La Bérarde

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La Bérarde
Géographie
Pays
Région
Arrondissement français
Département français
Ancien canton français
Commune française
Localisation géographique
Vallée du Vénéon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Baigné par
Altitude
1 727 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Massif
Aire protégée
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Identifiants
TGN
Carte

La Bérarde est un hameau de la commune de Saint-Christophe-en-Oisans, dans le département français de l'Isère. Il est situé à 1 727 mètres d'altitude, dans la vallée du Vénéon et au cœur du massif des Écrins, dans les Alpes. C'est un centre réputé pour la pratique de l’alpinisme et de l'escalade.

Plusieurs refuges de montagne sont accessibles au départ de La Bérarde : le refuge du Châtelleret, le refuge du Promontoire, le refuge du Carrelet, le refuge Temple-Écrins, le refuge de la Pilatte, le refuge du Soreiller, ...

Ce site est également une entrée du parc national des Écrins, dont le « parc domanial forestier de la Bérarde » préfigura la création dès 1913.

Accès[modifier | modifier le code]

La Route de La Bérarde au début du XXe siècle. Vénosc et Bourg d'Arud à l'arrière-plan.
Secours en montagne héliporté avec appareil EC 145 de la sécurité civile de l'Isère et un équipage de la CRS Alpes à la Bérarde dans le massif des Écrins.

Situé à une trentaine de kilomètres du bourg de La Ville, l’accès à La Bérarde se fait par une petite route de montagne très pittoresque et relativement étroite.

Cette route est régulièrement coupée en hiver à partir du hameau de Champhorent en raison de la neige et des nombreux couloirs d’avalanche.

Activités[modifier | modifier le code]

Le hameau doit son nom à son activité pastorale : les bérards est le nom local des éleveurs de moutons[1]. Il propose de nombreuses activités de plein air, parmi lesquelles : la randonnée, l'escalade, l'alpinisme. Le Vénéon, rivière traversant le hameau, permet de s'essayer au rafting et autres sports nautiques

Alpinisme[modifier | modifier le code]

D'altitude élevée et entourée de sommets compris entre 3 000 m et 4 000 m, La Bérarde, point de départ de courses parmi les plus belles du massif des Écrins (la Meije, les Bans, etc.), est devenue avec Chamonix ou La Grave un des grands centres français pour la pratique de la haute-montagne et fut appelée, à la fin du XIXème siècle en particulier[2], la "Mecque de l'alpinisme", au même titre que Chamonix[3] ou Zermatt[4], même si la voisine Saint-Christophe-en-Oisans[5], ou encore Huaraz, dans la Cordillère Blanche du Pérou, ont aussi reçu cette appellation[6],[7].

Le site dans les œuvres d'art[modifier | modifier le code]

Microtoponymie[modifier | modifier le code]

  • Tête de la Maye : la Maye désigne une hauteur, une montagne (maïa désignait encore la meule de foin en patois valaisan au début du siècle précédent)[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accueil », sur www.mairie-st-christophe-en-oisans.fr (consulté le )
  2. "La Bérarde veut sortir de sa réserve" par François Carrel, dans Libération le 14 juillet 2004 [1]
  3. "Tourisme. Chamonix, la Mecque de l'alpinisme", dans L'Humanité le 20 août 2003 [2]
  4. "Immobilier : les stations de ski les plus résistantes au changement climatique", par Christian Fontaine le 09/02/2022 dans Le Revenu [3]
  5. "Saint-Christophe-en-Oisans : La Mecque de l’alpinisme a dit "non" à la fusion" par Emmanuelle DUFFÉAL, dans le Dauphiné Libéré le 21 mars 2016 [4]
  6. "Guide du Routard Pérou 2023/24", page 252, ouvrage collectif sous la direction de Philippe Gloaguen, paru chez l'éditeur. Hachette Tourisme [5]
  7. Huaraz versus Chamonix, ou « les Mecques de l’alpinisme », texte publié dans le livre Sacré mont Blanc, de Marc Lemonnier, Cécile Auréjac et Gilles Mazard, publié en 2020 aux Editions AO-André Odemard [6]
  8. Frédéric Montandon, « Étude de toponymie alpine. De l'origine indo-européenne des noms de montagnes », Le Globe. Revue genevoise de géographie, vol. 68, no 1,‎ , p. 16 (DOI 10.3406/globe.1929.2520, lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Allix André, « La route de La Bérarde », Revue de géographie alpine, 1922, Tome 10 N°3. p. 445-457.
  • Aimée Bigallet, « La vie d'hiver dans le Haut-Vénéon », dans Revue de géographie alpine, 1922, Tome 10 N°4. pp. 625-634.(sur persée.fr)
  • Dominique Villars, Précis d'un voyage à la Bérarde en Oisans, dans les grandes montagnes du Dauphiné. Paris : Typographie G. Chamerot, 1887, 27 p. Lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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