Jean Gouweloos

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Jean Gouweloos
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Voorwaarts ()
Le Sillon ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Genre artistique
Danseuse avec collier de perles.

Jean Léon Henri Gouweloos (né à Bruxelles le et mort dans la même ville le ) est un peintre belge, affichiste et lithographe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Gouweloos est né à Bruxelles[1], avant de commencer ses études artistiques, il a vécu à Paris, dessinant des affiches. Il travaille ensuite dans l'imprimerie de son oncle[2], spécialisée dans les estampes d'art.

Comme son frère Charles (1867-1946)[3], Jean Gouweloos étudie de 1887 à 1890 et de 1893 à 1894 à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il est l'élève du peintre et décorateur Albert Charle et du peintre Jean Portaels[4].

À partir de 1887 il expose ses œuvres à Bruxelles, Namur, Ostende et à l'étranger : Paris (1900 et 1903), Düsseldorf (1904), Berlin (1908), Munich (1913). En 1891, il devient membre du cercle d'artistes « Voorwaerts ». Il est un ami de Victor Gilsoul (1867-1939).

En 1895, il rejoint le mouvement « Le Sillon ».

Gouweloos s'est fait connaître vers 1900 lorsqu'il a reçu des éloges pour ses peintures de baigneurs sur la côte nord de la Belgique. En plus des marines et des paysages[5], il est surtout connu[6] pour ses images d'intérieurs magnifiques[7] avec des femmes séduisantes, en particulier des portraits et des nus, perdues dans leurs pensées ou absorbées dans de petites activités quotidiennes[5]. Presque toutes les femmes sont représentées avec une cigarette[8].

Il a également réalisé deux fresques au plafond du Casino-Kursaal d'Ostende et douze peintures pour la loge des francs-maçons à Bruxelles (1900).

Pendant la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1918, il vécut avec sa famille comme réfugié de guerre[9] aux Pays-Bas, d'abord à Dombourg puis à Schéveningue[10],[11]. Là, il peint souvent des scènes de plage[12],[13]. À Scheveningen, il est ami avec le peintre Emmanuel Viérin, qui y séjourne également en tant que réfugié de guerre[14].

Sa maison avec atelier de style Art nouveau à Saint-Gilles est un monument protégé (maison-atelier de Jean Gouweloos)[15]).

Plusieurs musées belges importants possèdent des œuvres de lui[5]. Son œuvre Le Bain (1907[16]) a été acheté par les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique[17] et l'œuvre Rêverie se trouve au Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (nl) « Open archieven Huwelijk op 11 september 1897 te Elsene (België) » (consulté le ).
  2. « Jean Gouweloos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  3. [1]
  4. « Jean Gouweloos » (consulté le ).
  5. a b et c « Gouweloos, Jean Leon Henri » (consulté le ).
  6. (nl) P. Buschmann Jr, Onze kunst Deel XIV, J.-E. BUSCHMANN • DRUKKER-UITGEVER • ANTWERPEN, juli 1908 (lire en ligne), p.47
  7. « Jean Gouweloos (Belgian,1865-1943) » (consulté le ).
  8. « Jean Gouweloos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  9. « Tijdelijk Thuisland, Belgische kunstenaars in Domburg 1914-1918 » (consulté le ).
  10. « Belgische vluchtelingen in Nederland 1914-1918 » (consulté le ).
  11. « Vooraf 6. De Schidersweek 42. Peter Smit 44 » (consulté le ).
  12. « Jean Gouweloos » (consulté le ).
  13. « Strandgezicht te Domburg » (consulté le ).
  14. « Monografie » (consulté le ).
  15. « https://monument.heritage.brussels/fr/buildings/5128 », sur monument.heritage.brussels (consulté le ).
  16. « Œuvre « Le bain » – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique », sur fine-arts-museum.be (consulté le ).
  17. « Jean Gouweloos Het bad 1907 — Inv. 3876 » (consulté le ).
  18. « 1. Reverie » (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]