Napole Polutele

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Napole Polutélé)

Napole Polutele
Illustration.
Napole Polutele en 2017.
Fonctions
Membre de l’Assemblée territoriale
des îles Wallis et Futuna

(4 ans, 11 mois et 16 jours)
Élection 26 mars 2017
Circonscription Mu'a, Wallis
Président David Vergé
Atoloto Kolokilagi
Nivaleta Iloai
Groupe politique Ensemble pour un avenir meilleur
Député français

(4 ans, 11 mois et 5 jours)
Élection 24 mars 2013
Réélection 11 juin 2017
Circonscription Wallis-et-Futuna
Législature XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique NI (2013)
App. SRC (2013-2016)
App. SER (2016-2017)
App. LC (2017)
App. UAI (2017-2018)
Prédécesseur David Vergé
Successeur Sylvain Brial (indirectement)
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Mu'a (Wallis, France)
Nationalité Française
Parti politique Indépendant
Profession Enseignant

Napole Polutele, né le à Mu'a (Wallis), est un homme politique français. Il est député français pour Wallis-et-Futuna de 2013 à 2018 et membre de l’Assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna de 2017 à 2022.

Biographie[modifier | modifier le code]

Napole Polutele naît le à Mu'a (Wallis). Après des études à Toulouse et à Bordeaux, il exerce la profession de professeur d'histoire-géographie, pendant un an à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), puis à Wallis-et-Futuna[1].

De 2009 à 2012, il est membre du conseil territorial de Wallis-et-Futuna, qui participe à l'administration de l'archipel aux côtés de l'administrateur supérieur.

À la suite de l'annulation de l'élection législative de 2012 dans la circonscription de Wallis-et-Futuna sur décision du Conseil constitutionnel, Napole Polutele se présente au scrutin partiel avec le soutien de l'UMP[1]. Il l'emporte au second tour, le , avec 37,5 % des voix, dans le cadre d'une triangulaire l'opposant aux candidats de gauche Mikaele Kulimoetoke (32,3 %) et Lauriane Vergé (30,2 %)[2].

À l'Assemblée nationale, pendant la XIVe législature, il siège d'abord parmi les députés non inscrits, puis rejoint, deux mois après son élection, le groupe socialiste en tant qu'apparenté. Après cette décision, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, dénonce « le scandale du débauchage par le PS d'un député dont la candidature, comme non-inscrit, avait été soutenue et financée par l'UMP » et s'interroge sur les raisons de ce ralliement[3].

Lors des élections territoriales de 2017, Napole Polutele est élu membre de l'Assemblée territoriale. Il est membre du groupe centriste « Ensemble pour un avenir meilleur » et devient président de la commission de l'Enseignement de l'assemblée.

Il parraine Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle 2017[4]. Classé divers gauche et soutenu par La République en marche lors de l'élection législative de 2017, il est réélu député au premier tour, avec 50,2 % des voix[5]. Pour la XVe législature, il s'apparente au groupe LC, qui devient par la suite le groupe UAI[6]. En , il relaie à l'Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepôts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises[7],[8].

Le , statuant sur un recours déposé par Sylvain Brial, le Conseil constitutionnel annule son élection en raison de défauts d'émargement lors du vote[9]. Lors de l'élection partielle organisée le , il est classé divers droite et soutenu par l'UDI[10]. Il obtient 48,4 % des voix dans un duel l'opposant au premier tour à Sylvain Brial (LR), qui lui succède ainsi à l'Assemblée nationale[11]. Le Conseil constitutionnel rejette par la suite un recours formé par Napole Polutele contre cette élection[12],[13].

En 2020, il est nommé secrétaire général au vice-rectorat de Wallis et Futuna, devenant le premier Wallisien à exercer cette fonction[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b AFP, « Victoire de la droite à la législative partielle de Wallis et Futuna », sur Tahiti Infos, (consulté le )
  2. « Napole Polutele élu député », sur LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie, (consulté le )
  3. Le Figaro.fr avec AFP, « Débauchage d'un député: Jacob dénonce », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Tous les parrainages validés - Conseil constitutionnel présidentielle 2017 », sur presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )
  5. « [LÉGISLATIVES] Napole Polutele réélu au premier tour à Wallis-et-Futuna », sur LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie, (consulté le )
  6. « M. Napole Polutele », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  7. « Quand le Medef livre des amendements clé en main aux députés LR et Modem », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Ces amendements "made in" Medef présentés par les députés », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Wallis et Futuna : le Conseil constitutionnel annule l'élection du député Napole Polutele », sur Outre-Mer la 1ère, (consulté le )
  10. « Législatives partielles : le sortant battu à Wallis et Futuna selon des résultats provisoires » Accès libre, sur nouvelobs.com, L'Obs, (consulté le ).
  11. « Législative partielle à Wallis et Futuna: Sylvain Brial arrive en tête - nouvelle calédonie la 1ère », nouvelle calédonie la 1ère,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Législative partielle 2018 à Wallis et Futuna : le recours de Napole Polutele rejeté - Wallis-et-Futuna la 1è », sur francetvinfo.fr, Wallis-et-Futuna 1ère, (consulté le ).
  13. « Décision n° 2018-5662 AN du 21 septembre 2018 », sur Conseil constitutionnel (consulté le ).
  14. « Napole Polutele, premier wallisien nommé secrétaire général au vice rectorat de Wallis et Futuna », sur Wallis-et-Futuna la 1ère (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]