Henry d'Humières

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Henry d'Humières
Titres de noblesse
comte d'Humières
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
MarcolèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Famille
d'Humières
Père
Mère
Andrée Béjot
Conjoint
Marie-Françoise de Chalvet de Rochemonteix
Autres informations
Membre de
Arme
Cavalerie (ABC)
Grade militaire
Colonel
Conflit
Distinctions
Œuvres principales
J'avais vingt ans en 1940 : Quatre années dans le sillage du Maréchal Pétain

Henry, Marie, Roger d'Humières ([1] - [1]) est un écrivain, officier et résistant français, combattant lors de la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie.

Il est le fils du géneral Alain d'Humières et de Andrée Béjot ainsi que le frère du colonel Louis d'Humières et du Géneral Septime d'Humières.

Il appartient à l'une des familles subsistante de la noblesse française, la famille d'Humières (Comte d'Humières).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Henry d'Humières nait le , il effectue ses études secondaires (de 1932 à 1938) au Prytanée national militaire de La Flèche. Son père, meurt au front en 1940.

Seconde Guerre Mondiale[modifier | modifier le code]

En 1940, il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, repliée, le , à Aix-en-Provence. Après la dissolution de l'Armée d'Armistice (1942), il sert (en 1943) au sein du mouvement des Compagnons de France, créé pour la formation des jeunes en milieu rural et adhère à l'ORA (Organisation de résistance de l'Armée) en 1944.

L'après-Guerre et la décolonisation[modifier | modifier le code]

Il se marie le avec Marie-Françoise de Chalvet de Rochemonteix en l'église Saint Philippe du Roule à Paris. Capitaine en Indochine, il y est grièvement blessé; rapatrié sanitaire, il se dirige alors vers l'action psychologique en Algérie et surtout aux actions de formation de jeunes musulmans.

Après la décolonisation[modifier | modifier le code]

De 1963 à 1965, il commande le centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte et travaille avec le Service militaire adapté créé aux Antilles-Guyane par le général Nemo. Il est nommé au secrétariat général de la Défense nationale.

Quittant l'Armée en 1972, il continue à agir dans le domaine de la formation pour les familles de harkis, les immigrés et les réfugiés du Sud-Est asiatique, à l'insertion socioprofessionnelle desquels il contribue, même lorsqu'il rejoint son Auvergne natale[2],[3], ce qui lui valut les palmes académiques.

Il meurt le à Marcolès dans le Cantal[4],[5]. Il y est inhumé le [6].

Armoiries de la Famille d'Humières

Décorations[modifier | modifier le code]

Officier de la Légion d'Honneur
Officier de la Légion d'Honneur
Officier de l'ordre national du mérite
Officier de l'ordre national du mérite
Croix de Guerre TOE avec Palme
Croix de Guerre TOE avec Palme
Croix de Guerre 39-45
Croix de Guerre 39-45
Croix de la valeur militaire
Croix de la valeur militaire
Médaille des blessés de Guerre avec une étoile
Médaille des blessés de Guerre avec une étoile
Officier des Palmes Académiques
Officier des Palmes Académiques

Anecdote[modifier | modifier le code]

Dans son ouvrage J'avais vingt ans en 1940 : Quatre années dans le sillage du Maréchal Pétain, Henry d'Humières explique que le , intervenant à huis clos devant les élèves officiers des Écoles regroupées à Aix-en-Provence, le Maréchal Pétain leur précisa que l'Allemand demeurait l'ennemi, que sa politique s'inspirait de celle de la Prusse après Iéna et demanda au Commandant des Écoles d'instruire les futurs officiers en vue de la revanche en y incluant les combats de guérilla. À partir du , Henry d'Humières devait effectivement participer aux combats des Forces Françaises de l'Intérieur dans le Cantal.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Général Alain d'Humières : Mort pour la France (1983)
  • Hommage au Maréchal Pétain (1990) (22 p.)
  • Le devoir de mémoire : Justice pour le Maréchal Pétain (Préface du colonel Bernard Moinet) (1997)
  • J'avais vingt ans en 1940 : Quatre années dans le sillage du Maréchal Pétain (Préface du général Jacques Le Groignec) (2000)
  • L'armée française et la jeunesse musulmane : Algérie 1956-1961 (Préface du général Jean Delaunay) (2002) [7]
  • Vérités sur l'action du Maréchal Pétain (2003)
  • Un service national pour l'avenir de la jeunesse et la pérennité de la France (2004)
  • De la gloire de l'Armée d'Afrique au dégagement criminel en Algérie (Préface du général Georges Grimal) (2005)
  • Philippe Pétain, Charles de Gaulle et la France (2007)
  • Servir (Préface du général Bertrand de Dichenin) (2009)
  • Pour un service civique obligatoire pour tous les jeunes français (2011)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Etat Civil Paris 16e, cote 16N123_1, acte n°275
  2. Revue Lectures françaises no 695, mars 2015
  3. « Librairie Pied-Noir - », sur www.librairie-pied-noir.com (consulté le )
  4. a et b « Le Carnet du jour » [PDF], sur Le Figaro,
  5. « Henry d'Humières - Famille d'Humières, originaire du Rouergue et Cantal - Geneanet », sur gw.geneanet.org (consulté le )
  6. « Fonds Henry D'Humières », sur FranceArchives (consulté le )
  7. « Colloque et note de lecture », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 209, no 1,‎ , p. 125 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.209.0125, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]