Marie-Louise Vignon

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Marie-Louise Vignon
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Période d'activité
Des années 1910 aux années 1930
Autres informations
Distinctions

Marie-Louise Vignon, née à Paris 6e le et morte à Paris 15e le [1], est une poétesse française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie-Louise Vignon naît à Paris le [2]. Ses parents son originaire des Vosges et de l'Oise[3].

Très jeune, elle est fortement influencée par Sully Prudhomme et François Coppée[4].

Elle est auteur de plusieurs ouvrages[2],[3], et collabore à plusieurs revues dont La Revue Française, L’Âme Latine, La Renaissance, Penseur, Annales Politiques et Littéraires, La Revue des Poètes, La Minerve Française[3], ainsi qu'à la Revue Franco-Nipponne[N 1],[5],[6],[7].

Son recueil Chants de jeunesse, publié chez Jouve et Cie, éditeurs, en 1911 est récompensé, la même année, du prix de littérature spiritualiste, dont le comité est présidé, à l'époque, par Charles de Pomairols[3].

En 1925, elle remporte le prix Jules-Davaine pour Le cœur ardent et grave, puis le prix Artigue, en 1933, pour Ciels clairs de France, et, enfin, le prix Le-Fèvre-Deumier, en 1938, pour Poèmes de la fidélité[8].

D'après son ami Maurice-Pierre Boyé, Marie-Louise Vignon résida rue du Ranelagh où elle recevait Cécile Perrin, Amélie Murat, Isabelle Sandy, André Foulon de Vaulx, Henri Allorge, ainsi qu'Abel Léger, voisin de Marie-Louise. Puis, par la suite, elle résidera rue La Fontaine (renommée par la suite rue Jean-de-La-Fontaine)[9].

Elle décède le [2].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Chants de jeunesse, Jouve et Cie, éditeurs, 1911.
  • La Douleur solitaire, poèmes, 1911-1919, Jouve et Cie, éditeurs, 1920.
  • Ciels clairs de France, Jouve et Cie, éditeurs, 1922.
  • Le cœur ardent et grave, R. Chiberre, 1924.
  • Élégies secrètes (1924-1927), A. Lemerre, 1928.
  • Ciels clairs de France, 2e série, 1922-1932, A. Messein, 1932.
  • Poèmes de la fidélité (1928-1936), Éditions Corymbe, 1937.
  • Berceuses de l'infini, préface de Maurice-Pierre Boyé, Jouve et Cie, éditeurs, 1951 (publication posthume)[2].

Contributions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Basée à Paris, et dirigée par Akimassa Nakanishi, elle a pour rédacteur en chef Kuni Matsuo et Tsugouharu Foujita comme directeur artistique. Active de à , son objectif est de faire connaitre les arts japonais à un public français.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 15e, n° 512, vue 24/31.
  2. a b c et d « Marie-Louise Vignon (1888-1949) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  3. a b c et d Walch 1924.
  4. Lucien Viborel, Les fleurs du bien : Anthologie de poésie catholique des XIXe et XXe siècles, Fernand Lanore, (ISBN 978-2-85157-270-7, lire en ligne).
  5. a et b « Comœdia  », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
  6. a et b « Mercure de France, 1 avril 1926 », sur www.retronews.fr (consulté le ).
  7. a et b « Comœdia, 20 avril 1927 », sur www.retronews.fr (consulté le ).
  8. « Marie-Louise Vignon », sur www.academie-francaise.fr (consulté le ).
  9. Boyé 1974.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie-Louise Vignon (1888-…), dans, Gérard Walch, Poètes nouveaux, Éditions Delagrave, 1924.
  • Maurice-Pierre Boyé, Portraits et rencontres de la vie littéraire : Tous ceux que j'aimais sont partis, A.G. Nizet, 1974.

Liens externes[modifier | modifier le code]