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Achille Cesbron

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Achille Cesbron
Naissance
Décès
Période d'activité
Nom de naissance
Achille Théodore Cesbron
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité
Formation
Maître
Enfant
Distinction
3e médaille au Salon des artistes français de 1884
2e médaille au Salon des artistes français de 1886
Médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889
Chevalier de la Légion d'honneur en 1897

Achille Cesbron[1], né à Oran (Algérie) le et mort le dans le 17e arrondissement de Paris[2], est un peintre français, spécialiste de natures mortes de fleurs.

Il est le père de la cantatrice Suzanne Cesbron-Viseur.

Biographie

Issu d'un couple de la 1re génération de colons de l'Algérie, Théodore Cesbron et de Catherine Georgeon, le père militaire et la mère couturière, Achille Cesbron est l'élève de Léon Bonnat, Louis Français et Fernand Cormon à l'École des beaux-arts de Paris. Il débute au Salon de 1877 et y exposa ensuite avec régularité. Il y est reconnu et récompensé, obtenant une mention honorable dès 1882, une 3e médaille en 1884 et une 2e médaille en 1886.La même année il obtient le prix Marie Bashkirtseff. Il est également distingué par une médaille d'argent à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889 à Paris et également en 1900. Lorsqu'il obtient la Légion d'honneur en 1897, cette décoration lui est remise par William Bouguereau.

Ce spécialiste reconnu des natures mortes de fleurs était renommé pour la finesse sensuelle de ses compositions florales et tout particulièrement pour son talent à représenter les roses.

Il réalise aussi, conjointement avec Georges Jeannin, la décoration du Salon du Passage de l’hôtel de ville de Paris.
Il est également l'auteur de cartons de tapisseries pour la manufacture de Beauvais dont les 4 parties de la France qui seront envoyées à l'exposition universelle de Chicago (1893)[3] et Les oiseaux[4]. Il est l'auteur du portrait de Jean Richepin en frontispice de l'édition Les chansons de Miarka et de Alexandre Georges dans le même ouvrage[5].

Son amour artistique pour les végétaux conduisit Cesbron à fonder en 1902, au jardin fleuriste de la ville de Paris à la porte d'Auteuil, avec l'appui de l'influent conseiller municipal Maurice Quentin-Bauchart, une « Académie des arts de la fleur et de la plante » ayant pour vocation de délivrer un enseignement artistique gratuit de dessin et peinture floraux. En 1893 son nom est donné à une rose obtenue par Rousset[6].

Disciple et ami du peintre paysagiste Louis Français, il est chargé de transformer en musée la maison de l'artiste à Plombières-les-Bains, devenue l'actuel musée Louis Français. En 1896 l'état lui achète Les mercredis chez le peintre Français[7].

En hommage posthume à son œuvre, une exposition rétrospective eut lieu au Cercle artistique et littéraire de la rue Volney à Paris (qui lui avait déjà consacré une exposition réunissant 118 toiles en 1894)[8], du 5 au .

Cesbron était membre de la Fondation Taylor et demeurait au 13 de la rue Jacquemont à Paris[9].

Collection publiques

Expositions

Notes et références

  1. [1] acte naissance
  2. [2] Acte décès
  3. [3] Tapisseries de Beauvais
  4. [4] Les Gobelins (Jean Coural)
  5. [5] portrait de Jean Richepin
  6. [6] catalogue des roses cultivées à L'Haÿ en 1902 n°3530 p. 114
  7. [7] Musée départemental d'Epinal
  8. [8] Expo 1894
  9. Catalogue de la 27eExposition d'Amiens de 1885, organisée par la Société des Amis des Arts de la Somme, p. 20.
  10. « Bouquet de roses à la guirlande », notice no 01550000199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. « Frise de fleurs », notice no 00000061513, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. « Roses France », notice no 00000061512, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. « Jonquilles », notice no 07430000488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  14. [9] Musée d'Orsay
  15. [10] Musée Henri-Barré

Annexes

Bibliographie

Sources

Liens externes