La Lutte des classes (film)

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La Lutte des classes

Réalisation Michel Leclerc
Scénario Michel Leclerc
Baya Kasmi
Acteurs principaux
Sociétés de production Karé Productions
France 2 Cinéma
UGC
Orange Studio
Pays de production Drapeau de la France France
Genre comédie dramatique
Sortie 2019

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Lutte des classes est une comédie dramatique française réalisée par Michel Leclerc sorti en 2019.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans la ville de Bagnolet, Sofia, avocate, est en couple avec Paul, batteur du groupe de punk rock Amadeus 77. Leurs caractères s'opposent également, car elle est plutôt du genre rangé, tandis que son compagnon a toujours gardé ses convictions anarchistes. Leur fils Corentin, surnommé Coco, fréquente l'école publique la plus proche de chez eux. Il voit ses copains de classe quitter l’école primaire publique pour l'établissement privé attenant, au nom d’une éducation supposée meilleure. Les parents se trouvent tiraillés face au dilemme entre le respect de la carte scolaire au nom de leurs idéaux de mixité sociale et l'envie du recours à une école privée[1].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Clin d'œil[modifier | modifier le code]

Les parents de Paul (Michèle Moretti et Jacques Boudet) qui apparaissent dans le film sont interprétés par les mêmes acteurs jouant dans Le Nom des gens, un film précédent de Michel Leclerc.

Critiques[modifier | modifier le code]

La Lutte des classes
Score cumulé
SiteNote
AlloCiné 3.6 étoiles sur 5
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Télérama 4.0 étoiles sur 5
Première 3.0 étoiles sur 5

Le film reçoit d'assez bons retours, avec une note moyenne de 3,6/5 sur AlloCiné.

Télérama est conquis « un scénario à l’humour malin »[2]. Première écrit : « il se dégage du film quelque chose de sympathique, une noirceur aussi, qui finit par toucher »[3]. Pour Murille Joudet dans Le Monde, les thématiques abordées dans le film sont importantes, mais leur traitement n'est pas assez subtil et maintient les poncifs[4].

Box-office[modifier | modifier le code]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 445 798 entrées[5] 10

Monde Total mondial 3 458 157 $ - -

Controverse[modifier | modifier le code]

En , Gogol Premier, chanteur du groupe d'alterno-punk La Horde, attaque les producteurs du film au motif d'une utilisation abusive d'images de concerts dans le film, ainsi que pour plagiat d'un titre-phare de La Horde, J'encule[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Christophe Lehousse, « Michel Leclerc-Baya Kasmi : Un max de mix », sur seinesaintdenis.fr, (consulté le )
  2. « La Lutte des classes de Michel Leclerc - (2019) - Film - Comédie » (consulté le )
  3. « La Lutte des classes », sur Premiere.fr (consulté le )
  4. Murielle Joudet, « « La Lutte des classes » : un tableau de clichés », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  5. « La Lutte des classes », sur JPbox-office.com
  6. Céline Carez, « Le chanteur punk Gogol Premier attaque le film La lutte des classes », sur Le Parisien, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nathalie Chifflet, « Les petits et grands bobos de l'école », Le Républicain lorrain, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p.21, (ISSN 0397-0639)
  • Propos recueillis par Nathalie Chifflet, « Michel Leclerc, réalisateur : Si on ne fait pas gaffe, l'école s'écroule », Ibidem
  • Olivier De Bruyn, « La Lutte des classes », Positif, no 698, Paris, Institut Lumière/Actes Sud , , p. 53, (ISSN 0048-4911)

Liens externes[modifier | modifier le code]