La Nef des fous (film, 1965)

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La Nef des fous

Titre original Ship of Fools
Réalisation Stanley Kramer
Scénario Abby Mann
d’après le roman de Katherine Anne Porter
Acteurs principaux
Sociétés de production Stanley Kramer Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 149 min
Sortie 1965

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Nef des fous (Ship of Fools) est un film américain réalisé par Stanley Kramer et sorti en 1965.

Synopsis

Drames sociaux et sentimentaux se multiplient sur un paquebot qui part du port de Veracruz au Mexique, vers l'Allemagne en 1933...

Fiche technique

Distribution

Distinctions

Autour du film

  • Simone Signoret[1] : « Stanley Kramer avait fait installer sur le plateau du film un très beau fauteuil au nom de Spencer Tracy, et tous les matins vers neuf heures, le plus bel Irlandais à cheveux blancs de tout le cinéma américain venait prendre sa place de soi-disant superviseur et nous faisait mourir de rire… […] Pour Lee Marvin, Ships of Fools fut la fin des seconds rôles, ça faisait vingt ans qu’il attendait. Pour George Segal, son premier film… […] À Hollywood, en 1964, il y avait des dîners que donnait Vivien Leigh dans cette grande maison qu’elle avait louée depuis Londres. Elle les voulait fastueux, ils l’étaient. […] Elle était aussi belle que du temps de Scarlett O'Hara, elle avait de cette ville des souvenirs fabuleux, elle s’y accrochait. En fin de soirée, la sono jouait le thème de Autant en emporte le vent, ça la rendait triste, mais elle le faisait exprès. D’une heure à l’autre, elle était pétillante ou désespérée. Elle était très malade. Ship of Fools fut son dernier film et elle y est prodigieuse. […]
    À Hollywood en 1965, Stanley Kramer nous avait fait revenir, Oskar Werner et moi, pour la sortie du film. […] Les critiques étaient superbes, et, une fois de plus, il y avait de la nomination dans l’air (quelques mois après, Oskar, Vivien et moi fûmes effectivement « nominés », mais ce coup-là on rata la statuette : ça ne faisait rien, on avait gagné Kramer). »

Notes et références

  1. Extrait de ses mémoires, Simone Signoret, La nostalgie n'est plus ce qu'elle était, Paris, Éditions du Seuil, (ISBN 2-020-04520-6)

Lien externe