Émile Vallin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Émile Vallin
Fonction
Directeur
École du service de santé des armées de Lyon-Bron
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Membre de
Conflits
Distinctions
Archives conservées par

Émile Arthur Vallin, né le à Nantes et mort en février 1924 à Montpellier, est un médecin militaire français, considéré comme un précurseur de la santé publique en France[2], pasteurien convaincu.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Fils de François-Auguste Vallin, médecin à Nantes, et de Fanny Robertson-Martel[3], il épousa le , Berthe Marie Vidal dont il divorcera pour épouser le Louise Marie Bidermann.

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires à Nantes, il est interne lauréat des hôpitaux de Nantes au concours de 1853 puis prosecteur à l’École secondaire de médecine de Nantes en 1855. Le , il passe sa thèse de médecine à la Faculté de médecine de Paris et en décembre de la même année, il est nommé médecin stagiaire à l’École impériale d'application de médecine et de pharmacie militaires.

Du au , il participe au Corps expéditionnaire de Syrie. À son retour, il est nommé à l’Hôpital militaire de Strasbourg. En 1865, il réussit au concours d'agrégation ce qui le conduit au poste de professeur d'épidémiologie à l’Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce[4].

Il participe à la guerre franco-allemande de 1870.

En 1879, il fonde la Revue d'hygiène et de police sanitaire. Dès 1884, il préconise que « la tuberculose soit inscrite sur les listes des maladies contagieuses du bétail, ce qui obligeait les éleveurs à la déclarer, isoler les bêtes malades, à les abattre, et détruire les viandes, ce qui fut rendu possible à partir de 1888, avec la parution d’un premier décret présidentiel[5]. » Il devient le bras droit de Brouardel au Comité consultatif d'hygiène publique qui dépend de l'autorité du Ministre de l'Intérieur[6].

De 1888 à 1893, il est directeur de l'École de santé militaire de Lyon[7].

Le , il est nommé médecin inspecteur, directeur du service de santé du gouvernement militaire de Paris[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • De la salubrité de la profession militaire, Paris, Baillière, .
  • De la Forme ambulatoire ou apyrétique grave de la fièvre typhoïde, Paris, P. Asselin, .
  • De l'Emploi du bromure de potassium comme adjuvant dans le traitement des fièvres intermittentes, Paris, typogr. de A. Hennuyer, .

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Lion Murard, « Les médecins de la santé publique en France (1886-1945) », Médecins de santé publique,‎ , p. 25-139.
  3. a b et c « Cote LH/2667/54 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Notice sur les titres et travaux de M. le Dr Vallin candidat au Conseil d'hygiène publique et de salubrité du département de la Seine », sur BIU Sante (consulté le )
  5. Claire Marchand, Le médecin et l’alimentation : Principes de nutrition et recommandations alimentaires en France (1887-1940), Tours, , 862 p. (www.applis.univ-tours.fr/theses/2014/claire.marchand_4145.pdf).
  6. Claire Salomon-Bayet, Bernard Lécuyer, Pasteur et la révolution pastorienne, Paris, Payot, , 436 p., page 160.
  7. Jean-Marie Le Minor et J. Puygrenier, « La collection de cires anatomiques de l'École du Service de Santé des Armées de Lyon », Communication présentée à la séance du 25 février 1989 de la Société Française d'Histoire de la Médecine,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]