R Geminorum

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
R Geminorum
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en bande visible de R Geminorum, issue des données de l'AAVSO[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 07m 21,27051s[2]
Déclinaison +22° 42′ 12,7472″[2]
Constellation Gémeaux
Magnitude apparente 7,68

Localisation dans la constellation : Gémeaux

(Voir situation dans la constellation : Gémeaux)
Caractéristiques
Type spectral S3.5-6.5/6e
Variabilité Mira
Astrométrie
Vitesse radiale −45,20 km/s[3]
Mouvement propre μα = −8,765 mas/a[2]
μδ = +0,665 mas/a[2]
Parallaxe 1,179 5 ± 0,096 mas[2]
Distance 848 ± 69 pc (∼2 770 al)[3]

Désignations

R Gem, HR 2671, BD+22°1577, HD 53791, HIP 34356, SAO 79070, CCDM J07073 +2241A, WDS J07074 +2242A[3]

R Geminorium (R Gem) est une étoile variable de type Mira et une étoile à technétium dans la constellation des Gémeaux. À son maximum de luminosité, sa magnitude apparente visuelle est généralement comprise entre 6 et 7, alors qu'à son minimum elle est généralement proche de 14[4]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ 850 pc (∼2 770 al) de la Terre[2].

Il s'agit d'un des exemples les plus brillants connus d'étoile de type S, une catégorie similaire aux étoiles de type M mais dont le spectre de ces membres révèle la présence d'oxyde de zirconium, d'oxyde d'yttrium et de technétium[5]. R Gem a une quantité inhabituelle de technétium, même pour une étoile de type S[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Download Data », sur aavso.org, AAVSO (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) V* R Gem -- S Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  4. (en) « Light Curve Generator », American Association of Variable Star Observers (consulté le ).
  5. a et b (en) Alan MacRobert, « Weird R Gem Climbs to Maximum », Sky & Telescope, vol. 129, no 1,‎ , p. 51.