Charles Coppieters-Stochove
Charles Coppieters-Stochove | |
Fonctions | |
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Vice-président de la Chambre des représentants de Belgique | |
– (1 an) |
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Membre de la Chambre des représentants de Belgique | |
– (16 ans, 9 mois et 15 jours) |
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Membre du Congrès national | |
– | |
Membre de la seconde Chambre | |
– (7 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bruges |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Bruges |
Nationalité | belge |
Diplômé de | Université de Louvain |
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Charles-Bernardin-Ghislain Coppieters Stochove (Bruges, - ) était un magistrat, homme politique belge et membre du Congrès national.
Biographie
Issu d'une famille noble flamande, fils de Jean-Baptiste Coppieters 't Wallant, conseiller de Bruges et échevin du Franc de Bruges, et d'Isabelle van Zuylen van Nyevelt (sœur du baron Jean-Jacques van Zuylen van Nyevelt), il descend du ministre Jean-Baptiste Coppieters. Marié à Thérèse Stochove (descendante de Vincent Stochove), il est le grand-père d'Ernest Coppieters-Stochove (nl), l'oncle et beau-père de Jean-Baptiste Coppieters 't Wallant (fils de son frère Jean-Baptiste Coppieters 't Wallant), ainsi que l'ancêtre de la reine Mathilde de Belgique.
Il étudia à l'Université de Louvain où il obtint le grade de licencié en philosophie et docteur en droit. En 1804, il devint adjoint au maire à Bruges et renonça à cette fonction pour y devenir juge au tribunal de première instance en 1807.
Quand les provinces méridionales furent réunies aux Pays-Bas en 1815, Coppieters ne voulut pas prêter serment au prince Guillaume Ier des Pays-Bas pour des motifs religieux qui ne s'accordaient pas avec la nouvelle Constitution. Pour cette raison, il ne fut pas renommé juge et reprit ses activités d'avocat.
Le , il fut choisi par les États provinciaux de la Flandre-Occidentale à la seconde Chambre des États généraux des Pays-Bas. Ses scrupules s’étant alors dissipés, il prêta serment et put y siéger jusqu’au moment de la Révolution belge. Au cours de ces sept années, sauf comme rapporteur, il ne prit jamais la parole.
Le , le district électoral de Bruges l’envoya au Congrès national[1]. Lors de l'élection du Roi, il vota pour le prince de Saxe-Cobourg, et son nom figure sur la médaille d'inauguration de la colonne du Congrès.
Puis le , le même district l’élit à la Chambre des représentants. Le , il devint président du tribunal de première instance de Bruges. Ses collègues le choisirent au cours de la session 1833-1834 comme vice-président de la Chambre des représentants.
En 1848, une loi fut adoptée qui décréta l’incompatibilité entre le mandat parlementaire et les fonctions judiciaires. Son choix se portant sur ces dernières, il présenta sa démission de la Chambre. Le , frappé de cécité, il renonça définitivement à la présidence du tribunal de première instance.
Il fut également membre de l'ordre équestre de la Flandre-Occidentale en 1816 et prévôt de la Confrérie noble du Saint-Sang en 1835.
Notes et références
- Il fut élu au premier tour du scrutin avec le plus grand nombre de voix : 560 sur 599 votants, alors que la majorité absolue était de 300.
Sources
- Emmanuel Coppieters & Charles van Renynghe de Voxvrie, Histoire professionnelle et sociale de la Famille Coppieters, 1550-1965, Second Volume, Bruges, 1968.
- (nl) Nieuw Nationaal Biographisch Woordenboek, Leiden, 1933
- Député belge
- Étudiant de l'université de Louvain (1425-1797)
- Membre de la Seconde Chambre des États généraux
- Membre du Congrès national de Belgique
- Officier de l'ordre de Léopold
- Récipiendaire de la croix de fer (Belgique)
- Naissance en mai 1774
- Naissance à Bruges
- Décès en juin 1864
- Avocat belge du XIXe siècle
- Magistrat belge du XIXe siècle
- Décès à 90 ans
- Famille Coppieters