Jean-Baptiste Isabey

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Jean-Baptiste Isabey
Autoportrait de Jean-Baptiste Isabey 1767-1855 (miniature sur ivoire signée de trois lettres "BEY" diamètre réel : 5 cm)
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Isabey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Drapeau de la France Française
Activité
Portraitiste en miniatures sur ivoire
Maître
Lieux de travail
Nancy (jusqu'en ), Paris (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Distinctions
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Jean-Baptiste Isabey, né à Nancy le et mort à Paris le (à 88 ans), est un portraitiste et miniaturiste Français.

À l'époque de la grande peinture historique, Isabey pratique l’art de la miniature. Il connaît le succès, aussi bien sous le Premier Empire qu'auprès des diplomates du Congrès de Vienne. Il est le père d'Eugène Isabey, peintre, dessinateur et graveur tout aussi célèbre du Second Empire.

Biographie

Jean-Baptiste Isabey et sa fille, par François Gérard

À dix-neuf ans, après quelques leçons prises auprès de Jean Girardet, puis Jean-Baptiste Claudot et enfin François Dumont, peintre miniaturiste de Marie-Antoinette, il devient l'un des élèves de Jacques-Louis David. Employé à Versailles pour des portraits des ducs d'Angoulême et de Berry. La reine lui passe une commande qui est, à partir de ce moment, suivie de nombreuses autres par les rois de France successifs et jusqu'à sa mort.

Joséphine de Beauharnais et Napoléon Bonaparte ont été ses mécènes. Il a participé à la mise en scène de leurs sacres et les estampes qu'il fit pour la commémoration s'ajoutèrent au célèbre tableau de David, travail pour lequel il est payé par Louis XVIII en 1814.

Jean-Baptiste Isabey représente en Europe l'excellence de l’école française de miniaturistes, une renommée acquise notamment par la qualité de ses ivoires peints à la gouache, en règle générale entourés de cadres précieux ou sertis dans des boîtes d’or.

Bien qu'ayant été fidèle à Napoléon lors de son retour d'Elbe, il n'en est pas moins partie prenante à la Restauration, notamment en organisant le couronnement de Charles X qui le fait officier de la Légion d'honneur. La monarchie de Juillet lui confère un poste important en lien avec les relations royales. Napoléon III lui accorde une pension, et la cravate de commandeur de la Légion d'honneur.

Il est le père d'Eugène Isabey, peintre de marine de l'école romantique française et le beau-père du peintre décorateur Pierre-Luc-Charles Ciceri[1].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (20e division)[2] aux côtés de sa seconde épouse Eugénie Rose Maystre, décédée en 1857, de Eugène Louis Isabey (1803-1886), son fils et élève, et de Louis Isabey (son frère), décédé en 1813, musicien de la Chapelle du roi, premier violon de l'empereur de Russie.

Expositions récentes

Galerie

Notes et références

  1. qui épousera la fillette du tableau.
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père-Lachaise, Mémoire et Documents, (ISBN 978-2914611480), p. 429-430

Sources

Liens externes

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