Église Notre-Dame d'Aigurande

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Église Notre-Dame d'Aigurande
Image illustrative de l’article Église Notre-Dame d'Aigurande
L'église Notre-Dame.
Présentation
Culte Catholique
Type Église paroissiale
Rattachement Archidiocèse de Bourges
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux XVIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1926)
Géographie
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Commune Aigurande
Coordonnées 46° 26′ 12″ nord, 1° 49′ 56″ est[1]
Géolocalisation sur la carte : Indre
(Voir situation sur carte : Indre)
Église Notre-Dame d'Aigurande
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Église Notre-Dame d'Aigurande
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame d'Aigurande

L'église Notre-Dame d'Aigurande est une église catholique française. Elle est située sur le territoire de la commune d'Aigurande, dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Situation[modifier | modifier le code]

Façade ouest de l'église.

L'église se trouve dans la commune d'Aigurande, au sud[2] du département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire. Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud. L'église dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Boischaut Sud[3] et de la paroisse d'Aigurande.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église est construite entre le XIe siècle et le XVIe siècle[4]. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques, le [4].

Description[modifier | modifier le code]

Plaque descriptive

L'église est construite entre le XIe siècle[4] et le XVIe siècle : certaines parties des murs remontent au XIe siècle et au milieu du XIIIe siècle ; la tour-clocher est du XVe siècle ; les parties hautes du clocher et les chapelles latérales sont du XVIe siècle[4],[5]

L’église est à nef unique, agrémentée de plusieurs chapelles latérales. La nef est composée de quatre travées, suivie d’un chœur et d'un sanctuaire sur deux travées; les quatre premières travées sont les plus anciennes, les deux dernières sont plus récentes. Le sanctuaire, à chevet plat est plus récent. La nef, le chœur, les chapelles latérales et le sanctuaire ont été voûtés sur croisée d’ogives au XIVe siècle ; les voûtes ont été restaurées à plusieurs reprises.

Sur le côté Nord, quatre des six travées sont dotées d’une chapelle latérale. Sur le côté sud, deux chapelles, dont l'une est fermée.

Parmi les objets mobilier ou de décoration, il y a le Maître autel, d’époque Régence (début du XVIIIe siècle). Plusieurs vitraux datent de la fin du XIXe siècle et sont de l'atelier Lobin, comme dans la chapelle Sainte-Germaine et Sainte-Thérèse. Dans la même chapelle, un petit vitrail contemporain de Nathalie Desnoyers, datant de 2008[5].

Six tableaux : Saint Jacques fils d'Alphée, Saint Mathias, Saint Simon, Saint André, Saint Matthieu, et Saint Barthélémy sont classés dans la base Palissy[6] .

Le clocher est surélevé à la fin du XVIe siècle ; il est alors pourvu d'une charpente destinée à supporter les cloches ; les noms de ses constructeurs (Antoine Defaugères et Jean Moreau) apparaissent sur les écussons. La cloche la plus ancienne date de 1584, une autre de 1823, les deux dernières de 1946.

Une légende
En 1406[7], trois hommes volent de nuit trois calices d'argent doré. Ils sont retrouvés, questionnés, avouent, puis sont exécutés par pendaison. Le receleur dénoncé, Geufroy Peletier, prit d'abord la fuite avant de se raviser et de proposer une compensation au curé et à la population. Face à leur refus et leur désir de l'exécuter, il demande la grâce royale et obtient ses lettres de rémission en [8].

Photographies de l'intérieur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site de Google Maps, consulté le 10 octobre 2012.
  2. Site de Lion 1906 : Indre, consulté le 10 octobre 2012.
  3. Site de l'archidiocèse de Bourges : Doyenné du Boischaut Sud, consulté le 3 mai 2013.
  4. a b c et d « Église Notre-Dame d'Aigurande », notice no PA00097262, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 2 octobre 2012.
  5. a et b Parcours historique de l'église.
  6. Notice Palissy.
  7. « Le mardi suivant le « mikaresme » de l'an 1406. » selon la source.
  8. Jean-Paul Ragot, Le Patrimoine du Bas-Berry, Châteauroux, La Bouinotte, , 125 p. (ISBN 2915484120), p. 82-83.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]