HD 40409

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HD 40409
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 54m 06,05459s[1]
Déclinaison −63° 05′ 23,2090″[1]
Constellation Dorade
Magnitude apparente 4,65[2]

Localisation dans la constellation : Dorade

(Voir situation dans la constellation : Dorade)
Caractéristiques
Type spectral K2 III[3]
Indice U-B +0,96[2]
Indice B-V +1,05[2]
Indice R-I +0,50[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +26,24 ± 0,13 km/s[1]
Mouvement propre μα = +148,129 mas/a[1]
μδ = +550,143 mas/a[1]
Parallaxe 36,598 1 ± 0,092 4 mas[1]
Distance 27,323 8 ± 0,068 9 pc (∼89,1 al)[4]
Magnitude absolue +2,56[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,12 M[6]
Rayon 4,79 R[6]
Gravité de surface (log g) 3,27[6]
Luminosité 11,2 L[6]
Température 4 858 K[6]
Métallicité [Fe/H] = +0,07[6]
Âge 7,91 × 109 a[6]

Désignations

36 G. Dor, HR 2102, HD 40409, HIP 27890, CD-63 218, CPD-63 498, FK5 2452, GJ 224.1, GJ 9194, LFT 442, LHS 1796, LTT 2413, SAO 249390[4]

HD 40409, également désignée HR 2102 ou 36 G. Doradus, est une étoile binaire suspectée de la constellation australe de la Dorade. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,65[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 36,60 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant de ∼ 89,1 a.l. (∼ 27,3 pc) de la Terre[1]. Il s'en éloigne à une vitesse radiale de +26 km/s[1]. Le système possède un mouvement propre relativement important, traversant la sphère céleste selon un rythme de 0,57 secondes d'arc par an et avec un angle de position de 14,51°[7].

HD 40409 est une binaire astrométrique suspectée[8]. Sa composante visible est une étoile évoluée qui a été classée comme une géante rouge de type spectral K2 III par Gray et al. (2006)[3]. Keenan & McNeil (1989) ont quant à eux donné une classification de K2 III–IV[9], indiquant qu'elle présente plutôt des traits mélangés entre une étoile géante et une sous-géante moins évoluée. Elle est âgée d'environ huit milliards d'années et elle est 12 % plus massive que le Soleil. Son rayon est 4,8 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 11 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 858 K[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  4. a et b (en) * 36 Dor -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c d e f g et h (en) Robert A. Wittenmyer et al., « The Pan-Pacific Planet Search. V. Fundamental Parameters for 164 Evolved Stars », The Astronomical Journal, vol. 152, no 1,‎ , p. 15, article no 19 (DOI 10.3847/0004-6256/152/1/19, Bibcode 2016AJ....152...19W, arXiv 1605.00323)
  7. (en) Gáspár Á. Bakos, Kailash C. Sahu et Péter Németh, « Revised Coordinates and Proper Motions of the Stars in the Luyten Half-Second Catalog », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 141, no 1,‎ , p. 187–193 (DOI 10.1086/340115, Bibcode 2002ApJS..141..187B, arXiv astro-ph/0202164)
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  9. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)

Lien externe[modifier | modifier le code]