Le Jasmin d'argent

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 3 avril 2021 à 10:43 et modifiée en dernier par Dakkar77 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Le Jasmin d'argent est une association littéraire créée en 1920 par Jacques Amblard (1884-1954), avocat au barreau d’Agen. Ce dernier avait la volonté de découvrir de jeunes talents et de leur ouvrir les portes du monde littéraire.

Le concours du Jasmin d'argent fête ses cent ans

En 1920, le premier concours, dont le sujet est laissé au choix des candidats s’adressait : « à tous les poètes français ou patois habitant ou originaires des départements du Lot et Garonne, du Lot, du Gers, des Landes, de la Gironde, de la Dordogne et du Tarn et Garonne. » (Journal Lacroix, 1920)

Cinq présidents se sont succédé pour faire de ce concours un évènement littéraire très prisé :

  • Jacques Amblard, fondateur du Jasmin d’argent, en fut le président de 1920 à 1954 ;
  • Jacques Raphaël-Leygues, président de 1955 à 1966 ;
  • Jacques Bordeneuve, président de 1967 à 1982 ;
  • Jacques Augarde, président de 1983 à 2006 ;
  • Guy Delbès, président de 2007 à 2019.

En 2020, l’association est présidée par Caroline Calippe Lebaille et le concours n’a pas de frontières. Ancré au niveau local mais aussi national, il offre la possibilité de s’inspirer du thème du printemps des poètes « le courage ». Il  conserve sa vitalité puisqu’en . Le jury, composé de cinq personnes, a eu à choisir parmi 94 poèmes de langue française et 86 poèmes en langue occitane, soit 180 poèmes.

Le concours 2021

Le concours 2021, ouvert de janvier à juillet offre aux lauréats la possibilité de s’inspirer du nouveau thème du printemps des poètes « le désir ».

Modalités d’inscription

Les prix sont attribués dans trois catégories :

  • poésie française ;
  • poésie francophone ;
  • poésie occitane.

Une remise solennelle des prix, Le Gala du Jasmin d’argent, aura lieu  le (lieu précisé ultérieurement).

Chaque candidat envoie au maximum six poèmes en prose ou en vers. L’ensemble ne doit pas dépasser cent lignes. Toutes les œuvres adressées le seront en caractères d’imprimerie police 16.

Pour la poésie occitane, les textes seront accompagnés de leur traduction et de la mention de la langue employée.

Les œuvres envoyées en cinq exemplaires ne porteront ni signe, ni signature mais simplement une devise personnelle.

L’auteur joindra à l’envoi des œuvres une enveloppe cachetée dans laquelle il aura glissé une feuille mentionnant son nom, son adresse postale, les titres de ses poèmes et sa devise (non manuscrite). La devise sera aussi écrite sur l’enveloppe.

Une catégorie spéciale « jeunes » a été ouverte aux moins de 18 ans :

  • les jeunes, dans le cadre d’un établissement scolaire, concourent sous la direction de leur professeur de lettres et avec l’accord de leur chef d’établissement ;
  • les jeunes n’étant plus scolarisés, concourent avec l’accord parental.

Sur l’enveloppe cachetée, en plus de la devise, sera marquée la mention « Jeunes ».

Les poésies (françaises, occitanes : œuvres et enveloppe) sont à adresser à : Jasmin d’argent, 38, rue Ducourneau, 47000 Agen. La participation est gratuite.

Le fondateur et les présidents de jury

L'association est créée par Jacques Amblard, avocat à la Cour d'Agen. La présidence de la section française est attribuée à Marcel Prévost, académicien, et celle de la section occitane à Fernand de Lacaze. À la mort de ce dernier en 1924, lui succède Joseph de Pesquidoux.

La grande époque

Marcel Prévost, résidant à proximité d'Agen, à Vianne, s'est évertué à placer chaque séance du Jasmin sous la haute présidence d'une personnalité littéraire tels Anna de Noailles[1], Joseph Bédier, Eugène Brieux, Georges Lecomte, Maurice Donnay, Pierre Benoit, Pierre de Nolhac, Roland Dorgelès, Georges Goyau, Louis Barthou, André Maurois ou Francis de Croisset

Les poésies étaient lues par des jeunes filles du Conservatoire de Paris. Plusieurs sont devenues célèbres par la suite. On peut citer Marie Bell, Madeleine Renaud, Lise Delamare, Jeanne Sully, Germaine Laugier ou Tania Fédor.

Les poésies gasconnes étaient lues par Juliette Dissel[2], actrice, mèstre d’òbra du Felibrige, membre de l’Escòla Occitana, fondatrice du théâtre d’Oc[3],[4].

Découverte d'un jeune talent

En 1924, la jeune Sabine Sicaud est primée. Elle a écrit Poèmes d'enfant préfacé par Anna de Noailles en 1926.

Références

  1. Le Jasmin d'argent A. Sauriac, 1930
  2. Marcel Prévost et ses Contemporains, t. 2, Les Editions de France, 1943
  3. https://vidas.occitanica.eu/items/show/2076?lang=fr
  4. « Le Jasmin d'argent, concours centenaire de poésie / Maisons d'Écrivain en Nouvelle-Aquitaine », sur meplna.fr, (consulté le ).

Liens externes

Sabine Sicaud