1842, à Alphonse Ratisbonne, à Rome (Italie).

Alphonse Ratisbonne est considéré comme serviteur de Dieu par l'Église catholique.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un jour, en 1842, un certain Alphonse Ratisbonne, juif athée, se rend chez un de ses amis, qui habite Rome (Italie), et qui est un fidèle de l'Église catholique. Douze ans auparavant, la Sainte Vierge-Marie était apparue à Paris (France) à la sœur Catherine Labouré (Sainte)[1]. Celle-ci lui avait confié une mission, de faire paraître une médaille miraculeuse à son effigie. Très vite, le médaillon passa les frontières, et c'est ainsi qu'un ami d'Alphonse Ratisbonne, le baron de Bussierre, lui en offrit une. Celui-ci l'accepta par défi, accompagné d'une prière à réciter[2],[3]. Après plusieurs jours, le , Alphonse accompagna son ami dans une église. Alors que ce dernier alla parler au prêtre, Alphonse visita l'édifice, puis, se mit à genoux et pria. À cet instant même, selon lui, la Sainte Vierge lui apparut et le bénit. Son ami Bussierre le retrouva transformé et Ratisbonne lui répondit : « Elle ne m'a rien dit, mais j'ai tout compris »[3],[4].

Après cet événement mystique, il se convertit et devint chrétien[5]. Alphonse devint prêtre et missionnaire - particulièrement des juifs et mahométans hiérosolymitains[6],[7] - et fonda plusieurs monastères en Terre Sainte dont le couvent de l'Ecce Homo à Jérusalem en 1858[8]. Il écrit même un livre sur Sainte Marie. Cette apparition emmena la reconnaissance officielle de la Médaille miraculeuse par l'Église Catholique. Le , l'Église Catholique reconnaît officiellement l'Apparition de Notre-Dame de Rome. Aujourd'hui, on célèbre la mémoire de Notre-Dame de Rome tous les , jour de l'apparition à Ratisbonne[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Thèse : L'Église catholique face ..., p. 129.
  2. Le texte de la prière, vient de Saint Bernard de Clairvaux : « Souvenez-vous, O très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protectection, imploré votre secours et demandé vos suffrages, aient été abandonnés. Animé d'une pareille confiance, je viens, Ô Vierge des Vierges, ma Mère, me jeter entre vos vras ; et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. O Mère du Verbe, ne rejetez pas mes prières, mais daignez les accueillir favorablement et les exaucer. Ainsi soit-il ».
  3. a et b Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Paris, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 117-118.
  4. René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321), p. 822-823.
  5. Ratisbonne Brothers, Encyclopedia Judaica, vol. 13, Jerusalem, Keter Publishing House, (ASIN B007IN0EGC), p. 1570-1571.
  6. Marie-Théodore Renouard de Bussierre, L'enfant de Marie, Paris, . Réédité en : Marie-Théodore Renouard de Bussierre, L'enfant de Marie, un frère de plus, Hachette Livre, (ISBN 978-2-01-283448-4).
  7. Léon Provencher (abbé), De Québec à Jérusalem, , 723 p. (ISBN 9785872623571, lire en ligne), p. 345
  8. (en) Ecce Homo Convent : History.
  9. Jean Guitton, La Conversion de Ratisbonne, Wesmael-Charlier, , 159 p. (ASIN B0014VFDLU).

Sources[modifier | modifier le code]