Château de Flaugergues

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Château de Flaugergues
Image illustrative de l’article Château de Flaugergues
Façade ouest du château de Flaugergues
Type Folie montpelliéraine
Début construction Fin du XVIIe siècle
Propriétaire initial Étienne de Flaugergues
Propriétaire actuel M. et Mme de Colbert
Destination actuelle Exploitation viticole
AOC languedoc grès-de-montpellier
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1949, 2013)
Logo monument historique Classé MH (1986)
Logo affichant deux demies silhouettes d'arbre Jardin remarquable
Coordonnées 43° 36′ 37″ nord, 3° 55′ 12″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Languedoc
Région Occitanie
Département Hérault
Commune Montpellier
Géolocalisation sur la carte : Montpellier
(Voir situation sur carte : Montpellier)
Château de Flaugergues
Géolocalisation sur la carte : Hérault
(Voir situation sur carte : Hérault)
Château de Flaugergues
Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
(Voir situation sur carte : Languedoc-Roussillon)
Château de Flaugergues
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Flaugergues
Site web flaugergues.com

Le château de Flaugergues est une folie montpelliéraine classée au titre des monuments historiques.

Cet édifice est situé 1744 avenue Albert Einstein, à l’est de Montpellier, dans l'Hérault, près du domaine de Grammont.

Histoire[modifier | modifier le code]

Étienne de Flaugergues, conseiller à la Cour des comptes de la ville, achète en 1696 ce domaine auquel il donne son nom. Il embellit la propriété pendant près d’un demi-siècle jusqu’à lui donner son aspect définitif.

En 1811, le château devient la propriété de la famille Boussairolles, déjà propriétaire du château voisin de la Mogère. Ce domaine se transmet ensuite par succession, sans jamais être vendu. Il est le centre d’une exploitation viticole et se visite toute l’année.

Extérieurs[modifier | modifier le code]

Le château est constitué d’un corps central et de deux corps latéraux surplombant un jardin en escalier bordé de vignes. La construction à deux étages sur rez-de-chaussée, en appareillage de pierre de taille, offre l’apparence monumentale d’une villa italienne du XVIIe siècle. De larges bandeaux soulignent les niveaux des étages. Le toit de tuiles creuses est couronné d’épis de faîtage de tuiles vernissées en forme de boules sur piédouche qui accentuent la noblesse méditerranéenne de l’édifice.

Vue d'ensemble du Château de Flaugergues.

Le bâtiment est entièrement tourné vers le jardin. La façade arrière est quasiment aveugle, de fausses fenêtres assurant l’illusion.

Devant le château, la terrasse présente deux statues réalisées par le sculpteur Jean-Louis Guyon[1], La Paix et L’Abondance, datant de 1728. Le jardin à la française s’étendant devant la terrasse a été restitué au XXe siècle et planté de dix mille pieds de buis par les actuels propriétaires et leurs enfants. Un parc à l'anglaise de trois hectares prolonge le jardin au sud-ouest et une allée d’oliviers de quatre cents mètres de long conduit à un belvédère d’où la vue mène jusqu’aux étangs et à la mer[réf. nécessaire].

Le parc et les jardins de Flaugergues sont labellisés « Jardin remarquable »[réf. nécessaire].

Intérieurs et mobilier[modifier | modifier le code]

L’élément majeur de l’architecture intérieure est son escalier à clef pendante, s’élevant sur trois étages sans le soutien d’aucun pilier. Il démontre une virtuosité technique certaine. À ses murs, une suite de tapisseries des Flandres (1670) représentent des scènes de la vie de Moïse. Les salons sont meublés de beaux ensembles Louis XV et Louis XVI, de tableaux de famille et présentent une collection de porcelaines et de faïences. La bibliothèque abrite une série d’instruments scientifiques anciens[2].

Classement[modifier | modifier le code]

Les éléments de sculpture et d'architecture du parc sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le [3]. Le château, avec ses terrasses, ses statues, les grilles en fer forgé, le jardin et ses bassins, les allées plantées, le parc et l’orangerie, les éléments de sculpture et d’architecture du parc, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [3]. Le , le domaine (à l'exception des parties classées) est inscrit au titre des monuments historiques[4].

Polémique[modifier | modifier le code]

En , le domaine est loué pour un salon dont certains intervenants sont proches du complotisme d'extrême droite, ce qui suscite l'intérêt des médias locaux[5],[6],[7],[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albert Leenhardt (1864-1941) (préf. Michel Lacave (1944-…), Reprod. photomécanique de l'édit. de Montpellier), Quelques belles résidences des environs de Montpellier, vol. 2 volumes in 1, Paris-Genève, Champion-Slatkine, (réimpr. 1931 et 1932), 143-161 p., 23 cm (ISBN 2-85203-140-X, OCLC 799132118, BNF 32501648, SUDOC 011741074, présentation en ligne)
  • Claude Frégnac (préf. Duc de Castries, ill. Claude Acremant), Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Hachette, coll. « Réalités », , 327 p., 32 cm (OCLC 1517606, SUDOC 016709012, présentation en ligne)
  • Alain Dalmasso, Montpellier et sa région, Avignon, Aubanel, coll. « Les guides du sud », , 215 p., 18 cm (ISBN 978-2-7006-0060-5, OCLC 2348171)
  • Collectif, Châteaux et belles demeures des environs de Montpellier, bulletin du syndicat d'initiative no 47, ville de Montpellier 1975.
  • Philippe Castan, Montpellier-autour : châteaux, jardins et folies, Axone, Montpellier, 1986 (ISBN 2-905900-01-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]