Aller au contenu

Émile Bravet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Émile Bravet
Illustration.
Fonctions
Député français

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 22 avril 1928
Réélection 1er mai 1932
Circonscription Ain
Législature XIVe et XVe (Troisième République)
Groupe politique PRS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Aimé Quinson
Maire d'Ambérieu-en-Bugey

(6 ans)
Prédécesseur Louis Vachez
Successeur Théodore Tiller

(15 ans)
Prédécesseur Édouard Déléaz
Successeur Louis Vachez
Conseiller général de l'Ain

(6 ans)
Circonscription Canton d'Ambérieu-en-Bugey
Prédécesseur Louis Vachez

(6 ans)
Circonscription Canton d'Ambérieu-en-Bugey
Prédécesseur Paul Nicollet
Successeur Louis Vachez
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ceyzériat
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Ambérieu-en-Bugey
Résidence Ain

Émile Bravet est un notaire et un homme politique français, né le à Ceyzériat et décédé le à Ambérieu-en-Bugey, dans l'Ain.

Lui-même fils de notaire, il s'établit à Ambérieu-en-Bugey et y entre en politique en devenant successivement conseiller général puis maire de la commune sous l'étiquette du Parti républicain-socialiste. Membre de la Libre Pensée et de la loge maçonnique d'Ambérieu (Fraternité bugeysienne, Grand Orient de France), il s'investit dans la lutte pour la laïcité et les valeurs républicaines.

En 1928, il se présente aux élections législatives et est élu à l'issue du second tour. Parlementaire actif, il sera réélu en 1932. Il est notamment à l'origine d'une loi tendant à rendre obligatoire, pendant la saison froide, le port de sous-vêtements dans les établissements scolaires publics ainsi que les écoles libres.

Battu dès le premier tour de scrutin lors du renouvellement de 1936, il se désiste en faveur du candidat socialiste SFIO (Aymé Quinson, son Frère de la Loge d'Ambérieu).

Il est relevé de ses fonctions de maire en 1942 sous le régime de Vichy, en partie à cause de son appartenance maçonnique, et remplacé par son adjoint Théo Tiller[1].

Il décède la même année dans la commune dont il fut maire.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Georges Martin, "Ambérieu la rebelle", éditions M&G, 136 p., (ISBN 2-910267-56-3)

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « Émile Bravet », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

[modifier | modifier le code]