Guillaume Coustou (fils)

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Portrait de Guillaume II Coustou par François-Hubert Drouais (1758)
Versailles, Musée national du Château et des Trianons

Guillaume Coustou (fils) (né à Paris en 1716 et mort dans la même ville en 1777), est un sculpteur français. C'est le fils de Guillaume Coustou et le neveu de Nicolas Coustou, tous deux également sculpteurs de renom.

Biographie

Destiné à la carrière de son père et de son oncle, il obtint le prix de Rome en 1735 qui lui permet d'être pensionnaire de l'Académie de France à Rome de 1736 à 1740[1]. Rentré en France, il travailla aux Chevaux de Marly commandés à son père. Reçu à l'Académie en 1742 avec Vulcain au temps ou son oncle en était codirecteur, il fut nommé professeur en 1746 et plus tard recteur. Cependant il eut une carrière moins brillante que ses aînés. Pour Hoefer « avide de gloire (il) aurait pu mériter le nom de grand statuaire ; mais il vivait, ou plutôt il sommeillait, avec les artistes de son temps, et faisait exécuter ses ouvrages par de jeunes sculpteurs sans fortune, dont le talent était peut-être supérieur au sien. Ainsi, il est certain qu'un sculpteur nommé Dupré exécuta en entier le fronton de Sainte-Geneviève, qui avait été commandé et qui fut payé à Coustou »[2].

Il fit un Apollon pour Bellevue, la résidence de Madame de Pompadour à Meudon.

Il dirigea la réalisation du mausolée du Dauphin Louis de France, fils de Louis XV, dans la cathédrale Saint-Étienne de Sens. « Guillaume Coustou, à qui on l'avait commandé, se sentant affaibli par l'âge, jeta les yeux sur un de ses élèves Julien, comme sur le sculpteur le plus capable de l'aider dans cette grande entreprise. Secondé par Jacques-Philippe Beauvais, son condisciple et son ami, Julien termina entièrement la statue de l'Immortalité que Coustou n'avait fait qu'ébaucher » [3]

Quelques œuvres

Vulcain, 1742, musée du Louvre

Élèves

(liste non exhaustive)

Notes et références

  1. « Liste des résidents », sur Villamedici (consulté le )
  2. Hoefer, Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours.... Tome 12, Paris, Firmin-Didot frères, 1854-1866
  3. Henri de L'Épinois, Vie du Dauphin, père des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, Paris, J. Vermot, , qui poursuit « Cette espèce d'injustice doit être imputée aux usages de l'Académie : tant qu'un artiste n'était point admis dans cette compagnie, il n'était considéré que comme un élève, le maître pouvait lui abandonner l'entière exécution de ses ouvrages et néanmoins en revendiquer l'honneur. »

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