Bunchofuckingoofs

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bunchofuckingoofs
Description de cette image, également commentée ci-après
Crazy Steve Goof of bunchofuckingoofs en 1988.
Informations générales
Pays d'origine Toronto, Ontario, Drapeau du Canada Canada
Genre musical Punk rock, punk hardcore
Années actives 19832008, 2011
Labels Fringe Product, Back Alley Records, God Records, Raw Energy Records, A&M Records
Composition du groupe
Anciens membres Crazy Steve Goof (Steve Johnston)
Scrag aka By-T (Brian Gallagher)
Maddog (Kirk Lund)
Bambi aka Jules
Katy aka al-Qaetor
Goose aka Gregoose
Fetus aka Adam
Mike Murderio
Scumbag (Merrick Atkinson)
Godzilla aka God (Daryl Smith)
Cisco aka Dr. Valdez (Francisco Valdez)
The Tepperman Brothers
T-Bag
Baron Wasteland
Yngwie Grovestien (John Grove)
Terry Rubberstone
Mike Anus Jak (Mike Jak)
Thor Hammersen
Stompin Al Miller
Steds Dead
Hardcore Dave
Airock aka Eric
King Kong aka Big Jamie aka Fisty the Clown
Bones
Citizen Greg

Bunchofuckingoofs est un groupe canadien de punk rock, originaire du quartier Kensington Market de Toronto, en Ontario. Pendant trois ans et demi après leur formation en 1983, ils poursuivent leurs frasques dans l'entrepôt du 26A Oxford Street (Goof World). Ils vivaient en communauté et, bien qu'ils soient connus pour avoir cassé des téléviseurs sur scène et ouvert des bouteilles de bière avec des tronçonneuses, ils se décrivaient comme des croisés anti-drogue, des activistes communautaires et des forces de police de quartier[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le groupe est formé par Crazy Steve Johnston, qui jouait déjà avec un groupe. Ruth Taylor lui demande de monter un groupe pour faire la première partie de son groupe, United State, au Larry's Hideaway. Johnston et son groupe écrivent sept chansons, puis font appel à un groupe appelé Quarantine pour compléter le set. Lors du concert, leur performance est telle que Johnston déclare « on ferait mieux de nous appeler un gang de putains de gogos avant que tout le monde ne le fasse[2]. » La formation pour le premier concert était la suivante : Steve au chant, Scrag à la basse, Maddog à la batterie, et Bambi à la guitare[3].

Johnston choisit ses musiciens non pas parce qu'ils sont bons en musique, mais parce qu'ils savent jouer et boire. L'alcool est au cœur de l'existence du groupe, qui est connu pour en consommer de grandes quantités, Johnston déclarant que tout ce dont ils ont besoin, ce sont « des femmes, de la bière et de l'herbe[4] » : Johnson s'est présenté deux fois au conseil municipal de Toronto, a accueilli de nombreux jeunes sans-abri de la ville et a fait campagne contre les drogues dures[5].

En 1984, leur attitude et leur mode de vie — « vivre comme s'il n'y avait aucun lendemain, fin du monde par une guerre nucléaire » — sont documentés dans le documentaire Not Dead Yet de Ruth Taylor et Edward Mowbray[6],[7].

Leur musique est enregistrée pour la première fois en 1985 lorsque trois de leurs chansons sont apparues sur la compilation Questionable de Jonestown Records, qui comprenait également de la musique des groupes de punk Living Proof, Animal Stags et Madhouse. Après avoir écouté l'album, Kieran Plunkett des Restarts a peint à la bombe le logo des Bunchofuckingoofs sur le mur de Berlin. Après la démolition du mur, cette partie a été placée dans des expositions d'art à Bâle et à New York[8].

En 1986, Bunchofuckingoofs sort son premier EP, Theres No Solution So Theres No Problem. À ce moment-là, les membres du groupe sont Crazy Steve Johnston (chant), Godzilla (Daryl Smith) à la guitare, Scumbag (Merrick Atkinson) à la basse, et le batteur Mad Dog (Kirk Lund). En 1987, ils apparaissent en tant que bar band dans le film City of Shadows[9]. Plusieurs EP et albums suivent. Le groupe effectue sa première tournée pancanadienne en 1991. Ils finissent par perdre l'espace de Fort Goof, qui représentait une grande partie de leurs revenus[2], mais le groupe continue, publiant l'album Totally Unmarketable en 1997, entreprenant une deuxième tournée pancanadienne en 2001, et publiant leur dernier album, Assaulting Average Asswipes en 2008[10].

Le , 25 ans jour pour jour après son premier concert, le groupe a donné son dernier concert au Toronto's Kathedral. La formation était composée de Steve au chant, Katy (al-Qaetor) à la basse, Adam (Fetus) et Mike Murderio à la guitare, et Greg Goose à la batterie[11]. En 2011, Jennifer Morton publie son livre Dirty, Drunk, and Punk : The Twisted Crazy Story of the Bunchofuckingoofs. Le groupe se reforme pour enregistrer une session et jouer un concert. La formation est la suivante : Steve au chant, Kirk (Maddog) à la batterie, Stompin' Al Miller et Eric (Airock) à la guitare, Jamie (King Kong) et Brian à la basse[12]. L'enregistrement a lieu le au CIUT-FM de l'Université de Toronto[13].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1986 : Theres No Solution So Theres No Problem (EP, Back Alley Records)
  • 1989 : Drunk? Destroyed? Demolished! - The Demo (EP)
  • 1992 : Carnival Of Chaos + Carnage (Fringe Product)
  • 1997 : Totally Unmarketable (EP, Back Alley Records)[10]
  • 2000 : Barrage of Battery and Brutality (Anthology, 2000), God Records
  • 2008 : Assaulting Average Asswipes (2008, EP), Back Alley Records

Apparitions[modifier | modifier le code]

  • 1985 : Questionable: The Compilation (Jonestown Records)
  • 1993 : A Touch Of Fringe: The Compilation (Fringe Product)
  • 1993 : Dead On The Road: Songs Without Keyboards (A&M Records, Raw Energy Records)[14]
  • 2001 : The International Punk Rock Box Set (Meathead Records)
  • 2006 : Canucks Punk Rock (Burnout Productions)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) John Colapinto, « Goofing Off, June 1990 », SPIN, (consulté le ).
  2. a et b (en) « BUNCHOFUCKINGOOFS », sur playityet.com, PlayItYet (consulté le ).
  3. (en) Morton, Jennifer, « Band Members », Dirty, Drunk, and Punk: The Twisted Crazy Story of the Bunchofuckingoofs, Toronto, Insomniac Press,‎ , p. 216.
  4. (en) Rob Ferraz, « Bunchofuckingoofs Drink Drank Drunk, June 2006 », sur exclaim.ca, Exclaim! (consulté le ).
  5. (en) Cory Doctorow, « Dirty, Drunk and Punk, June 2011 », sur boingboing.net, Boing Boing, (consulté le ).
  6. (en) « Not Dead Yet Review », sur letterboxd.com, Letterboxd (consulté le ).
  7. (en) « Not Dead Yet [Canadian punk] – 1984 », sur youtube.com, YouTube (consulté le ).
  8. (en) « Bunchofuckingoofs », sur citizenfreak.com, Museum of Canadian Music (consulté le ).
  9. (en) « Bunch of Fuckin' Goofs », sur imdb.com, IMDB (consulté le ).
  10. a et b (en) Hear the Goofs, Dirty Drunk and Punk (lire en ligne).
  11. (en) Morton, Jennifer, The Last Show", in Dirty, Drunk, and Punk: The Twisted Crazy Story of the Bunchofuckingoofs, Toronto, Insomniac Press, , p. 210.
  12. (en) « BFG - Studio 3 session », .
  13. (en) « BFG – Studio 3 session 2011 », sur archive.org, Internet Archive, CIUT, (consulté le ).
  14. (en) « Bunchofuckingoofs – Dead On The Road: Songs Without Keyboards », sur citizenfreak.com, Museum of Canadian Music (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :