Prieuré Notre-Dame de la Paix d'Anduze

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Prieuré Notre-Dame de la Paix
image de l'abbaye
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Nom local Monastère de la Paix-Dieu ou abbaye de Cabanoule
Diocèse Diocèse de Nîmes
Numéro d'ordre (abbayes actuellement actives) 45♀
Fondation 19 avril 1970
Abbaye-mère Les Gardes
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Trappistines
Coordonnées 44° 03′ 13″ N, 3° 58′ 03″ E[1]
Pays Drapeau de la France France
Département Gard
Commune Anduze
Site http://monastere-cabanoule.com/
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Prieuré Notre-Dame de la Paix
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Prieuré Notre-Dame de la Paix
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Prieuré Notre-Dame de la Paix

Le monastère Notre-Dame de la Paix d'Anduze, appelée localement monastère de la Paix-Dieu ou encore abbaye de Cabanoule, est un prieuré trappiste en activité, situé sur la commune d'Anduze, dans le Gard.

Situation et toponymie[modifier | modifier le code]

Le prieuré est situé sur la commune d'Anduze, au sud-est d'Alès. Le lieudit Cabanoule est un peu à l'écart de la ville proprement dite, sur le revers oriental de la colline des Capélans, à 210 mètres d'altitude[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1968, l'abbaye Notre-Dame des Gardes, confrontée à un afflux de vocations religieuses (plus de soixante sœurs au monastère) décide de fonder une communauté-fille. Les sœurs volontaires pour cette fondation ainsi que la mère supérieure des Gardes, mère Marie de la Trinité Kervingant, ont la volonté de créer une communauté dans les Cévennes, communauté ayant une vocation plus particulière à l'œcuménisme, en particulier à destination du protestantisme. L'évêque de Nîmes, Mgr Rougé, accepte le principe le . Le de la même année, une rencontre est organisée entre les responsables catholiques de cette fondation et le pasteur Paul Bastian (1920-2011). Ce dernier ainsi que le curé d'Anduze, le père René Blache, reçoivent le projet avec un certain scepticisme, craignant que l'arrivée des moniales perturbe plutôt que favorise le climat œcuménique ; cependant, la révélation des liens épistolaires entre mère Marie et Paul Couturier, pionnier de l'œcuménisme en France, les convainquent non seulement d'accepter l'arrivée des trappistines, mais encore de participer financièrement à leur établissement[3],[4].

La communauté cistercienne s'établit dans un mas à l'abandon, ancienne magnanerie, dans lequel des travaux commencent le , menés par trois sœurs cisterciennes et quelques ouvriers ; en , un second groupe de trois sœurs, accompagnées de l'aumônier, les rejoint, pour vitre dans les bâtiments provisoires (la maison communautaire et la chapelle n'étant pas encore bâtis). La vie commune des sept sœurs commence officiellement le , avec l'inauguration, en présence de l'évêque, d'abbés cisterciens, de pasteurs, mais aussi d'un prêtre orthodoxe[3],[5].

Vie quotidienne[modifier | modifier le code]

La Communauté tire sa nourriture du travail de la terre (élevage de poules, ruches, poterie, etc.)[3] mais propose aussi des produits fabriqués localement pour subsister : fabrication de bougies, d'huiles essentielles, ainsi que d'une pâtisserie nommée rocamandine[6].

Statut et liste des prieures[modifier | modifier le code]

Dans l'ordre cistercien de la stricte observance, Cabanoule n'a pas le statut d'abbaye, mais de prieuré majeur. Ainsi, ses responsables successives ne sont pas des abbesses mais des prieures, dépendantes de l'abbesse de la maison-mère.

Durant les deux premières années, le prieuré est sous la responsabilité de soeur Marie-Bernard Sauvaget, supérieure (du au ).

Marie Odile Coutand (du au ),

Isabelle Perrocheau (supérieure du au ), puis prieure 24/03/1979 19/02/1998). Le monastère devient alors indépendant de sa maison-mère.

Pascale Pied (prieure du au ),

Marie-Claire Müller (supérieure ad nutum du au )

Mère Elisabeth Unal, Supérieure ad nutum 2001, Prieure 2002[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Luigi Zanoni, « Cabanoule », sur Certosa di Firenze (consulté le ).
  2. « Carte IGN 2741 ET » sur Géoportail (consulté le 18 avril 2018)..
  3. a b et c « L'aventure de la fondation du Monastère de Cabanoule », sur Abbaye de Cabanoule (consulté le ).
  4. Jean-Pierre Tuscher, « Le pasteur Paul Bastian (1920-2011) », La Nation, no 1926,‎ (lire en ligne).
  5. Dom Romain Clair, Le pasteur Paul Bastian et le monastère de La Paix-Dieu (Cabanoule) à Anduze : 1967- 2011, Tamié, ARCCIS, , 11 p. (lire en ligne).
  6. « Ateliers », sur Monastère de Cabanoule (consulté le ).
  7. (en) « Cabanoule », sur OCSO (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]