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« Cacaoyer » : différence entre les versions

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En [[Équateur (pays)|Équateur]], un type local de forastero, le Nacional, commence à être cultivé à grande échelle au début du [[XIXe siècle]]. Réputé rivaliser en goût avec un criollo.
En [[Équateur (pays)|Équateur]], un type local de forastero, le Nacional, commence à être cultivé à grande échelle au début du [[XIXe siècle]]. Réputé rivaliser en goût avec un criollo.


=== Nouvelle classification ===
15/12/08 :Des chercheurs de plusieurs pays ont proposés une nouvelle classification basés sur critères morpho-géographiques

1241 clones ont été étudiés representant la diversité totale de l'espèce. Les dix groupes retenus ont été nommés en fonction de leur origine géographique ou du nom du cultivar traditionnel.Cette nouvelle classification en dix groupes est :
Des chercheurs de plusieurs pays ont proposés une nouvelle classification basés sur critères morpho-géographiques et dix groupes ont été retenus ont été nommés en fonction de leur origine géographique ou du nom du cultivar traditionnel. Les dix groupes sont : Amelonado, Criollo, Nacional, Contamana, Curaray, Guiana, Iquitos, Marañon, Nanay, Purús<ref>{{Lien web|auteur=CIRAD|url=http://www.cirad.fr/fr/actualite/communique.php?id=1049|titre=C acao : une étude d’envergure révèle une nouvelle classification|consulté le=7 janvier 2009|lien auteur=CIRAD}}</ref>{{,}}<ref>
'''Amelonado, Criollo, Nacional, Contamana, Curaray, Guiana, Iquitos, Marañon,Nanay, Purús'''
auteurs publication : Juan C. Motamayor,Philippe Lachenaud, Jay Wallace da Silva e Mota, Rey Loor, David N. Kuhn, J. Steven Brown, Raymond J. Schnell.
{{Article|prénom=Juan C.|nom=Motamayor|coauteurs=, Philippe Lachenaud, Jay Wallace da Silva e Mota, Rey Loor, David N. Kuhn, J. Steven Brown, Raymond J. Schnell|titre=Geographic and Genetic Population Differentiation of the Amazonian Chocolate Tree (Theobroma cacao L)|journal=PLoS ONE|volume=3|numéro=10|doi=10.1371/journal.pone.0003311|année=2008|consulté le=7 janvier 2009|url texte=http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0003311|lien périodique=PLoS One|langue=en}}</ref>.
L'article :[http://www.cirad.fr/fr/actualite/communique.php?id=1049]


==Culture==
==Culture==

Version du 7 janvier 2009 à 10:38

Modèle:Taxobox végétal

Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Ordre Malvales Famille Sterculiaceae Genre Theobroma Modèle:Taxobox binomial végétal Modèle:Taxobox phylogénie végétal

Description de cette image, également commentée ci-après
Fruit et graines

Modèle:Taxobox commons

Aussi appelé cacao ou cacaotier, le cacaoyer (Theobroma cacao) est un petit arbre à feuilles persistantes du genre Theobroma de la famille des Sterculiacées, selon la classification classique, ou des Malvacées, selon la classification phylogénétique. Il présente des fèves de cacao aux saveurs différentes suivant les espèces de cacaoyer et permet de produire du cacao le produit de base du chocolat.

Description

Fleurs

Le cacaoyer est une espèce tropicale diploïde originaire du Mexique. Il pousse naturellement dans le bassin de l'Orénoque et de l'Amazonie à basse altitude au pied de la cordillère des Andes sur des collines de basse altitude (entre 200 et 400 m).

C'est un arbre qui mesure de 3 à 12 mètres de haut, cauliflore et à feuilles persistantes. Il fleurit à partir de 3 ans et donne fleurs, fruits et feuilles tout au long de l'année. Il atteint son plein rendement entre 7 et 10 ans et vit jusqu'à 100 ans. Ses fleurs mesurent environ un centimètre et seulement 1% d'entre elles donnent des fruits. L'arbre peut produire annuellement jusqu'à 20 000 fleurs de couleur rose et blanche. Elles apparaissent toute l'année sur des renflements du bois de l'arbre, appelés coussinets floraux. Les fleurs poussent seulement 1 sur 1000 cabosse!! C'est pour cela c'est tres chere!

Ses fruits, les « cabosses », sont de grosses baies allongées ressemblant à un petit ballon de football américain. Chaque cabosse peut peser jusqu'à 400 g pour 15 à 20 cm de long. Elles ont la particularité de grossir à la fois sur les branches maîtresses mais aussi directement sur le tronc de l'arbre. Leurs caractéristiques sont très variables d'une population à l'autre mais aussi au sein d'une même population. Les cabosses immatures des Forastero sont généralement vertes ou vert pâle puis deviennent jaunes à maturité. Pour les Trinitario et les Criollo, les cabosses immatures présentent différentes intensités de rouge et, à maturité, d'orange. La maturation des fruits dure, selon les génotypes, de 5 à 7 mois.

Les cabosses contiennent de nombreuses graines (entre 25 et 75) regroupées en épis et appelées fèves de cacao riches en amidon, en matières grasses et en alcaloïdes. Chaque graine mûre est entourée d'une pulpe appelée "mucilage". Il est blanc, aqueux et sucré et constitue une protubérance de la testa, qui conditionne la fermentation nécessaire à la production du cacao marchand. Après fermentation et torréfaction, ces graines sont utilisées pour la fabrication du cacao et du chocolat.

Etymologie

Le nom du genre, Theobroma, signifie en grec «nourriture des dieux» (θεο- : dieu[1], -βρωμα : aliment[2]).

Variétés de cacao

Fèves de cacaoyer

Il existe plusieurs variétés de cacaoyers dont les fèves seront sélectionnées par les chocolatiers pour leurs qualités gustatives variables suivant la variété et le lieu de production. Pendant longtemps, l'origine des cacaoyers étaient une énigme tellement les cacaoyers semblaient différents au sein même d'une espèce. Seule la recherche génétique permit de résoudre le problème et de différencier les différentes variétés. Les principales variétés de cacaoyer sont :

Les forasteros

  • 80-90 % de la production mondiale.
  • Origine : Amazonie. Fruits à cabosse jaune et à amande pourpre-violette.
  • Le plus répandu et le plus rustique, ses fèves donnent un goût amer et des notes acides.
  • Cultivé en Afrique occidentale, Brésil et Équateur.

Les criollos

Les trinitarios

  • 10-20 % de la production mondiale
  • c'est un hybride du croisement des deux précédents apparus au XVIIIe siècle sur l'île Trinité.
  • il combine la rusticité des premiers et des arômes fins mais moins intenses des seconds.
  • Cultivé en Amérique hispanophone, Mexique, Amérique centrale, Trinidad, Colombie, Venezuela, Équateur, en Afrique surtout au Cameroun, en Asie.

Le Nacional

En Équateur, un type local de forastero, le Nacional, commence à être cultivé à grande échelle au début du XIXe siècle. Réputé rivaliser en goût avec un criollo.

Nouvelle classification

Des chercheurs de plusieurs pays ont proposés une nouvelle classification basés sur critères morpho-géographiques et dix groupes ont été retenus ont été nommés en fonction de leur origine géographique ou du nom du cultivar traditionnel. Les dix groupes sont : Amelonado, Criollo, Nacional, Contamana, Curaray, Guiana, Iquitos, Marañon, Nanay, Purús[3],[4].

Culture

Germination épigée de cacaoyer 3 semaines après le semis

Écologie du cacaoyer

La plante est originaire des forêts équatoriales dans un climat chaud et humide sans saison sèche très marquée. Le cacaoyer a des exigences écologiques assez élevées qui sont les suivantes:

  • la température moyenne annuelle optimale est 25°C. Le minimum absolu est de 10°C,
  • la pluviométrie annuelle optimale est de 1500 à 2500 mm et le taux d’humidité optimal est de 85%. Les périodes sèches ne doivent pas excéder trois mois,
  • le jeune cacaoyer a besoin d'être protégé d'un éclairement trop intense pendant les trois premières années. Si le recours aux intrants n'est pas assuré, il est généralement préférable de procéder au maintien d'un ombrage permanent interceptant entre 20 et 40 % du rayonnement,
  • le sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevée dans l'horizon supérieur,
  • le cacaoyer peut pousser jusqu'à 1000 m d'altitude sous l'équateur. A la latitude de 20° Nord ou Sud, seul le niveau de la mer lui convient.

Pratiques de cultures

Le mode de culture actuel est identique à celui que pratiquaient les anciens mayas. La culture se déroule sous des arbres plus élevés et résistants qui se nommaient les mères cacao. Il s'agit de légumineuses protégeant les cacaoyers et leur fournissant de l'azote comme nourriture.

Le cacaoyer se multiplie par semis. Après ouverture de la cabosse, les graines doivent être semées très rapidement car elles ont une durée germinative très courte (1 à 2 semaines au maximum). Les taux de réussite du bouturage et du greffage dépendent du génotype : les Criollo sont moins aptes à la multiplication végétative que les Forastero. La récolte du cacao a lieu deux fois par an, principalement au printemps et à l'automne.

Ennemis du cacaoyer

la phytopathologie permet de définir la liste des maladies, donc des dangers à maitriser. liste anglaise

Références

  1. (en) S. C. Woodhouse E, M.A., « English-Greek Dictionary A Vocabulary of the Attic Language », sur http://www1.lib.uchicago.edu, The University of Chicago Library, (consulté le ) : « God, subs. P. and V. θεός, ὁ [...] », p. 598
  2. (en) S. C. Woodhouse E, M.A., « English-Greek Dictionary A Vocabulary of the Attic Language », sur http://www1.lib.uchicago.edu, The University of Chicago Library, (consulté le ) : « Food, subs.[...] Ar. and P. βρὢμα, τὀ, ςῑτία, τά [...] », p. 333
  3. CIRAD, « C acao : une étude d’envergure révèle une nouvelle classification » (consulté le )
  4. (en) Juan C. Motamayor, « Geographic and Genetic Population Differentiation of the Amazonian Chocolate Tree (Theobroma cacao L) », PLoS ONE, vol. 3, no 10,‎ (DOI 10.1371/journal.pone.0003311, lire en ligne)

Liens externes

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