Aristide Belloc

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Aristide Belloc
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
François Aristide BellocVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Autres informations
Maîtres

Aristide Belloc, né le à Nantes et mort le 22 décembre 1895 à Bordeaux, est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Aristide Philimi Belloc, chapelier, et de Jeanne Eugénie Rousseau, François Aristide Belloc voit le jour rue Casserie à Nantes. Avec Francine Lamaison son épouse, le , ils ont un fils Aristide Jean Géo qui deviendra lui aussi sculpteur. Il est un des cousins du peintre portraitiste Jean-Hilaire Belloc (1786-1866)[1].

Il est élève d'Étienne-Édouard Suc et de Guillaume Grootaërs, deux sculpteurs actifs à Nantes[2]. Le Monde illustré daté de 1866 indique qu'il est élève de Reide. En 1850 ou avant, il s'installe à Bordeaux où, en 1854, lors de la 4e exposition publique des artistes vivants, il expose une Vierge néogothique, une esquisse et une statuette. En 1855, il obtient une médaille au Salon de Paris. En 1858, il expose à Toulouse et obtient une médaille d'argent de 1re classe à l'exposition des Beaux-Arts et de l'Industrie, et de plus la ville lui achète une tête de grisette[3] bordelaise. En , à Bordeaux lors de la 8e exposition de la Société des amis des arts de Bordeaux, il présente plusieurs plâtres : des bustes dont celui du général de Tartas, celui de M. de Blangis, celui de Mlle Lacombe, chanteuse au Grand-Théâtre de Bordeaux, et un Groupe de Gitanos en plâtre peint[4]. La même année, lors de l'exposition générale de la Société philomathique de Bordeaux, il présente une tête colossale de Judith ornant l'escalier de l'hôtel de ville de Nantes et un gigantesque bouquet sur plâtre acheté par Napoléon III pour décorer une salle du palais impérial.

Il quitte le 30, rue Pont-Long (actuelle rue Georges Bonnac) à Bordeaux pour s'installer à Perpignan[2]. Il y laisse un buste en terre cuite et deux statues en pierre cantonnant l'escalier du palais de justice : celle de Moïse à gauche de celle de la Justice à droite. Le buste en terre cuite d'un paysan catalan qu'il avait offert à cette ville est conservé au musée Hyacinthe-Rigaud.

Vers 1870, Aristide Belloc s'installe à Niort où il travaille avec Vidiani qui était mouleur dans cette ville. En , il habite à Reims avec son épouse lors du mariage de son fils Jean Aristide[5]. Aux secondes noces de Jean Aristide Belloc en 1908, l'acte de mariage mentionne que les parents de l'époux sont morts tous les deux[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

La Décapitation de saint Denis (1863), haut-relief du fronton, Saint-Denis, cathédrale de Saint-Denis de La Réunion.
Vierge de Monton (1869), Veyre-Monton.
(Lavaur) Hôtel de ville (ancien tribunal) - Façade
Non daté
  • Décorations extérieures du couronnement de la porte d'entrée, pilastres et encadrement de l'horloge du fronton de la façade principale de hôtel de ville de Lavaur[22].
  • Deux Renommées tenant les armes de la ville, Bordeaux, Grand-Théâtre[2].
  • Sacré-Cœur, statue, Saivres, église Saint-Pierre.
  • Copie de Notre-Dame de Lourdes dans l'église Saint-Pierre à Saivres[23]
  • Vierge, statue plus grande que nature, couvent près d'Agen[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Belloc : entre France et Angleterre - Cimetières de France et d'ailleurs » (consulté le ).
  2. a b c d et e Émilien Maillard, L'Art à Nantes au XIXe siècle, Paris, Librairie des Imprimeries réunies, 1888, p. 146.
  3. Jeune ouvrière de la mode, coquette et galante, susceptible de se prostituer occasionnellement.
  4. [PDF] Les Salons de la Société des Amis des Arts de Bordeaux, 1859, p. 20.
  5. Archives de Paris 5e, acte de mariage no 608, année 1885 (vue 7/31).
  6. Acte no 272 à Versailles, mariage de 1908.
  7. a et b Thierry Ehrmann, « Aristide Belloc (1826-c.1880) », sur Artprice.com (consulté le ).
  8. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM33001128
  9. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00104818
  10. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM16001046
  11. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM47001573
  12. landrucimetieres.fr.
  13. Sallèles-d'Aude, « Bientôt l'ouverture du jardin du Calvaire », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM40004327
  15. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/000SC023205
  16. « Statue  : Immaculée Conception, dite Notre-Dame-de-Lourdes », sur patrimoine.bzh (consulté le ).
  17. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM79002814
  18. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM40002172
  19. https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/search.aspx?SC=DEFAULT&QUERY=vierge+de+la+salette+&QUERY_LABEL=#/Detail/(query:(Id:'1_OFFSET_0',Index:2,NBResults:12,PageRange:3,SearchQuery:(FacetFilter:%7B%7D,ForceSearch:!f,InitialSearch:!f,Page:0,PageRange:3,QueryGuid:'808e5e87-9a41-4c1e-8e28-1de41f21d405',QueryString:'vierge%20de%20la%20salette%20',ResultSize:10,ScenarioCode:DEFAULT,ScenarioDisplayMode:display-standard,SearchGridFieldsShownOnResultsDTO:!(),SearchLabel:%27%27,SearchTerms:'vierge%20de%20la%20salette',SortField:!n,SortOrder:0,TemplateParams:(Scenario:%27%27,Scope:%27%27,Size:!n,Source:%27%27,Support:%27%27,UseCompact:!f),UseSpellChecking:!n))).
  20. https://parvis.poitierscatholique.fr/st-fournet/Vicq-sur-Gartempe.pdf
  21. « La statue de Saint Léger - Vicq sur Gartempe », sur gite-rural-vicq.com (consulté le ).
  22. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA81000385
  23. https://parvis.poitierscatholique.fr/st-leger/Saivres.pdf

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émilien Maillard, L'Art à Nantes au XIXe siècle, Paris, Librairie des Imprimeries réunies, 1888, p. 146.
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, Paris, H. Champion, 1914-1921 (lire en ligne), p. 103.

Liens externes[modifier | modifier le code]