Famille de Chérisey

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Famille de Cherisey
Image illustrative de l’article Famille de Chérisey
Armes de la famille.

Blasonnement Coupé d'or et d'azur, le chef chargé d'un lion issant de gueules, armé, couronné et lampassé de même.
Devise Toujours tout droit
Branches de Chérisey
de Norroy
Période XVe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de la province de Champagne Province de Champagne
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fonctions militaires Lieutenant général des armées du roi
Chef d'escadre des armées navales
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1767 et 1783

La famille de Chérisey[1] est une famille noble française subsistante d'extraction chevaleresque sur preuves de l'an 1400[2], originaire de Champagne, installée par la suite en Lorraine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Certains historiens la font descendre de celle qui existait au pays de Soissons et de Laon à laquelle appartient Gérard de Cherisy, seigneur de Quierry, en 1083 qui se couvre de gloire à la première croisade et est assassiné dans la cathédrale de Laon le .

Henri de Cherisey et son fils Renaud accompagnent Philippe Auguste en Terre sainte en 1190, et leurs descendants font partie de la chevalerie de Lorraine. Nivelon de Chrisy, évêque de Soissons qui fit aussi la croisade.

Elle est citée avec les seigneurs de Choiseul, de Roucy, de Stainville, etc. dans un dénombrement des grands vassaux de Champagne qui avaient le droit de porter bannière ; dénombrement fait sous le règne de Philippe Auguste depuis 1180 jusqu'au .

Les terres de la seigneurie de Chérisey ayant été comprises dans les États de Lorraine deviennent une des clefs du duché de Lorraine dont elles faisaient partie, et leurs possesseurs, que les princes de Lorraine avaient intérêt à ménager, sont maintenus dans tous leurs droits et privilèges afin de les porter à mieux défendre les frontières contre les ennemis du dehors. Ils conservent leur titre de souveraineté et sont assimilés à l'ancienne chevalerie lorraine. Les membres de la famille de Chérisey prennent part à un grand nombre de guerres qui, plusieurs fois, ont ruiné et diminué leur domaine. En 1367, par exemple, lors de la guerre opposant les Messins et Pierre de Bar, Chérisey est détruit en même temps que le château de Marsal et le château de Mousson.

La famille de Cherisey s'est divisée en deux grandes branches au XIIIe siècle, la seconde a pris le nom de Nourroy (Nouroy, Norroy) et s'est éteinte à la fin du XVIIe siècle[3]. La branche aînée subsiste encore de nos jours. Elle a joui des honneurs de la cour en 1767 et 1783.

Elle a pour armes « coupé d'or et d'azur le chef chargé d'un lion issant de gueules armé couronné et lampassé de même ».

Cette famille a été admise au sein de l'Association d'entraide de la noblesse française en 1935[4].

Membres[modifier | modifier le code]

Selon les auteurs Authier et Galbrun, la filiation prouvée et suivie commence avec Renaud de Chérisey (1260-1294), chevalier et seigneur de Chérisey, Larey et Taisey[5]. Selon Régis Valette la filiation prouvée et suivie débute en 1400[2].

Principales alliances[modifier | modifier le code]

Elle s'est alliée aux familles des Armoises, d'Aspremont, de Bassompierre, de Bazoches, de Blâmont, de Chamisso, du Châtelet, d'Epinal, de Florainville, de Fontenoy, du Hautoy, de Housse, de Lannoy, de Morhange, de Salm, de Vigneulles[6] et à d'autres familles[7].

La branche cadette s'est alliée aux familles de Bayer-Boppart, de Celle, de Chastenoy, d'Ernecourt-Nettancourt, de La Fitte-Pelleport, de Gournay, de Jaulny, de Jussey des Armoises, Mory d'Aceno de Mantoue et de Balt, de Raigecourt-d'Aumale et de Meaux, de Saint-Ignon, de Vigneulles[3] et à d'autres familles[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le nom de Chérisey est parfois orthographié Cherisey, Charisy, Chérésy et de plusieurs autres manières.
  2. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 63.
  3. a et b Jean François Louis Jeantin, Manuel de la Meuse, Imprimerie de veuve Raybois, (lire en ligne)
  4. Annuaire ANF 2017, page 34.
  5. Michel Authier & Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante. Vol.22., , p.49
  6. Saint-Hillier, Quartiers lorrains, p. 129
  7. a et b Jean Cayon, Ancienne chevalerie de Lorraine, (lire en ligne), p. 149

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André F. Borel d'Hauterive, Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe et de la diplomatie, vol. 1, Paris, Bureau de la, (lire en ligne)
  • Émile Auguste Nicolas Jules Bégin, Biographie de la Moselle : ou, Historie par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, qui se sont fait remarquer par leurs actions, leurs talens, leurs écrits, leurs vertus, ou leurs crimes, vol. 1, Verronnais, , 587 p. (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]