Jeremy Hammond

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Jeremy Hammond
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Jeremy Hammond, né le dans l'Illinois, est un activiste et un hacker américain. Il est connu pour avoir dérobé, en piratant leur système informatique, des millions de communications et des coordonnées bancaires de clients à l'entreprise américaine d'intelligence économique Stratfor.

Ces données ont ensuite été fournies par les Anonymous à WikiLeaks, qui les a rendues publiques. Ces données contenaient, entre autres, des informations internes relatives à la surveillance d'activistes écologistes en Inde autour de Bhopal (catastrophe chimique due à Union Carbide (UCC)), des mouvements d'Occupy Wall Street ou de PETA. Après leur mise en ligne, les coordonnées bancaires des clients des sociétés hackées ont été utilisées de manière illicite pour faire des dons, à hauteur de 700 000 dollars, à des organisations non gouvernementales.

Pour cette action, il a été condamné à 10 ans de prison le [1]. Le 18 novembre 2020, le compte Twitter de soutien Jeremy Hammond Support Committee annonce sa libération[2].

En , il est inscrit dans un fichier de personnes liées au terrorisme tenu par le FBI[3],[4].

Arrestation et historique militant[modifier | modifier le code]

Marijuana[modifier | modifier le code]

À deux occasions, en et , Hammond fut arrêté pour possession de marijuana [5],[6],[7].

Soutiens[modifier | modifier le code]

De nombreuses personnalités ont déclaré publiquement leur appui à Hammond. Parmi elles on retrouve l'activiste des Yes Men Andy Bichlbaum, le journaliste John Knefel[8], l'activiste du logiciel libre Richard Stallman[9], l'ex-journaliste du New York Times Chris Hedges[10],[11],[12], le président du Center for Constitutional Rights (en) Michael Ratner (en)[13], la journaliste Alexa O'Brien (en), l'ex-directeur exécutif du National Lawyers Guild Heidi Boghosian (en)[14], la députée de l'Althing Birgitta Jónsdóttir[15],[16], les ex-Weather Underground Bill Ayers et Bernardine Dohrn et le philosophe Peter Ludlow[17].

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Une source de Wikileaks condamnée à 10 ans de prison », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. Jeremy Hammond Support Committee, « Jeremy has been released from FCI Memphis. », sur twitter.com, .
  3. (en)FBI put Anonymous hacker Jeremy Hammond on a secret terrorist watchlist, article de The Daily Dot daté du 2 février 2015.
  4. Un Anonymous placé sur une liste de terroristes à surveiller, article sur le site lemonde.fr, daté du 3 février 2015.
  5. « Hammond, Jeremy Complaint », sur Scribd (consulté le ).
  6. (en) Kim Janssen, Lauren Fitzpatrick, Rummana Hussain et Dan Rozek, « Chicago man accused in international hacking bust », Chicago Sun-Times,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « Alleged Stratfor hacker Jeremy Hammond a 'genius with no brain' », sur techworld.com via Internet Archive (consulté le ).
  8. "Jeremy Hammond support rally at Judge Preska's recusal hearing"
  9. (en) Richard Stallman, « My letter asking the judge not to sentence Jeremy Hammond to prison », stallman.org, (consulté le )
  10. "Hedges: Jeremy Hammond Exposed State's Plan to Criminalize Democratic Dissent". The Real News, 16 novembre 2013.
  11. Chris Hedges (17 novembre 2013). Feeding the Flame of Revolt. Truthdig. Retrieved 20 November 2013.
  12. "Jeremy HammoEduca Conference", 29 novembre 2012, NYC
  13. « "Michael Ratner statement of support (edited transcript)" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) michaelratner.com
  14. "National Lawyer's Guild Press Release" nlg.org
  15. « "April 10, 2013 court date recap" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) freehammond.com
  16. "Icelandic Lawmaker Birgitta Jónsdóttir on Challenging Gov't Secrecy from Twitter to Bradley Manning" April 8, 2013, democracynow.org
  17. "The Real War on Reality"