Goma

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Ville de Goma
Goma
Goma
Administration
Pays Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Communes Goma, Karisimbi
Province Nord-Kivu
Députés<br />de la ville 4
Maire M. KUBUYA NDOOLE Kundos
Démographie
Gentilé Gomatracien, Gomatracienne
Population 1 100 000 hab. (2012)
Densité 14 527 hab./km2
Géographie
Coordonnées 1° 41′ 36″ sud, 29° 13′ 31″ est
Superficie 7 572 ha = 75,72 km2
Divers
Langue nationale swahili
Langue officielle français
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Ville de Goma
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Ville de Goma

Goma est une ville de l'est de la République démocratique du Congo. Située à environ 1 500 mètres d'altitude dans la vallée du Rift, Goma est le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. La ville est bâtie en bordure et au nord du lac Kivu sur les anciennes coulées de lave issues de la chaîne volcanique des Virunga, et principalement sur celles du volcan Nyiragongo qui la domine de près de 2 000 mètres à 20 km plus au nord. En 2002, lors de sa dernière éruption, la lave a dévalé sur Goma et ravagé le quartier commerçant.

Histoire

La ville est la base arrière de l'opération Turquoise organisée en 1994 à la fin du génocide rwandais.

La ville et ses environ abritera dans des camps autour de 650 000 réfugiés hutus de 1994 jusqu'à la chute du Zaïre, dont certains supposés anciens génocidaires. Selon des ONG, l'AFDL procède à des massacres dans les camps entre 1996 et 1997[1].

De 1998 à 2002/2003, la ville, sous contrôle du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) pro-rwandais échappe au contrôle du gouvernement congolais.

De nombreux viols, massacres et crimes de guerre y ont été perpétrés entre 1996 et 2006 par les troupes des généraux rebelles du RCD, essentiellement sous les généraux Nkundabatware et Mutebesi.

En 2002, le Nyiragongo entra en éruption, et une coulée de lave atteignit le centre de la ville. La lave n'a pas atteint le lac Kivu fort heureusement, en effet ce lac est un lac méromictique et un changement brutal de chaleur aurait des conséquences graves: Éruption limnique.

Débordant de populations fuyant les violences, Goma compte en 2012 plus de 400 000 habitants. Ceux qui ne peuvent pas trouver d'abri remplissent les camps de réfugiés, où l'ONU et les ONG se débattent pour leur fournir nourriture, eau et combustible.

Géographie

La ville doit son nom au volcan éteint autour duquel elle s'est installée, le mont Goma, qui lui-même doit son nom au mot swahili « ngoma » qui signifie « tambour », dénomination due à sa forme et, peut-être, à la résonance particulière des lieux. Le cratère du mont Goma, envahi par les eaux du lac Kivu avec lequel il communique, abrite le port de la ville fréquenté quasi exclusivement par la navette, fret/passagers, Goma/Bukavu.

Ville frontalière, elle côtoie Gisenyi, à l'est, petite ville rwandaise aux plages de mica blanc étonnement scintillantes.

 Relevés météorologiques à Goma (altitude 1 530 m)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 14,4 15 12,2 15 14,4 13,9 12,8 14,4 13,9 13,9 13,9 14,4 14,03
Température maximale moyenne (°C) 26,1 25,6 25,6 25 25 25 25,6 26,1 25,6 26,1 25 25,6 25,5
Précipitations (mm) 117 71 102 155 142 51 20 66 140 157 124 112 1 257
Source : www.weatherbase.com[2]


Subdivisions

La ville est divisée en 2 communes divisiées en 6 et 7 quartiers administratfis :

Culture

Beaucoup d’événements majeurs ponctuent l'année culturelle Gomatracienne. Notamment au mois de mars, une grande course de Tshukudu est organisée par les Volontaires des Nations Unies et la MONUSCO. Cette activité n'est plus organisée[3]. À la fin du mois d’août 2013 la ville est animée par un festival international de musique: le festival Amani[4] organisé par le Foyer Culturel de Goma

Notes et références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes