Nadine Masshardt

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Nadine Masshardt
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
Législature 49e à 52e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CIP
CEATE (depuis fin 2019)
Prédécesseur Ursula Wyss
Députée au Grand Conseil du canton de Berne
Législature 2006-2010, 2010-2014
Biographie
Date de naissance (39 ans)
Nationalité suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Historienne

Nadine Masshardt, née le à Affoltern am Albis (originaire de Berne et Mühlethurnen), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.

Elle siège au Conseil national depuis mars 2013.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nadine Masshardt naît le à Affoltern am Albis, dans le canton de Zurich. Elle est originaire de Berne et de Mühlethurnen (canton de Berne)[1]. Elle a deux frères[2].

Elle grandit à Langenthal, dans le canton de Berne[2].

Elle étudie l'histoire et la philosophie à l'Université de Fribourg[3].

De 2010 à 2012, elle travaille comme assistante de programme et collaboratrice scientifique au Département fédéral des finances.

Depuis 2012[réf. nécessaire], elle travaille pour une agence de communication[2].

Elle est en couple avec un journaliste[4] et mère de trois enfants[5]. Ils habitent à Berne, dans le quartier de la Länggasse[6].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle rejoint le Parti socialiste après avoir obtenu sa maturité. En 2006, elle fonde une section des Jeunes socialistes à Langenthal en réaction à la forte présence du Parti des Suisses nationalistes dans la région[2].

Elle est élue au Grand Conseil du canton de Berne en 2006[2]. De 2005 à 2010[1], elle représente le PS au Conseil de ville (législatif) de Langenthal. Son mentor à cette époque est Evi Allemann[7].

Elle se présente en 2007 aux élections au Conseil national, arrivant première des candidats non élus de sa circonscription[8]. À partir de la session de printemps 2013, elle remplace Ursula Wyss, démissionnaire à la suite de son élection à l'exécutif de la ville de Berne, au Conseil national. Elle est alors la plus jeune parlementaire fédérale[7]. Elle est réélue en 2015[9], 2019 et 2023[10]. C'est elle qui dirige la campagne de son parti lors de ces dernières élections[11]. Elle siège à la Commission des institutions politiques (CIP) et, depuis fin 2019, à la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE)[1].

Elle est évoquée pour succéder à Christian Levrat à la présidence du Parti socialiste suisse[11].

Profil politique[modifier | modifier le code]

Ses thèmes de prédilection sont l'environnement, la conciliation entre vie privée et vie professionnelle et la transparence en matière de financement des partis[12]. Elle défend le droit de vote à 16 ans[3],[8] et l'extension des zones à 30 km/h[13].

Elle se dit socialiste pragmatique[2] et a une réputation de modérée[11]. Elle est parfaitement sur la ligne de son parti[12].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Elle est coprésidente de l'Initiative sur la transparence. Elle était coprésidente du WWF du canton de Berne de 2007 à 2021[14].

Depuis 2001, elle est aussi membre de conseil de la fondation de prévoyance GEPABU et présidente du fondation suisse de l’énergie (SES)[14].

Au printemps 2022, elle succède à Prisca Birrer-Heimo à la tête de la Stiftung für Konsumentenschutz (de) (l'équivalent alémanique de la FRC)[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Nadine Masshardt » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c « Biographie de Nadine Masshardt », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e et f A. Bt, « «Pas à pas plutôt qu’en faisant la révolution» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Cinq visages de la relève politique », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. « Sous la Coupole, une nouvelle version de la gauche bernoise », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. (de) Michelle Schwarzenbach, « Polit-Mami Masshardt möchte von zu Hause abstimmen können », sur Schweizer Illustrierte, (consulté le )
  6. (de) Eva Matter, « Menschen im Quartier : SP-Nationalrätin Nadine Masshardt », Länggassblatt, (consulté le ), p. 6 à 8
  7. a et b (de) J. Büchi, «Populismus ist nicht mein Ding», sur 20 Minuten, (consulté le )
  8. a et b Valérie de Graffenried, « Le droit de vote dès 16 ans », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. « Élection du Conseil national 2015 », sur www.admin.ch (consulté le )
  10. (de) « Nationalrat Kanton Bern - SVP und SP legen zu, FDP und Grüne verlieren », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  11. a b et c (de) Markus Brotschi, « Neue Chefin der Stiftung für Konsumentenschutz – Nadine Masshardt macht still und leise Karriere », sur Tages-Anzeiger, (consulté le )
  12. a et b (de) Fabian Christl, « Porträt – Die Unterschätzte » Accès payant, sur Berner Zeitung, (consulté le )
  13. (de) J. Büchi, « Bundesrat ist gegen mehr Tempo-30-Zonen », sur 20 Minuten, (consulté le )
  14. a et b « Nadine Masshardt, Engagement », sur www.nadinemasshardt.ch (consulté le )
  15. (de) sda/nlu, « Masshardt folgt auf Birrer-Heimo – SP-Nationalrätin wird oberste Konsumentenschützerin », sur Tages-Anzeiger, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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