La Castagne (film, 1977)

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La Castagne

Titre québécois Lancer frappé
Titre original Slap Shot
Réalisation George Roy Hill
Scénario Nancy Dowd
Acteurs principaux
Sociétés de production Kings Road Entertainment
Pan Arts
Universal Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie
Durée 123 minutes
Sortie 1977

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Castagne ou Lancer frappé[1] au Québec (Slap Shot) est un film américain réalisé par George Roy Hill, sorti en 1977.

Deux suites ont été tournées : La Castagne 2 : Les Briseurs de glace (Slap Shot 2: Breaking The Ice) en 2002 et La Castagne 3 : Y a-t-il un joueur pour sauver la junior league ? (Slap Shot 3: The Junior League) en 2008, sorties toutes deux directement en vidéo.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film raconte les déboires d'une équipe de hockey médiocre des ligues mineures, les Chiefs de Charlestown, et de son joueur-entraîneur vieillissant, Reggie Dunlop (Paul Newman).

Risée du public, les Chiefs sont une équipe de troisième ordre qui stagne dans les bas-fonds du classement de la Ligue fédérale de hockey, ligue fictive inspirée par la North American Hockey League. Parallèlement, la principale usine de Charlestown fermera bientôt, emportant avec elle le club. Dunlop, jouant le tout pour le tout, fait d'abord croire au déménagement de l'équipe en Floride afin de stimuler ses joueurs. Malgré le désastre économique que représente cette fermeture, les ouvriers assurant jusque-là un maigre soutien financier, les dirigeants de l'équipe engagent trois nouveaux joueurs, les frères Hanson, qui sont de véritables terreurs sur glace. Leur venue incite Reggie à prôner un style de jeu violent et agressif[2], au grand plaisir des spectateurs.

Ned Braden, le meilleur pointeur de l’équipe, est contre la violence sur la patinoire et refuse de suivre ses coéquipiers qui acceptent de se battre pour défendre l’honneur de l’équipe. À la suite d'une discussion avec une riche veuve (propriétaire de l’équipe) qui persiste et signe son intérêt de dissoudre les Chiefs, Reggie fait convaincre son équipe de jouer proprement sans recours à la violence lors du match de championnat contre les Bulldogs de Syracuse. Ce dernier match sera remporté par l'équipe grâce à la disqualification de l'équipe rivale et Reggie par la suite nommé entraîneur d'une équipe de première division.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

 Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[3]

Production[modifier | modifier le code]

Accueil et informations[modifier | modifier le code]

Le film a réalisé 28 000 000 $ de recettes au box-office aux États-Unis. En France, il a réalisé 841 770 entrées[4].

Le film reçut un accueil mitigé de la part des critiques, révulsés d'une part par sa vulgarité, ses dialogues grossiers, mais séduits par sa vigueur et son humour décapant[réf. nécessaire]. Avec le temps, le film reçut le titre de film culte et profite de réévaluations élogieuses. Le magazine Maxim l'a nommé « le meilleur film de gars de tous les temps »[5].

Aidé par la popularité du hockey, le film est devenu culte au Québec, en raison de son doublage en joual et également de la présence de deux québécois, Yvan Ponton et Yvon Barrette, au sein de la distribution. De nombreuses répliques du film, considérées comme classiques, continuent d'être citées par les gens évoluant dans le milieu du hockey au Québec. Entertainment Weekly l'a classé 31e de sa liste des cinquante meilleurs films culte[6].

  • L'équipe des Chiefs de Charlestown est inspirée des Jets de Johnstown, dans laquelle le frère de la scénariste Nancy Dowd était joueur. Elle y a passé quelques semaines en observation, et plusieurs anciens joueurs ont participé au film en tant qu'acteurs. Le personnage de Reggie Dunlop est probablement inspiré de John Brophy, celui d'Oggie Ogilthorpe est vraisemblablement inspiré de Goldie Goldthorpe.
  • L'équipe des Bulldogs de Syracuse est très inspirée des Jaros de la Beauce. Les couleurs ainsi que le style de l'équipe. Le logo est du même type[7].
  • Un club de hockey de Laval a repris le nom des Chiefs et le logo de l'équipe. Un film a d'ailleurs été fait racontant l'histoire de cinq de ses membres[8].
  • Ce n'est pas la première fois que Paul Newman incarne un sportif à l'écran, il joua également un boxeur, ou encore un coureur automobile. Il se serait entrainé pendant sept semaines pour ce rôle de joueur de hockey, et semble très crédible en professionnel[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le lancer-frappé ou tir frappé (slapshot en anglais) est un terme utilisé en hockey sur glace.
  2. Inspiré par l'édition 1974 des Jets de Johnstown de la North American Hockey League, dont plusieurs joueurs ont participé au tournage.[réf. nécessaire]
  3. « Fiche de doublage », sur Doublage.qc.ca
  4. « La Castagne », sur jpbox-office.com (consulté le )
  5. The Best Guy Movies of All Time, Maxim magazine, March 1998
  6. The Top 50 Cult Films, Entertainment Weekly, .
  7. pucktavie.blogspot.fr dans « La vie est une puck » le 14 janvier 2009.
  8. « Les Chiefs (2004) » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  9. François Guérif, Paul Newman, H. Veyrier, 1987.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]