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Jean Paul Ernest Stirn

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Jean Paul Ernest Stirn
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Jean Paul Ernest Stirn (MutzigMont-Saint-Éloi), est un officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Né à Mutzig dans le Bas-Rhin, il est le fils d'un garde d'artillerie, Jean-Martin Stirn et de Marie Ernestine Delcominète[2].

Il se marie à Laval, le , avec Berthe Adélaïde Joséphine Jeanne Ferron[3].

Carrière militaire

Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1885 (promotion de l'Annam)[4]. En 1887, il en sort 7e sur 394 élèves et intègre l'infanterie. Il est sous-lieutenant, puis lieutenant en 1891 au 101e régiment d'infanterie à Laval.

Il suit les cours de l'École supérieure de guerre de 1893 à 1995 et en sort avec un brevet d'état-major, mention très bien classé 13e sur 80. Il est promu capitaine en 1896 et chef de bataillon en 1906.

Il effectue une grande partie de sa carrière à l'état-major de l'armée (1895-1897, 1900-1906, 1909-1914) où il est fortement imprégné par la doctrine de l'offensive à outrance de Grandmaison.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [5].

Il est promu lieutenant-colonel le . Le , il est affecté au 33e régiment d'infanterie d'Arras pour y prendre la succession de Pétain nommé le au commandement de la 4e brigade d'infanterie à Saint-Omer[6].

Première Guerre mondiale

Le , son régiment se met en route pour rejoindre le point de concentration du 1er corps d'armée puis entrer en Belgique.

Le , le 33e RI participe au déclenchement de la bataille de Dinant sur la Meuse. Après les batailles de Charleroi, de Guise et de la Marne, Jean-Paul Stirn est promu colonel le .

Il est cité à l'ordre de l'armée :

« A montré les plus belles qualités militaires, agissant avec méthode et vigueur, a obtenu des résultats importants avec des pertes minimes. »

Le , il prend le commandement de la 88e brigade d'infanterie dans le secteur du Mont-Saint-Éloi.

En 1915, durant la bataille de l'Artois, succédant au général Barbot, mortellement blessé le , il est promu général de brigade. Deux jours plus tard, le (à 48 ans), commandant la 77e division d'infanterie, Stirn est tué devant Carency, au lieu-dit Berthonval[7],[8].

Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée :

« Officier de grand mérite, d'une intelligence et d'une vigueur remarquables ; tué le lendemain du jour où il venait d'être nommé au commandement d'une division. »

Il est reconnu « mort pour la France ».

Décorations

Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 12 juillet 1911) Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre , palme de bronze (deux citations à l'ordre de l'armée)

Postérité

En 1919, la Manteuffel Kaserne de Strasbourg est rebaptisée en l'honneur du général Stirn.

Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[9].

Cent ans après son décès, le , une stèle[10] est inaugurée à Mont-Saint-Éloi honorant sa mémoire[11].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. L-Z, t. 2, Paris, Archives & culture, , 699 p. (ISBN 978-2-35077-070-3, BNF 41384629).
  • Jean Paul Ernest Stirn, Procédés de combat du bataillon et de la compagnie d'infanterie : 5 conférences (1908-1909), Paris, Berger-Levrault, , 366 p. (BNF 31408598).

Liens externes