Édouard Norès

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Édouard Norès
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Hippolyte Édouard Ernest Norès, né le à La Nouvelle-Orléans (Louisiane, États-Unis) et mort le à la maison de santé de Perray-Vaucluse à Épinay-sur-Orge[1], est un journaliste et un auteur dramatique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un facteur de pianos tourangeau[2], un temps installé en Louisiane, Édouard Norès se lancera d'abord dans le journalisme[3] et fera partie du club des Hydropathes[4],[5]. Ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes du XIXe siècle : Théâtre Antoine, Théâtre de l'Ambigu-Comique, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, etc.

Atteint de troubles de la personnalité dans les dernières années de sa vie[6], il dut être interné en 1903 à la maison de santé de Perray-Vaucluse près de Sainte-Geneviève-des-Bois où il meurt un an plus tard à l'âge de 46 ans. Ses obsèques auront lieu sur place le [7]. Le lieu de sa sépulture est inconnu.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Adaptations cinématographiques[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

S'il n'avait pas collaboré avec Georges Courteline dans l'écriture de deux de ses pièces, Les Gaîtés de l'escadron en 1895[11] et Le Gendarme est sans pitié en 1899, le nom d'Édouard Norès serait sans doute, comme nombre de vaudevillistes de l'époque, tombé dans l'oubli. Depuis leur création, la reprise régulière de ces deux comédies tant au théâtre qu'au cinéma et à la télévision, continue d'entretenir la mémoire de leur co-auteur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. acte de décès n° 188 (vue 57/70). Archives départementales de l'Essonne en ligne, état-civil d'Épinay-sur-Orge, registre NMD de 1904. L'acte précise qu'il était célibataire.
  2. Hippolyte Norès (1820-1893) était le fils d'un musicien et maître à danser.
  3. La presse et le décadent. Anatole Baju, L'École décadente, p. 28, Paris, Léon Vanier éditeur, 1887, lire en ligne sur Gallica
  4. Vingt ans après. Le diner des Hydropathes. L'Aurore, 23 décembre 1899, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  5. Les coulisses. Nécrologie. La Lanterne, 19 novembre 1904, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  6. Chronique. Le chapitre des souvenirs. Le Rappel, 30 novembre 1904, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  7. Courrier des théâtres. Le Figaro, 18 novembre 1904, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  8. Fils du chef de musique militaire Jules Cressonnois (1823-1883), frère de l'acteur et auteur dramatique Lucien Cressonnois (1856-1909), Paul Cressonnois (1849-1904) fut pendant plusieurs années le chef d'orchestre du théâtre de la Porte-Saint-Martin. Il est l'auteur de nombreuses musiques d'opérettes et de danses.
  9. Le Théâtre. La Presse, 31 janvier 1903, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  10. sans qu'on en connaisse officiellement la raison, sans doute en lien avec son internement à la maison de santé de Perray-Vaucluse. Echos des théâtres. Gil Blas, 9 juillet 1903, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  11. Les Gaîtés de l'escadron. Le Photo-programme, 1898, avec photographies des auteurs, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]