30 Geminorum

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30 Geminorum
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 43m 59,28715s[1]
Déclinaison +13° 13′ 40,7996″[1]
Constellation Gémeaux
Magnitude apparente 4,49[2]

Localisation dans la constellation : Gémeaux

(Voir situation dans la constellation : Gémeaux)
Caractéristiques
Type spectral K0+ III Ca1[3]
Indice U-B +1,16[2]
Indice B-V +1,16[2]
Indice R-I +0,60[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +12,30 km/s[4]
Mouvement propre μα = −0,452 mas/a[1]
μδ = −52,279 mas/a[1]
Parallaxe 10,381 6 ± 0,150 4 mas[1]
Distance 96,324 ± 1,396 pc (∼314 al)[5]
Magnitude absolue −0,25[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,29 ± 0,62 M[7]
Rayon 22,4+0,5
−0,8
 R[8]
Gravité de surface (log g) 2,18 ± 0,11[7]
Luminosité 188,9 ± 4,1 L[8]
Température 4 518+82
−47
 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,11 ± 0,05[7]
Rotation 2,7 km/s[9]
Âge 1,20+0,31
−0,25
 Ga[7]

Désignations

30 Gem, HD 48433, HIP 32249, HR 2478, BD+13°1390, SAO 96051, WDS J06440 +1314A[5]

30 Geminorum (en abrégé 30 Gem) est une étoile binaire suspectée de la constellation zodiacale des Gémeaux. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,49[2], où elle apparaît à côté de Xi Geminorum. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 10,38 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 96 pc (∼313 al) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +12,3 km/s[4].

30 Geminorum est une binaire astrométrique présumée[10]. Sa composante visible est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K0+ III Ca1[3], avec la notation « Ca1 » qui indique que son spectre montre une surabondance en calcium. C'est une géante du red clump[11], qui est située à l'extrémité rouge de la branche horizontale et qui génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. L'étoile est âgée d'environ 1,2 milliard d'années et elle est 2,3 fois plus massive que le Soleil[7]. Son rayon est devenu 22 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 189 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 518 K[8].

30 Geminorum possède un compagnon optique recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Il s'agit d'une étoile de treizième magnitude qui, en date de 2011, était située à une distance angulaire de 21,20 secondes d'arc et selon un angle de position de 187° de l'étoile primaire[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) Henrik Jönsson et al., « APOGEE Data and Spectral Analysis from SDSS Data Release 16: Seven Years of Observations Including First Results from APOGEE-South », The Astronomical Journal, vol. 160, no 3,‎ , article no 120 (DOI 10.3847/1538-3881/aba592, Bibcode 2020AJ....160..120J, arXiv 2007.05537)
  5. a et b (en) * 30 Gem -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d et e (en) Diane K. Feuillet et al., « Determining Ages of APOGEE Giants with Known Distances », The Astrophysical Journal, vol. 817, no 1,‎ , p. 40 (DOI 10.3847/0004-637X/817/1/40, Bibcode 2016ApJ...817...40F, arXiv 1511.04088)
  8. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209 Accès libre, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  12. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]