Le Chinago

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Chinago
Publication
Auteur Jack London
Titre d'origine
The Chinago
Langue Anglais américain
Parution New York (États-Unis)
The Macmillan Co
1911
Recueil
Traduction française
Traduction Louis Postif
Parution
française
1930
Intrigue
Lieux fictifs Tahiti
Nouvelle précédente/suivante

Le Chinago (titre original : The Chinago) est une nouvelle américaine de Jack London publiée aux États-Unis en 1909.

Historique[modifier | modifier le code]

D' à , Jack London est en croisière sur le Snark dans les Îles Marquises et à Tahiti. Ce voyage lui inspirera quelques nouvelles.
La nouvelle est publiée initialement dans le Harper's Magazine en , avant d'être reprise dans le recueil When God Laughs and Other Stories en .

Résumé[modifier | modifier le code]

À Tahiti, sur une plantation de coton, un coolie, un chinago, « du nom que leur donnaient les indigènes à la peau brune »[1], en a tué un autre. Protégé par le silence des autres coolies, Ah San, le meurtrier s'est enfui et cinq innocents ont été arrêtés et condamnés, Ah Chow aurait la tête coupée et Ah Cho partait pour vingt ans d'emprisonnement en Nouvelle-Calédonie. « En Chine, comme le savait très bien Ah Cho, le magistrat ordonnerait qu'on les mît tous à la torture et il découvrirait la vérité...mais les Français ne pratiquaient pas la torture. Quels imbéciles ! »[1]
Le gendarme Cruchot est chargé de conduire le condamné à mort à la plantation pour l'exécution. Le geôlier lui livre Ah Cho au lieu de Ah Chow. Qui peut faire la différence entre deux chinagos ? ...

Éditions[modifier | modifier le code]

Éditions en anglais[modifier | modifier le code]

  • The Chinago, dans le Harper's Magazine, .
  • The Chinago, dans le recueil When God Laughs and Other Stories, un volume chez The Macmillan Co, New York, .

Traductions en français[modifier | modifier le code]

  • Le Chinago, traduit par Louis Postif, in Monde, revue, Paris, .
  • Le Chinetoque,traduit par Louis Postif, revu et complété par Frédéric Klein, in Quand Dieu ricane, recueil, Phébus, 2005.
  • Le Tinito,traduit par Anne Rocca, in Contes des mers du Sud/Tales of the South Seas, recueil bilingue, Pocket, 2006.
  • Le Chinago, traduit par Clara Mallier, Gallimard, 2016[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jack London
  2. Jack London, Romans, récits et nouvelles, tome II, édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2016 (ISBN 978207014648-2)