Melvin Charney

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Melvin Charney
Jardin de sculptures,
Centre canadien d'architecture
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université McGill
Université Yale
Yale School of Architecture (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Conjoint
Ann Charney (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Genre artistique
Distinctions
Place Émilie-Gamelin

Melvin Charney est un sculpteur, professeur, théoricien et architecte québécois né à Montréal le , et mort le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils aîné de Hyman et Fanny Charney est a d'abord grandi dans le quartier juif historique, avant de déménager dans un duplex en bordure d'Outremont. La famille est ouvrière mais imprégnée d'art et de musique[2].

Charney étudie à l'École d'art du Musée des beaux-arts de Montréal puis à l'école d'architecture de l'Université McGill de 1952 à 1958 (B.A. en architecture) avant de faire sa maîtrise en architecture de l'Université Yale en 1959. Après un séjour à Paris et à New York, il retourne à Montréal en 1964, où il s'établit comme architecte. Il est alors engagé comme professeur au département d'architecture de l'Université de Montréal, où il supervise le programme d'études supérieures pendant plusieurs années[3].

Charney a présenté un concept pour le pavillon canadien à l'Expo 70 qui intégrerait des grues de construction et des échafaudages, marquant un passage de la conception des bâtiments à l'art public. Sa représentation de bâtiments historiques démolis pour faire place à l'Expo 67 et aux Jeux olympiques de Montréal dans l'exposition de courte durée Corridart serait l'une des principales raisons pour lesquelles le maire Jean Drapeau a ordonné la démolition de l'exposition[4].

Il a réalisé, entre autres, le jardin de sculptures du Centre canadien d'architecture[5] et celles de la place Émilie-Gamelin.

Honneurs[modifier | modifier le code]

Musées et collections publiques[modifier | modifier le code]

  • Agnes Etherington Art Centre
  • Art Gallery of Nova Scotia
  • Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia
  • Musée d'art contemporain de Montréal
  • Musée d'art de Joliette
  • Musée des beaux-arts de l'Ontario
  • Musée des beaux-arts de Montréal
  • Musée des beaux-arts du Canada
  • Musée national des beaux-arts du Québec[6]
  • Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Stéphane Baillargeon, « Melvin Charney (1935-2012) – Mort d’un spectateur engagé de la ville », sur ledevoir.com,
  2. (en-CA) Lisa Fitterman, « Architect Melvin Charney ‘made evident what is evident’ », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. L'Encyclopédie canadienne : Melvin Charney
  4. (en-CA) Peggy Curran, « A towering figure », sur Montreal Gazette, (consulté le )
  5. « Art public Montréal | Colonnes allégoriques du jardin du CCA », sur artpublicmontreal.ca (consulté le )
  6. « Melvin Charney | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]