Jean-Marie Geveaux

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Jean-Marie Geveaux
Fonctions
Président du Conseil général de la Sarthe

(4 ans et 2 jours)
Prédécesseur Roland du Luart
Successeur Dominique Le Mèner
Député français

(7 ans et 3 mois)
Élection 19 mars 2000
Réélection 16 juin 2002
Circonscription 2e de la Sarthe
Législature XIe et XIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (2000-2002)
UMP (2002-2007)
Prédécesseur Raymond Douyère
Successeur Marietta Karamanli

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 2e de la Sarthe
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Raymond Douyère
Successeur Raymond Douyère
Conseiller général de la Sarthe

(33 ans)
Circonscription Canton du Mans-Nord-Ville
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Vion (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP

Jean-Marie Geveaux est un homme politique français, né le à Vion (Sarthe).

Biographie[modifier | modifier le code]

Membre de l'UMP, il a été député de la deuxième circonscription de la Sarthe au cours de la Xe législature (1993-1997) et de la XIIe législature (2002-2007).

Il a été président du conseil général de la Sarthe du au . En , il a annoncé ne pas briguer de nouveau mandat de conseiller départemental lors des élections départementales de 2015[1]

Polémique[modifier | modifier le code]

Le 7 juin 2012, Jean-Marie Geveaux, président du conseil général de la Sarthe adresse un courrier aux agents de la Direction générale adjointe de la Solidarité départementale, alors que certains d'entre-eux vont être entendus lundi 11 juin devant la cour d’assises de la Sarthe en tant que témoins dans le procès des parents de la petite Marina Sabatier jugés pour l'assassinat de leur fillette après des années de souffrances ignorées par les services sociaux et l'ASE.

Dans ce courrier, l’élu apporte son soutien à ses agents qui, d’après lui, « ont agi comme ils devaient le faire en pareil cas, conformément à la loi »[2].

Dans ses réquisitions, l’avocat général a déclaré : « Cette enfant n’a pas eu la protection qu’elle méritait » en insistant « manque de clairvoyance des professionnels chargés de la protection des mineurs, dans lesquels j’inclus bien évidemment le parquet ».[3]

Jean-Marie Geveaux n'a jamais remis en cause ses services.

Mandats[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jean-Marie Geveaux quitte la politique », Ouest-France, 7 janvier 2015.
  2. « Article de Ouest France »
  3. « 30 ans minimum requis contre les parents de Marina », sur France 3 Pays de la Loire (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]