Félix Renaud

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Félix Renaud
Fonctions
Préfet de la Seine-Maritime
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Préfet de la Loire
-
Préfet de la Somme
Préfet de Lot-et-Garonne
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Député de Saône-et-Loire
-
Maire de Chalon-sur-Saône
-
Premier président de la Cour des comptes
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Archives conservées par

Félix Renaud ( - ) est un homme politique et magistrat français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à La Guiche (Saône-et-Loire), Licencié en Droit et reçu au barreau de Dijon en 1855, puis à celui de Chalon-sur-Saône en 1860, où il est élu bâtonnier en 1868. Conseiller municipal de Chalon-sur-Saône, maire du 12 août au 4 septembre 1870. Représentant de la Saône-et-Loire à l’Assemblée nationale (élu le 3e sur 12, par 70 063 voix) au 31 décembre 1875. Il fonde le groupe des républicains conservateurs du centre-gauche, soutien de Thiers. Plusieurs fois secrétaire de l’Assemblée, il est rapporteur en 1873 de la loi sur les contributions indirectes. Il vote pour la paix, contre l’abrogation des lois d’exil, contre la pétition des évêques, contre le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le Ministère de Broglie, pour l’amendement Wallon et pour les lois constitutionnelles de 1875.

Nommé préfet de Lot-et-Garonne en mars 1876, il est muté préfet de la Somme au lendemain des élections du 16 mai 1877, mais refuse de servir le gouvernement royaliste de Albert de Broglie. Nommé préfet de la Loire en décembre 1877, puis de la Seine-Inférieure en novembre 1880. En mai 1882, il est nommé directeur général des Contributions indirectes du Ministère des Finances. Conseiller d’État en service extraordinaire le 17 janvier 1884, procureur général près la Cour des comptes le 15 janvier 1887, il en devient le Premier Président le 9 juillet 1901, poste qu’il occupe jusqu’à sa retraite, le 9 mars 1907. Il est décédé à Paris, le 28 avril 1907 et repose à La Guiche.

Une rue de Chalon-sur-Saône porte son nom.

Marié le 13 septembre 1859 à Chalon-sur-Saône avec Amica David de Sanson, dont il eut trois filles : Berthe, mariée à Camille Cousin, général de brigade, Amica, mariée à Henri Duréault, préfet, et Céline, mariée à Michel Provins, écrivain.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Discours prononcés devant la Cour à l’occasion d’audiences solennelles publiés par l’Imprimerie nationale :

  • La Compatibilité des fabriques et le décret du 27 mars 1803, Paris 1883
  • Étude sur les rapports publics de la Cour des comptes, 1887
  • La Cour des comptes depuis 1870, Études sur les réformes proposées par elle, 1888
  • L’Amortissement en France, 1891
  • Le Contrôle de l’ordonnancement des dépenses publiques par la Cour des comptes, 1896
  • Les Finances de la France pendant la guerre de 1870-1871, 1896
  • L’œuvre budgétaire de la IIIe République en matière d’assistance et de prévoyance sociale, 1897
  • Statistiques sur les travaux de la Cour des Comptes de 1870 à 1900, 1900

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]