Arthur Alquier
Député de la Vendée | |
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Conseiller général de la Vendée | |
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Maire de La Flocellière |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 43 ans) Paris |
Nationalité | |
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Fratrie | |
Conjoint |
Marie-Catherine Debrousse (d) |
Parentèle |
Jean-Hubert Debrousse (beau-frère) François-Hubert Débrousse (beau-père) Charles-Jean-Marie Alquier (grand-père) |
Propriétaire de |
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Charles Arthur, 3e baron Alquier ( - La Flocellière ✝ - Paris) est un homme politique français du XIXe siècle, député de la Vendée.
Biographie
Alquier se présenta, une première fois, comme candidat indépendant aux élections du Corps législatif (Second Empire), le 24 mai 1869, dans la 1re circonscription de la Vendée ; sur 35 259 inscrits et 21 777 votants, il obtint 10 122 voix contre 11 487 données au marquis de Sainte-Hermine, député sortant, légitimiste, qui fut réélu.
Mais l'élection de M. de Sainte-Hermine ayant été invalidée, le baron Alquier fut nommé à sa place, le 9 janvier 1870, par 12 759 voix sur 35 312 inscrits et 25 174 votants ; son concurrent, Alfred de Falloux, obtint 12 259 voix.
Il siégea jusqu'à la révolution du 4 septembre et vota parfois avec l'opposition. Il se prononça :
- le 11 juillet 1870, pour l'amendement Steenackers au budget des cultes, portant suppression du traitement des chanoines de Saint-Denis ;
- le 12 juillet, contre l'amendement Pellotan (suppression des fonds secrets) ;
- le 15 juillet, contre la proposition Jules Favre, tendant à la communication des dépêches diplomatiques ; et pour le projet de loi accordant 50 millions au ministre de la Guerre ;
- le 20 juillet, pour l'amendement Bethmont allouant une indemnité de 1 franc par jour pendant toute la durée du service actif aux femmes des soldats de la réserve et de la garde mobile ;
- le 11 août, pour l'urgence de la proposition Jules Favre, relative à l'armement des gardes nationales ;
- le 25 août, contre la proposition Jules Ferry, tendant à suspendre la loi de 1834 sur la fabrication des armes de guerre.
Le baron Alquier fut, avec MM. Lefèvre-Pontalis, d'Andelarre, Josseau, Martel, etc., à la séance du dimanche , un des signataires de la proposition Thiers tendant à la nomination par la Chambre d'une « Commission de gouvernement et de défense nationale ».
Vie familiale
Aîné des enfants de Jean Charles (5 septembre 1784 - Saint-Rogatien ✝ 28 février 1865), 2e baron Alquier (confirmé dans le titre de baron héréditaire de son père par décret impérial du 5 février 1862), chef de bataillon, officier de la Légion d'honneur, marié, le 9 octobre 1826 à La Flocellière (Vendée), avec sa cousine au 2e degré Louise Adélaïde Bonnamy de Bellefontaine (née le 5 juillet 1809 - La Flocellière), fille du général Bonamy, Arthur Alquier était le petit-fils du conventionnel Charles-Jean-Marie Alquier, ambassadeur sous Napoléon Ier.
Marié à Marie-Catherine Debrousse (d) (1841-1883), fille d'Hubert Debrousse et sœur de Jean-Hubert Debrousse, il eut d'elle une fille, Valérie-Marie-Louise Alquier (1862-1870).
Titre
- 3e baron Alquier :
- Confirmé dans le titre de baron de son père par lettres patentes du 4 mai 1870.
Hommages, honneurs, mentions
Un hospice de vieillards a été fondé en 1884 sur l'emplacement du château de Bagnolet (Paris) grâce au legs de la baronne Alquier. Il porte le nom d'hospice Alquier-Debrousse et existe encore.
Annexes
Bibliographie
- « Alquier (Charles-Arthur, baron) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des députés de la Vendée ;
- Château de Bagnolet (Paris) ;
- Allée Alquier-Debrousse
- Jardin de l'Hospice-Debrousse