Discussion:Alexandre Borodine

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons


Discussion initiale, suite au remplacement du texte ci-dessous (voir historique)[modifier le code]

Pas de problème de copyright, http://www.orfeo.vip7.com est le site d'Utilisateur:Korbus


Alexander Porfirievitch Borodine est né à Saint-Petersbourg le 12 novembre 1833. Il est le fils naturel du Prince Louka Guédianov et de la fille d'un troupier Avdotia Antonova. Le père fit déclarer l'enfant par l'un de ses domestiques Porphiri Borodine mais veilla à ce que la mère ait toujours de quoi assurer une vie confortable à l'enfant et de solides études. Autodidacte, le jeune Alexandre apprend à jouer de très bonne heure de la flûte puis du piano et du violoncelle avec un camarade Mihail Shchiglev. Dès l'âge de treize ans, il compose un concerto pour flûte et piano puis un trio pour deux violons et violoncelle. Ses parents le destinent néanmoins à une carrière de médecin et il est inscrit à la faculté à l'âge de quinze ans. En 1854, après six ans d'études, il est engagé à l'hôpital de l'armée territoriale mais trop sensible aux blessures, il obtient un poste de professeur à l'Académie militaire de chimie où il se révélera comme un grand savant. Grâce à ses études et à de nombreux congrès, il aura l'occasion de beaucoup voyager en Europe (Bruxelles, Heidelberg, Gênes, Rome, Paris...). Il fait la connaissance et collabore avec de nombreux érudits. En 1861, il fait la connaissance de sa future femme : Ekatérina Sergéievna qui lui fait découvrir Schumann, Chopin, Liszt. Ensemble, ils iront à Mannheim découvrir l'œuvre de Wagner. En 1862, Borodine compose un quintette en ut majeur. C'est à cette époque qu'il se joint au fameux "groupe des cinq".

Son existence se déroule sans histoire et est partagée entre la chimie et la musique. Cependant Borodine lui-même se considère comme un musicien dillettante et ne pourra consacrer que peu de temps à la composition. En décembre 1862, il commence l'écriture de sa symphonie n°1 en mi bémol majeur (qu'il n'achèvera qu'en 1867). Il ne mènera à bien que deux quatuors à cordes, quelques mélodies et deux symphonies. Il commencera la composition de sa deuxième symphonie en si mineur en 1869. Néanmoins il se sent prédestiné pour l'opéra et l'idée du Prince Igor fait son chemin. Borodine poursuivait par ailleurs sa carrière scientifique. En 1877, il visite les laboratoires d'un certain nombre d'universités allemandes. Il profite de cette occasion pour voir Liszt à Weimar. Ce dernier donnera trois ans plus tard la première symphonie de Borodine. Pour le remercier, il lui dédiera son poème symphonique "Dans les steppes de l'Asie centrale", pièce très célèbre qui connut immédiatement un succès retentissant et durable.

En mars 1881, Borodine est profondément affecté par la mort de Moussorgski. Absorbé par son travail scientifique, il ne consacre que peu de temps à la composition. De plus son état physique se dégrade. Il souffre de plusieurs attaques cardiaques et même du choléra. Son œuvre commence à se diffuser en Europe. Il rend encore visite à Liszt durant l'automne 1885. L'année suivante il entame la composition d'une troisième symphonie en la mineur qui ne sera pas achevée. Au début de l'année 1887, il continue la composition de son opéra Le Prince Igor, notamment l'ouverture et le choeur des prisonniers russes du deuxième acte. Le 27 février 1887, il assiste à un bal masqué organisé par les professeurs de l'académie. Il s'effondre, victime d'un infarctus. Son épouse lui survivra cinq mois.

Son œuvre maitresse reste Le Prince Igor qui est commencée en 1869 et ne sera pas terminée dix-huit ans après. C'est Glazunov qui la complètera. On y trouve entre autres les célèbres danses polovstiennes. La première symphonie en mi bémol majeur s'inspire de la symphonie héroïque de Beethoven bien qu'elle soit typiquement russe. La deuxième symphonie en si mineur est parfois appelée "épique". Borodine mettra sept ans pour la mener à son terme. Il la compose avec des matériaux restés inutilisés pour son opéra. Dans les Steppes de l'Asie centrale, poème symphonique, est une de ses œuvres les plus célèbres. Elle ne doit pas cependant faire oublier les quatuors ni ses remarquables mélodies.

Borodine, chimiste de Saint-Petersbourg, aura réussi à condenser un siècle de l'histoire de la musique occidentale en partant de la tradition germanique et en ouvrant la voie à l'impressionisme français.


Liens externes :

D. Magnier : http://membres.lycos.fr/magnier/

Ce texte est de meilleure qualité que le texte actuel. Peut-il le remplacer ou bien la discussion relative au droit d'auteur est elle encore en cours ? ~~ Shlublu

Le mieux serait d'interroger directement Korbus Gérard 16 octobre 2006 à 11:10 (CEST)[répondre]

Fait :
Bonjour Korbus,
La page relative à Alexandre Borodine est actuellement de qualité moyenne, tandis que sur sa page de
discussion figure un texte de très bonne qualité, dont il semble que tu sois l'auteur si j'en crois ton
site internet. Peut-on utiliser ce texte dans le cadre de Wikipedia? Peux tu nous indiquer ta réponse sur
Discuter:Alexandre_Borodine? Merci beaucoup ! --Shlublu bla 16 octobre 2006 à 11:17 (CEST)[répondre]
Bonne journée --Shlublu bla 16 octobre 2006 à 11:17 (CEST)[répondre]

Oui il n'y a pas de problème; en fait ce texte est issu du site http://membres.lycos.fr/magnier mais le propriétaire qui a lancé d'autres sites m'a donné l'autorisation de tout reproduire tant que ça peut aider à faire connaître la musique. D'ailleurs je n'avais pas mis à jour la bio de Borodine sur Symphozik, merci :) Mais si vous voulez avoir l'auteur original, utilisez la page de contact de http://www.memoire-du-cyclisme.eu/ (le premier membre, D. Magnier). Bonne soirée

Merci beacoup Korbus! Je lui envoie un e-mail pour le lui demander, je pense que c'est préférable dans le cadre de WP.--Shlublu bla 16 octobre 2006 à 23:30 (CEST)[répondre]
Dominique Magnier vient de me répondre favorablement. Je procède au remplacement de texte. Merci beaucoup Dominique, si tu lis cette page. --Shlublu bla 17 octobre 2006 à 00:22 (CEST)[répondre]

Bandeau Recyclage[modifier le code]

Pour les raisons ci dessus--Shlublu bla 15 octobre 2006 à 23:30 (CEST)[répondre]

"Recyclage" passé en "en travaux"[modifier le code]

  • Remplacement de texte fait (voir discussion ci dessus), plus quelques ajouts et reformulations.
  • Problèmes restants: neutralité, concordance des temps, et quelques points à reformuler. Trop peu d'éléments relatifs à la chimie. Tenter de mieux séparer biographie et oeuvre (par l'emploi de renvois ?).

* Quelques extraits de l'ancien article n'ont pas d'équivalent dans le nouvel article (perte d'information). Il faut maintenant réintégrer ces points (copiés collés de la version précédente):

** Il publia d'importants articles de chimie (particulièrement, ses recherches sur les aldéhydes).

** En 1872, il participa à la fondation d'une école de médecine pour femmes.

** Mili Balakirev — avec qui il avait commencé à apprendre les techniques de la composition en 1863 — il participa à la constitution du « Groupe des Cinq ». Tout en partageant les idées fondamentales du groupe, il se révéla moins hostile que ses condisciples à l'emprise germanique sur la musique russe.

** En 1869, il présenta sa première symphonie en mi bémol qui se solda par un échec ; mais celle-ci fut reprise par Franz Liszt en 1880, en Allemagne, ce qui lui assura une reconnaissance à l'étranger.

** Après de profondes études ethnologiques et historiques, il entama la rédaction de l'opéra le Prince Igor (dont sont extraites les célèbres Danses polovtsiennes), achevé après sa mort par Alexandre Glazounov et Rimski-Korsakov et créé au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg le 23 octobre (4 novembre) 1890.

** Il composa une autre symphonie, sa Deuxième en si mineur ; les Bogatirs (opéra, 1867) ; Dans les steppes de l'Asie centrale (poème symphonique, 1880) ; deux quatuors à cordes (1879 et 1881) et plusieurs mélodies.

** Enfin, il est intéressant de noter que Borodine se qualifiait lui même de "compositeur du dimanche", tant il était accaparé par son travail et ses obligations familiales. Son entourage professionnel regrettait parfois son implication en matière de musique, tandis que Borodine s'est parfois plaint de ne pouvoir composer que durant l'hiver, lorsque sa santé ne lui permettait pas d'exercer en tant que professeur.

  • Liste de références

** Université de Lyon, voir site officiel ** "La petite encyclopédie de la musique", Ed. du Regard ** "Guide illustré de la musique", Ed. Fayard ** Pierre E. Barbier, Livret version Française du "String Quartet no. 2 - cello sonata - piano quintet in C minor", interprété par le Prazak Quartet et Jaromir Klepac, ED Praga Digitals, cat# PRD 250 139

--Shlublu bla 20 octobre 2006 à 16:04 (CEST)[répondre]

Retrait du "en travaux"[modifier le code]

L'article peut toujours être amélioré, mais j'ai terminé cette première itération.

  • Problèmes restants: neutralité, concordance des temps, et quelques points à reformuler. Trop peu d'éléments relatifs à la chimie. Tenter de mieux séparer biographie et oeuvre (par l'emploi de renvois ?).

--Shlublu bla 2 novembre 2006 à 19:55 (CET)[répondre]

J'ai modifié 2 lignes sur ce qu'a fait Borodine pour la chimie : plus qu'une réaction mineure, il a découvert la condensation aldolique, réaction importante en chimie organique --Florian 31 decembre 2006