81 Geminorum

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81 Geminorum
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 46m 07,44842s[1]
Déclinaison +18° 30′ 35,9931″[1]
Constellation Gémeaux
Magnitude apparente 4,88[2]

Localisation dans la constellation : Gémeaux

(Voir situation dans la constellation : Gémeaux)
Caractéristiques
Type spectral K4 III[3]
Indice U-B +1,75[2]
Indice B-V +1,45[2]
Indice R-I +0,83[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +83,13 ± 0,08 km/s[4]
Mouvement propre μα = −79,687 mas/a[1]
μδ = −53,551 mas/a[1]
Parallaxe 9,150 0 ± 0,296 3 mas[1]
Distance 95,160 ± 3,413 pc (∼310 al)[5]
Magnitude absolue −0,19[4]
Caractéristiques physiques
Masse 1,22 M[6]
Rayon 33,7+2,0
−1,7
 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,94[8]
Luminosité 287,3 ± 10,5 L[7]
Température 4 095+109
−115
 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,18 ± 0,06[4]
Âge 6,32 Ga[6]
Composants stellaires
Composants stellaires 81 Gem A, 81 Gem B
Orbite
Compagnon 81 Gem B[9]
Demi-grand axe (a) ≥ 142 ± 3 Gm
Excentricité (e) 0,325 ± 0,015
Période (P) 1 519,7 ± 1,7 j
Argument du périastre (ω) 73 ± 3°
Époque du périastre (τ) 41 584 ± 11 MJD
Demi-amplitude (K1) 7,21 ± 0,13 km/s

Désignations

g Gem, 81 Gem, HD 62721, HIP 37908, HR 3003, BD+18°1733, FK5 1200, SAO 97221, WDS J07461 +1831AB[5]

81 Geminorum (en abrégé 81 Gem) est une étoile binaire de la constellation zodiacale des Gémeaux. Elle porte également la désignation de Bayer de g Geminorum, 81 Geminorum étant sa désignation de Flamsteed[5]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,88[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est distant d'environ 95 pc (∼310 al) de la Terre[1]. Il s'éloigne actuellement du Système solaire à une vitesse radiale de +83 km/s, et il s'en était rapproché jusqu'à une distance minimale d'environ 50,15 pc (∼164 al) il y a près d'un million d'années[4]. L'étoile est assez proche de l'écliptique pour être sujette à des occultations lunaires[9],[10].

81 Geminorum est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale d'environ 1 520 jours (4,2 ans) et avec une excentricité de 0,325. Sa vitesse radiale variable a été d'abord suspectée à l'observatoire astrophysique du Dominion en 1921, avant d'être confirmée à l'observatoire Lick en 1922[9]. Sa composante visible est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K4 III[3]. Son âge est estimé à plus de six milliard d'années et elle est 1,22 fois plus massive que le Soleil[6]. C'est une étoile enrichie en éléments du processus α candidate, montrant une surabondance significative en silicium[11]. Son rayon est 34 fois plus grand que le rayon solaire, elle est autour de 288 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 095 K[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. a b et c (en) * g Gem -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a b et c (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  7. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  8. (en) Ph. Prugniel, I. Vauglin et M. Koleva, « The atmospheric parameters and spectral interpolator for the MILES stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 531,‎ , article no A165 (DOI 10.1051/0004-6361/201116769, Bibcode 2011A&A...531A.165P, arXiv 1104.4952)
  9. a b et c (en) R. F. Griffin, « Photoelectric radial velocities. Paper IX. The orbits of the spectroscopic binaries 81 and chi Gem », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 200,‎ , p. 1161–1168 (DOI 10.1093/mnras/200.4.1161 Accès libre, Bibcode 1982MNRAS.200.1161G)
  10. (en) L. Cassar, W. P. Chen et M. Simon, « Lunar Occultations of IRAS Point Sources, 1991--2000 », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 69,‎ , p. 651 (DOI 10.1086/191323 Accès libre, Bibcode 1989ApJS...69..651C)
  11. (en) M. Franchini et al., « Synthetic Lick Indices and Detection of α-enhanced Stars. II. F, G, and K Stars in the -1.0 < [Fe/H] < +0.50 Range », The Astrophysical Journal, vol. 613, no 1,‎ , p. 312 (DOI 10.1086/422909 Accès libre, Bibcode 2004ApJ...613..312F)

Liens externes[modifier | modifier le code]