Les Têtes de l'emploi

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Les Têtes de l'emploi
Description de l'image Les Têtes de l'emploi.png.
Réalisation Alexandre Charlot
Franck Magnier
Acteurs principaux
Sociétés de production Récifilms
JS Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Têtes de l'emploi est une comédie française réalisée par Alexandre Charlot et Franck Magnier, sortie en 2016.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Stéphane, Cathy et Thierry sont des salariés de l'Agence pour l'emploi de Sablé. Stéphane est un spécialiste de la radiation des demandeurs d'emplois, Cathy est une standardiste systématiquement insultée et Thierry est un conseiller d'orientation enthousiaste qui croit en la mission du service public de l'emploi.

Un jour, ils apprennent la fermeture de leur agence et leur licenciement futur. Il n'y a effectivement plus assez de demandeurs d'emploi dans leur secteur à la suite d'une application stricte et systématique des consignes de travail. Stéphane, Cathy et Thierry entreprennent alors de sauver leur emploi, quitte à créer du chômage.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse du projet[modifier | modifier le code]

En 2012, un film regroupant les principaux humoristes de l'émission On n'demande qu'à en rire, avec Laurent Ruquier sur France 2, est annoncé. Philippe Lefebvre, réalisateur et mari de la productrice de l'émission Catherine Barma, est responsable du projet. Le scénario est confié à Jérémy Ferrari, aidé par Charles Hudon, le directeur artistique de l'émission[2],[3]. Le projet se précise ensuite, il s'agit d'une « comédie cruelle et sociale sur le chômage »[4].

Après écriture, Julien Seul (société JS Productions), Mathias Rubin (société Récifilms) et Éric Juhérian (id.) acquièrent les droits du scénario pour produire le film. Ils proposent le projet du film aux réalisateurs Alexandre Charlot et Franck Magnier. Ceux-ci ont apporté une rythmique de cinéma à cette histoire (qui était à l'origine écrite comme une succession de sketches) et développé les personnages en leur donnant de l'épaisseur et de l'humanité. Des contacts sont pris avec Franck Dubosc sous réserve d'apporter des modifications au scénario[5].

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

Une partie du tournage s'est déroulé à Saint-Maur-des-Fossés[6], et au Plessis-Robinson , ainsi qu à Jouy-en-Josas dans la résidence du Parc de Diane, pourtant dans le film l'histoire se déroule dans le département de la Sarthe[7].

Autour du film[modifier | modifier le code]

Volet judiciaire[modifier | modifier le code]

En , alors que le scénario est remanié, Jérémy Ferrari, qui n'est par ailleurs pas cité au générique, exprime son « profond désaccord sur la réécriture du texte » qui s'éloigne « trop de son projet initial ». Une procédure judiciaire est alors engagée ; l'humoriste réclame 400 000 euros au titre du préjudice matériel et 200 000 euros au titre du préjudice moral[5],[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Têtes de l/'emploi (2016) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  2. On n'demande qu'à en rire : bientôt le film ? sur www.labandearuquier.com, le 28 avril 2012
  3. On n'demande qu'à en rire : encore un prime et un film pour les pensionnaires ! sur premiere.fr, le 30 avril 2012
  4. Nathalie Chuc, Jérémy Ferrari : « Si Laurent Ruquier veut faire appel à moi pour Les Grosses Têtes, ce sera avec joie » sur tvmag.lefigaro.fr, le 27 juillet 2014
  5. a et b Simon Tenenbaum, Jérémy Ferrari et Franck Dubosc s'affrontent en justice sur le site de BFM Business, le 6 janvier 2017
  6. « Saint-Maur : Dubosc, Demaison et Zylberstein ont tourné dans sa boucherie », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Cinéma. La comédie « Les Têtes de l'emploi » se passe en Sarthe », Le Maine Libre,‎ (lire en ligne)
  8. Florian Guadalupe, « "Les Têtes de l'emploi" : Jérémy Ferrari poursuit Franck Dubosc en justice » sur PureMédias, le 6 janvier 2017

Liens externes[modifier | modifier le code]