Maurice Choury

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Maurice Choury
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Journaliste, historien du mouvement ouvrierVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Parentèle
Danielle Casanova (belle-sœur)
Renée Perini (belle-sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique
Membre de

Maurice Choury, né le à Nanterre et mort à Ivry-sur-Seine le , est un résistant, journaliste et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Nanterre dans une famille ouvrière, Maurice Choury milite aux Jeunesses communistes, dont il devient un dirigeant en 1934, et au Parti communiste français. Il collabore à l'Avant-garde et à L'Humanité à partir de 1936[1].

Il est mobilisé en 1939 comme infirmier, fait prisonnier et rapatrié en tant que membre du corps sanitaire[2].

Il participe aux actions de Résistance à Paris, puis dans les Bouches-du-Rhône avant de partir en 1942 en Corse dont est originaire son épouse Emma Perini, sœur de Danielle Casanova[3], qui le seconde dans toutes ses activités politiques jusqu'à sa mort[4]. Dans l'île, il devient un des dirigeants du Front national et du Comité de libération d'Ajaccio, à majorité communiste. Jouant un rôle de premier plan lors de la libération de l'île, c'est lui qui lance l'ordre d'insurrection le . Membre du conseil de préfecture[1], il rédige les premiers arrêtés qui proclament le rattachement de la Corse à la France libre, signés par le préfet encore en place[2].

En , il s'engage dans l'armée et est cantonné à Sartène. En 1946, Maurice Choury devient chef de cabinet de Laurent Casanova, ministre des Anciens combattants et Victimes de guerre, et veuf de sa belle-sœur Danielle Casanova[2].

Après-guerre, il retrouve son métier de journaliste, notamment à L'Humanité, et crée L'Humanité Dimanche[3].

En 1956, il s'éloigne du journalisme, ouvre une galerie d'art et rédige des ouvrages historiques.

Il meurt le d'une crise cardiaque au cours d’une conférence qu'il donnait à la maison des jeunes d'Ivry-sur-Seine sur la Commune de Paris[3].

Hommage[modifier | modifier le code]

Le , la municipalité d’Ajaccio a donné le nom de Maurice Choury à une rue de la ville[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Tous bandits d’honneur ! : résistance et libération de la Corse, juin 1940-octobre 1943, préface d'Arthur Giovoni - Éditions sociales, 1956 – Alain Piazzola, 2011
  • Les Origines de la Commune, Paris livré, Éditions sociales, 1960
  • Commune au quartier Latin, Amis du livre progressiste, 1961
  • Eugène Pottier, auteur de l’Internationale : sa vie, son œuvre, Amis de la Commune, 1966
  • La Commune au cœur de Paris : d'après les documents inédits de la Préfecture de police, les Archives nationales, les Archives historiques de l'armée et les sources imprimées, Éditions sociales, 1967
  • Les Grognards et Napoléon, Librairie académique Perrin, 1968
  • 1871, les damnés de la terre. Citations recueillies et présentées par Maurice Choury, Tchou, 1969
  • Bonjour, monsieur Courbet !, Éditions sociales, 1969
  • Les Poètes de la Commune, présentés par Maurice Choury, préface de Jean-Pierre Chabrol, Éditions Seghers, 1970
  • Les Cheminots dans la bataille du rail, Librairie académique Perrin, 1970
  • Le Paris communard, Librairie académique Perrin, 1970

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Antoine Olivesi, Gérard Leidet, « CHOURY Maurice. Pseudonyme : LECHAUD ou LECHAUX », sur Le Maitron.
  2. a b c et d Hélène Chaubin, « Maurice CHOURY », sur resistance-corse.asso.fr (consulté le ).
  3. a b et c Isaline Amalric Choury, « Maurice Choury : biographie », sur tousbanditsdhonneur.fr (consulté le ).
  4. Claude Pennetier, « CHOURY Emma [née PÉRINI Emma] », sur Le Maitron, 25 octobre 2008, dernière modification le 2 janvier 2022 (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]